Entremets chocolat, praliné et épices

Comme j’ai retrouvé une cuisine spacieuse, je peux à nouveau me lancer dans des desserts un peu plus élaborés, comme cet entremets qui nécessite 4 étapes avant de passer au montage. La préparation est un peu longue, mais elle se fait au moins la veille et peut s’étaler sur plusieurs jours.
Ce dessert m’a été inspiré du magazine Thuriès  (encore !) n°187, j’ai adapté les quantités pour un entremets de diamètre 20 cm (pour 6 à 8 personnes) et remplacé le suprême café par une bavaroise au praliné. Il est très léger et pas trop sucré.

Entremets chocolat, praliné et épices

Crème aux épices (J-2)
10 cL de lait
100 g de crème liquide
50 g de chocolat noir à pâtisser
2 jaunes d’oeuf
30 g de sucre
1/2 CC de cannelle
1/2 CC de coriandre en poudre
10 capsules de cardamome dont les graines ont été réduites en poudre au moulin à café

Chauffer le lait et la crème avec les épices.
Ajouter hors du feu le chocolat en morceaux, laisser fondre, puis mélanger.
Blanchir les jaunes avec le sucre, puis ajouter le lait chocolaté.
Huiler un moule de diamètre 16 cm , tapisser le fond de papier cuisson et verser la préparation.
Cuire 40 min au four préchauffé à 100°C.
Laisser refroidir, puis mettre au congélateur.

J’ai utilisé un moule à charlotte métallique, mais pas vraiment facile à démouler, la recette d’origine indique un moule flexipan.

Glaçage au chocolat (J-2)
4 cL d’eau
55 g de sucre
20 g de cacao en poudre
30 g de crème liquide
1 + 1/4 feuilles de gélatine

Faire tremper les feuilles de gélatine dans de l’eau froide pendant au moins 10 min.
Faire bouillir 4 cL d’eau avec le sucre pendant 2 min, ajouter le cacao en poudre, mélanger.
Chauffer la crème et l’ajouter.
Essorer la gélatine avec les mains et l’incorporer à la préparation.
Verser dans un bol, filmer au contact et réserver au froid jusqu’au lendemain.

Ce glaçage, facile à préparer, s’étale très bien en une fine couche et ne fige pas trop vite, on a le temps de le répartir sur l’entremets. La quantité est très juste pour la taille de l’entremets.

Biscuit chocolat sans farine (J-1)
60 g de poudre d’amandes
20 g de cacao en poudre
2 jaunes d’oeuf
3 blancs d’oeuf
15 g de sucre glace
50 g de sucre semoule

Mélanger les jaunes avec le sucre glace, puis le cacao et la poudre d’amandes, détendre avec un blanc d’oeuf non battu.
Battre en neige les deux blancs restants, les serrer en ajoutant le sucre en poudre et en battant encore pour obtenir une consistance bien ferme.
Etaler la pâte sur papier cuisson en formant deux disques de diamètre 18 et 22 cm.
Cuire au four 8 min à 190°C.

Bavaroise praliné (J-1)
2 jaunes d’oeuf
40 g de sucre
125 mL de lait
50 g de praliné
2 feuilles de gélatine
200 g de crème liquide bien froide

Faire tremper les feuilles de gélatine dans l’eau froide.
Préparer une crème anglaise : mélanger sucre et jaunes d’oeuf, ajouter le lait chauffé, puis porter à feu doux en remuant jusqu’à ce que la crème nappe la cuillère.
Ajouter la gélatine essorée et le praliné. Mélanger et laisser refroidir.
Monter la crème en chantilly (mettre fouets et récipient au congélateur 1/4 h avant) et l’incorporer à la crème praliné lorsque celle-ci est à peine tiède.

La mousse est onctueuse et très aérienne, mais le goût de praliné est peu présent, la prochaine fois, j’essaierai avec un praliné maison pour plus de goût.

Montage (J-1)
Découper dans le grand biscuit un disque à l’aide d’un cercle de diamètre 20 cm. Laisser le biscuit au fond du cercle.
Couvrir le biscuit avec la moitié de la bavaroise au praliné, laisser prendre au congélateur pendant 1/4 h.
Déposer au centre un disque de biscuit découpé à 16 cm de diamètre, puis le disque de crème (démoulé en plongeant le moule dans l’eau chaude quelques secondes).

Couvrir avec le reste de bavaroise, remettre au congélateur pendant 1/2 h.
Passer le glaçage quelques secondes au micro-ondes pour qu’il redevienne liquide, le répartir sur l’entremets démoulé.
Réserver au frigo jusqu’au lendemain et servir bien frais.

Figues caramélisées au vin chaud et ricotta crémeuse

J’ai encore craqué devant les figues ce week-end au marché. Je les cuisine souvent avec de la volaille : pintade ici, caille , mais cette fois je voulais en faire un dessert. J’ai feuilleté mes magazines, mais aucune recette ne me convenant, j’ai pris un peu de celle-ci, un peu de celle-là et voilà le résultat.
Ce petit dessert nous a bien plu, beaucoup de saveurs, avec un contraste agréable entre le vin chaud épicé et la ricotta douce et fraîche.

Figues caramélisées au vin chaud et ricotta crémeuse


Pour 2 personnes :

4 belles figues violettes mûres
1/4 L de vin rouge (Côtes du Rhône)
1 orange (seule la peau est utilisée)
1 bâton de cannelle
1/2 gousse de vanille
50 g de sucre roux
200 g de ricotta
25 g de miel liquide
20 g de beurre
2 CS de sucre vanillé

Prélever les zestes de l’orange, ouvrir la gousse de vanille en 2 et gratter les graines.
Verser le vin dans une casserole, ajouter les zestes d’orange, la cannelle, les graines et la gousse de vanille et le sucre roux.
Porter à ébullition pendant 1/4 h.
Ajouter le miel à la ricotta et fouetter jusqu’à ce qu’elle devienne lisse et crémeuse. Remplir des cercles métalliques posés sur les assiettes de service, réserver au frais.
Dans une poêle, faire fondre le beurre, ajouter le sucre vanillé, puis les figues coupées en 4. Laisser caraméliser à feu vif pendant 3 min en retournant les quartiers à mi-cuisson, réserver les figues.
Déglacer la poêle avec le vin réduit, laisser bouillir quelques instants pour obtenir une consistance sirupeuse.
Préparer les assiettes : ôter les cercles métalliques, disposer les figues et arroser du jus sirupeux.
Servir immédiatement.

Vin : on a essayé le Côtes du Rhône utilisé pour le vin chaud, mais ça n’a pas été concluant. Il faudrait quelque chose de plus doux et fruité ??

Compotée de prunes, cannelle et cardamome

Voilà un petit dessert vite fait que j’ai voulu agrémenter de quelques épices : la cannelle, plutôt classique et la cardamome, qui s’associe vraiment très bien avec quetsches et mirabelles.
J’ai parsemé la compotée d’un mélange de pralines roses concassées et de biscuits roses de Reims émiettés : mis à part le côté craquant, cela n’apporte pas grand-chose d’un point de vue gustatif. Prunes et épices se suffisent à elles-mêmes.

Compotée de prunes, cannelle et cardamome


Pour 2 personnes :

10 mirabelles
6 questches
2 CC de cassonade
1 CC de cannelle
10 gousses de cardamome

Laver les prunes, les dénoyauter, couper les mirabelles en 2 et les quetsches en 4.
Faire compoter à feu doux pendant quelques minutes, puis répartir dans des ramequins
Ouvrir les gousses de cardamome, récupérer les graines, les écraser
dans un mortier, puis les mélanger avec la cassonade et la cannelle.
Saupoudrer le mélange sur les fruits.
Passer au four quelques minutes avec éventuellement un peu de biscuit de Reims et de pralines roses.
Servir tiède.