Porc aux pommes, sauce orange et gingembre

Une marinade aux saveurs orientales pour parfumer un filet mignon de porc : cette recette est tirée d’un petit livre intitulé « Gingembre ». Je l’ai un peu modifiée, en particuler j’ai supprimé les morceaux d’orange pas trop appréciés ici et remplacé par son jus.
Les pommes accompagnent très bien ce plat : leur texture douce et fondante, mais aussi leur saveur acidulée et légèrement relevée de gingembre sont très agréables.

Porc aux pommes, sauce orange et gingembre

Pour 3 personnes :

1 filet mignon de porc

pour la marinade :
2 CS de miel liquide
1 CS de vinaigre de vin blanc
1 CS de sauce soja
2 CC de gingembre frais râpé
le jus d’1 orange

pour les pommes :
3 pommes
25 g de sucre
1 pincée de gingembre en poudre
1CS de Xérès (j’ai mis du Porto)

Préparer la marinade en mélangeant tous les ingrédients.
Ajouter le porc en morceaux, bien mélanger et laisser au frais pendant quelques heures en remuant de temps en temps.
Dans un plat à four, déposer les morceaux de filet mignon avec 1 à 2 CS de marinade.
Cuire 15 min au four préchauffé à 200°C.
Ajouter alors le reste de marinade, mélanger et remettre au four 5 min.
Pendant ce temps, préparer les pommes : les peler et les couper en morceaux.
Ajouter le sucre, le Xérès, le gingembre en poudre et 1CS d’eau.
Cuire doucement à découvert jusqu’à ce que les pommes soient fondantes, mais pas en purée.
Servir avec un riz basmati.

Le filet mignon ainsi cuit est très moelleux, ne pas le cuire trop longtemps cependant sinon la viande sera plus sèche.

Vin : St-Emilion pas trop jeune

Premières brochettes de l’année

Dès qu’un beau week-end est annoncé, et c’était le cas pour le dernier, les étals des bouchers se remplissent de grillades, saucisses, merguez et autres brochettes. Cela donne des idées, j’ai eu envie de brochettes, mais j’ai préféré acheter un morceau de viande pour avoir le plaisir de le découper en cubes et ensuite de l’accommoder à ma manière.
J’ai choisi de l’agneau, ma viande préférée, et je l’ai mariné avec de la sauge du jardin et des graines de coriandre. C’est très simple, mais bien parfumé et délicieux surtout quand on peut déguster ces brochettes sur la terrasse.

Brochettes d’agneau mariné à la sauge et coriandre

Pour 2 personnes :

300 g de gigot d’agneau ( une belle tranche épaisse )
le jus d’1/2 citron
huile d’olive
feuilles de sauge
une dizaine de graines de coriandre
huile d’olive
1/2 poivron rouge

Hacher les feuilles de sauge et écraser les graines de coriandre avec mortier et pilon ou avec un rouleau à pâtisserie (enfermer alors les graines dans un papier absorbant).
Oter les graines du poivron et découper en morceaux.
Couper la viande en cubes, mettre dans un plat creux avec le poivron, la sauge, la coriandre, le jus de citron et un peu d’huile d’olive. Laisser mariner 1 à 2 h.
Enfiler sur des piques en bois ou métalliques les cubes d’agneau en alternant avec des morceaux de poivron.

Faire griller quelques minutes au barbecue ou sous le gril du four, en les retournant à mi-cuisson. Saler.
Le temps dépend du degré de cuisson souhaité et également de la température de la source de chaleur, le barbecue étant plus rapide que le gril du four.
J’ai servi avec un mélange de légumes : artichauts poivrade, tomates, champignons et asperges vertes, cuits à la manière de cette poêlée ici.

Filet mignon de porc au miel, citron et sésame

Le porc se prête délicieusement bien à cette association sucré-salé, de saveur délicate et raffinée. C’est un plat simple et vite fait, la sauce peut même être préparée à l’avance et réchauffée, il restera à enfourner le filet un peu avant de servir

Filet mignon de porc au miel, citron et sésame

 

Pour 3 à 4 personnes :

1 filet mignon de porc (  600/700 g )
2 citrons
150 g de crème liquide
3 CS miel liquide
2 CS graines sésame blanc
15 branches romarin
40 g chèvre affiné

Laver, effeuiller et hacher le romarin.
Dans un bol, mélanger le romarin avec le miel et le sésame et juste un peu du jus de citron pour détendre.
Badigeonner le filet mignon avec le mélange.
Déposer le filet dans un plat et faire cuire
au four à 220 °C pendant ¼ h, retourner le filet, laisser cuire encore 5 min. Surveiller
la caramélisation.
Au bout des 20 min, ajouter le jus de citron, couvrir
d’une feuille d’alu, baisser la température du four à 180 °C et poursuivre la
cuisson pendant 15 à 20 min.
Pendant la cuisson du filet, préparer la sauce : couper
en morceaux le chèvre, ajouter à la crème. Porter à
petite ébullition, fouetter pour homogénéiser. Maintenir au chaud.
Le filet étant cuit, le laisser reposer au chaud sous alu,
récupérer le jus et l’ajouter à la sauce, déglacer le plat de cuisson avec le
jus du 2è citron, ajouter à la sauce. Laisser bouillir un peu jusqu’à
bonne consistance.
Découper le filet, servir avec du riz basmati et la sauce.

Accompagner d’endives caramélisées : émincer les endives, les cuire à feu vif dans un peu de beurre et faire caraméliser en fin de cuisson avec 1CS de sucre roux.

Très bien aussi avec des asperges sauvages  dont c’est bientôt la saison : raccourcir les queues, les cuire 4 min à la poêle, en réserver un peu pour la déco et ajouter les pointes des autres à la sauce.

Vin : rouge : Ladoix : pas mal

        blanc : Meursault : accord parfait à notre goût

Mon hachis parmentier

Lorsque je cuis une langue, j’y ajoute toujours un morceau de basse côte de boeuf. Je congèle ensuite la viande cuite ainsi qu’un peu de bouillon en prévision d’un hachis parmentier. Cette viande n’est pas gélatineuse, mais pas sèche non plus, elle donne avec la purée un plat très moelleux.

Hachis parmentier

(vivement que les beaux jours arrivent pour faire des photos avec de vraies couleurs !)

Pour 4 à 5 personnes :

1 kg (cru) de basse côte de boeuf, que l’on aura cuit dans un pot-au-feu
1,5 kg de pommes de terre à chair farineuse
5 échalotes
persil
muscade râpée
lait
bouillon du pot-au-feu
beurre

Cuire les pommes de terre non pelées à l’eau salée, puis les peler et les écraser au presse-purée. Ajouter un peu de beurre, sel, poivre, muscade et ajuster la consistance avec du lait. Elle ne doit pas être compacte, mais assez consistante tout de même.
Hacher la viande au hachoir électrique, ajouter les échalotes finement émincées, du persil, sel, poivre. Ajouter du bouillon pour obtenir un mélange moelleux.

Disposer dans un plat à gratin une couche de purée, puis une couche de viande et enfin une couche de purée.
Réchauffer au four et laisser dorer un peu la surface ; compter environ 1/2 h à 200°C.

Il en reste une petite part si vous voulez, je vous la laisse car moi je pars en vacances.

Veau à la moutarde violette

J’aime beaucoup cuisiner le jarret de veau en tranches. D’abord parce que comme tous les plats en sauce, on démarre la cuisson quelques heures avant ou même la veille, et ensuite ça cuit tout seul. Mais aussi parce que cette viande est très moelleuse et fondante et enfin il y a des amateurs de moelle à la maison !
Ici, le jarret est cuit dans un bouillon, qui sert ensuite à confectionner la sauce. celle-ci sera liée avec de la moutarde de Brive, qui lui donne une belle couleur et une consistance très onctueuse. Le goût piquant de la moutarde reste discret, c’est plutôt son côté  » vineux » qui l’emporte et relève agréablement la sauce.

Jarret de veau à la moutarde violette

Pour 4 personnes :

4 tranches de jarret de veau
1 oignon
2 carottes
2 navets
2 CS de moutarde violette ( de Brive )
25 g de beurre
huile d’olive
bouquet garni ( thym, laurier, vert de poireau )

Faire revenir les tranches de jarret à l’huile d’olive dans une cocotte.
Couper l’oignon en 4, séparer les couches et ajouter à la viande, laisser dorer.
Mouiller à hauteur d’eau ( 1L ), ajouter le bouquet garni et laisser cuire à couvert.
Au bout d’1 h de cuisson, ajouter carottes et navets ( je m’étais amusée à les tailler en forme d’olives ).
Cuire encore 1 h, vérifier la cuisson des légumes, prolonger si nécessaire.
Un peu avant de servir, prélever 3 à 4 louches du bouillon, réduire de moitié, ajouter la moutarde, mélanger au fouet à main, ajouter le beurre, fouetter à nouveau.
Laisser réduire jusqu’à bonne consistance. Servir avec la viande et les légumes.

Je congèle le reste de bouillon qui me sert alors de fond de sauce pour d’autres préparations.

J’ai préparé le même genre de plat dernièrement pour mes collègues anglais et finlandais, mais avec de l’épaule de veau. Je ne savais pas si la moelle aurait été appréciée …
En voici les modifications par rapport au jarret, sans photo malheureusement !

Sauté de veau aux figues et à la moutarde violette

Après avoir fait revenir les morceaux d’épaule, je les ai cuits dans 1/2 L de bouillon de jarret de veau ( en réserve justement au congélateur ).
Je n’ai pas mis de légumes, mais j’ai ajouté dans la sauce une fois terminée des champignons revenus avec des échalotes.
J’ai servi la viande avec des figues fraîches rôties à la poêle, du riz basmati et la sauce.

Potje vleesch

Le potje vleesch est une spécialité de la région dunkerquoise. Je ne suis pas native de Dunkerque, mais j’y ai passé toute mon enfance et mon adolescence et j’ai eu l’occasion de goûter et d’apprécier ce plat … à la cantine !!
La recette que je vous propose est celle d’une copine, vraie dunkerquoise, elle !

Potje vleesch

A préparer idéalement 2 jours avant.
Le voici pas encore pris en gelée :

Les ingrédients :

viandes : du poulet, du lapin, du veau ( épaule par exemple ) et du lard frais. pas de quantités précises, mais poulet et lapin en quantités voisines, veau et lard en plus petites quantités.
1 ou 2 oignons, thym, laurier, sel, poivre
vin blanc

Couper poulet et lapin en morceaux ( sans désosser ), le veau et le lard découenné en gros dés.
Emincer les oignons.
Dans une grande terrine, disposer une couche de poulet et de lapin, ajouter du veau et du lard dans les espaces vides.
Parsemer d’oignon, thym, laurier, sel et poivre.
Poursuivre ainsi par couches, terminer par la couenne du lard.
Ajouter le vin blanc jusqu’à hauteur des viandes.
Couvrir et laisser mariner au frais environ 24 h.

Le lendemain, cuire à couvert au four à 150°C pendant environ 4h.
Laisser refroidir, puis mettre au frais : le jus va prendre en gelée.

Servir froid, avec une salade verte et des frites.

Ainsi préparées, les viandes sont très goûteuses et moelleuses, la gelée est fine et agréable.

Boeuf en croûte, figues et girolles

Ce week-end, on a fêté l’anniversaire d’un de nos fils. Le plus compliqué pour moi est toujours de trouver le plat. Ici, j’ai procédé par élimination de tout ce qui ne correspondait pas aux goûts des uns et des autres ( on était 10 ! ) et voilà comment j’en suis arrivée au rôti de boeuf. Mais je voulais le présenter de façon un peu originale, je l’ai donc cuit enveloppé dans une pâte feuilletée. Et je n’ai pas résisté aux figues, peut-être les dernières de la saison…

Rôti de boeuf en croûte, figues et girolles

Pour 10 personnes :

rôti de boeuf ( j’en avais prévu deux petits plutôt qu’un grand )
pâte feuilletée ( compter 400 à 500 g pour un rôti )
1 jaune d’oeuf
une quinzaine de figues
500 g girolles

pour la sauce :
1/2 bouteille vin rouge
même volume de bouillon de jarret de veau ( maison ) ou fond de veau
100 g beurre

La veille :

Préparer la sauce : dans une casserole, mélanger le fond de veau et le
vin rouge. Faire réduire pendant environ 1h1/2.

Faire revenir le rôti dans une cocotte avec un peu d’huile. Lorsqu’il est bien coloré sur toutes les faces, le laisser refroidir sur une grille, puis l’emballer dans plusieurs épaisseurs d’essuie-tout et dans du papier alu. Réserver au frais.
Déglacer la cocotte avec un peu d’eau et porter à ébulliion tout en grattant pour récupérer les sucs, que l’on pourra ajouter à la sauce.

Le jour même :

Etaler la pâte en un rectangle suffisammant grand pour emballer le rôti. Poivrer le rôti et le poser au centre.
Rabattre la pâte sur la longueur du rôti en faisant superposer les bords sur quelques centimètres et en badigeonnant de jaune d’oeuf battu les parties à souder.
Refermer les côtés en coupant en peu de pâte pour éviter les surépaisseurs. Retourner l’ensemble.
Etaler le jaune d’oeuf sur toute la surface.
Découper des formes à l’aide d’un emporte-pièce dans les chutes de pâte. Les poser sur le rôti enveloppé et les dorer aussi avec le jaune d’oeuf. Réserver.

Nettoyer soigneusement les girolles, les couper si elles sont grosses.
Les faire cuire à la poêle dans un peu de beurre. Récupérer le jus
rendu par les champignons et l’ajouter à la sauce mise à réchauffer et à réduire encore si nécessaire.

Couper les figues en deux, les faire cuire à la poêle à feu vif jusqu’à obtenir un jus sirupeux, que l’on peut également ajouter à la sauce.

Préchauffer le four à 220°C, cuire le rôti en croûte pendant 25 minutes. Réduire un peu la température si la pâte colore trop. Laisser reposer le rôti une dizaine de minutes avant de le découper : au couteau électrique, c’est plus facile.

Terminer la sauce en ajoutant le beurre par petites quantités tout en fouettant.
Assaisonner de sel et poivre.
J’ai servi le tout avec des pâtes fraîches.

Vin : Philippe a choisi un St-Emilion Grand Cru 1992

Et pour terminer, un petit aperçu du dessert, dont la recette est à venir après quelques jours de vacances au bord de mer.

Côtes d’agneau marinées et polenta

Comme j’hésitais entre les 2 sans me décider, ce sera aujourd’hui deux recettes. En fait, la base est la même, ce sont les épices et autres qui varient.
Dans les deux cas : faire mariner les côtes pendant
environ 1h dans un jus parfumé, puis les griller à la poêle et déglacer avec la
marinade.
Cuire la polenta  à l’avance
selon les indications du paquet ( je compte 40 g par personne ), en y ajoutant
les ingrédients correspondant à la recette. Ici deux possibilités pour la présentation finale :  

  • Soit l’étaler sur une plaque de cuisson antiadhésive et
    laisser refroidir pour que la polenta prenne une consistance bien compacte,
    puis découper en carrés, losanges ou triangles, badigeonner d’huile d’olive au pinceau et faire dorer sous le gril du
    four 5 à 10 min de chaque côté : c’est la présentation de la 1ère recette. Je la trouve plus jolie et la polenta est ainsi plus croustillante.
  • Soit verser dans des moules dont le fond est tapissé de
    papier cuisson ( ou des moules flexipan ) et passer au four chaud une dizaine de minutes, puis démouler dans les assiettes : c’est ainsi que j’ai procédé pour la 2ème recette. 

Côtes marinées au citron, polenta aux tomates séchées,
olives noires et parmesan

Le citron apporte de la fraîcheur au plat, la polenta est
bien parfumée.

Marinade ( pour 6 côtes ) : jus d’1 citron, 2CS huile d’olive,
feuilles de menthe ciselées, graines et poudre de cumin

Polenta : tomates séchées et olives noires coupées en
dés, parmesan râpé

Côtes marinées au miel et gingembre, polenta à l’orange

Moins classique avec son côté salé-sucré, c’est celle que je
préfère pour la marinade.

Marinade ( pour 6 côtes ) : 25 g de gingembre râpé, 1CS
sauce soja, jus d’1 orange, 2 CS miel

Polenta : curry, parmesan râpé.

J’utilise également cette marinade en plus grande quantité pour cuire des travers de porc au barbecue.