Gratin de crozets aux St-Jacques et au curry

Ce gratin est délicieux ! Ma crainte était que les St-Jacques continuent de cuire au four, mais non, elles y restent moelleuses. Le fumet est facultatif, mais il parfume bien les crozets.

Merci Sarah pour cette idée d’association crozets-St-Jacques dont tu m’avais parlé il y a quelque temps déjà, je regrette seulement de ne pas l’avoir testé avant !

Gratin de crozets aux St-Jacques et au curry


Pour 3 gratins :
10 coquilles St-Jacques (demander à votre poissonnier de récupérer noix et barbes).
150 g de crozets nature ou au sarrasin
10 cL de crème
10 cL de vin blanc
1 à 2 CC de curry en poudre
garniture aromatique (oignon, carotte, poireau, thym, laurier)
beaufort
sel, poivre
beurre

Préparer le fumet de St-Jacques :
Bien rincer les barbes sous l’eau courante, les mettre dans une casserole avec la garniture aromatique et couvrir largement d’eau froide.
Cuire à couvert et à petite ébullition pendant 20 min, puis chinoiser.
Prélever 10 cL de fumet pour la sauce, congeler le reste.

Cuire les crozets à l’eau bouillante salée pendant 20 min, puis égoutter.
Faire dorer avec un peu de beurre les noix de St-Jacques 1 à 2 min de chaque côté, saler, réserver, déglacer la poêle avec le vin blanc.
Verser le vin dans une petite casserole, ajouter le fumet (10 cL)  et faire réduire pendant 1/4 h. 
Ajouter la crème et le curry, laisser encore réduire pour obtenir une sauce assez épaisse, qui enrobera bien les crozets, saler et poivrer.
Couper les noix de St-Jacques en 4, les mélanger avec la sauce, le beaufort coupé en fines lamelles et les crozets.
Répartir dans 3 plats à four individuels, parsemer de beaufort râpé et mettre au four préchauffé à 200°C le temps de gratiner.
(J’ai séparé le corail des noix et je l’ai mis sur le dessus pour la couleur)

Vin : Pernand-Vergelesses.

Langoustines au coulis de poivron épicé, risotto à la menthe

Une fois n’est pas coutume, je suis partie au marché sans avoir ébauché mon menu de la semaine, j’ai donc acheté selon mon inspiration et c’est seulement une fois revenue à la maison, que j’ai cherché comment je pourrais cuisiner ces langoustines. Je les ai accompagnées d’un coulis de poivron et, comme elles étaient crues, j’en ai profité pour préparer un fumet avec lequel j’ai cuit du riz : au final, une assiette très goûteuse que l’on a bien appréciée et qui a constitué notre plat.

Langoustines au coulis de poivron épicé, risotto à la menthe

Pour 2 personnes :

10 langoustines crues
1/2 + 1/4 poivron rouge
garniture aromatique pour fumet (oignon, ail, carotte, poireau, tomate, fenouil, laurier, thym)
1 oignon
125 g de riz (arborio ou portugais)
menthe fraîche
huile d’olive
piment d’espelette
sel, poivre

Réserver deux langoustines entières, puis détacher les têtes des autres  et décortiquer les queues : couper
chaque anneau aux ciseaux, puis l’écarter pour libérer la chair.
Retirer le boyau noir en incisant le dos côté queue avec un petit couteau.
Arroser les queues d’huile d’olive et réserver au frais.

Préparer le fumet : faire revenir les têtes, les pinces et les
carapaces à l’huile d’olive tout en les écrasant grossièrement, ajouter
la garniture aromatique, saler très légèrement.
Mouiller à hauteur d’eau froide, laisser cuire à petits bouillons et à couvert pendant 20 min, puis chinoiser en pressant bien.

Pour le coulis : couper le poivron en 4, ôter les parties blanches et les graines, puis
déposer les quartiers côté peau au-dessus, sous le gril du four jusqu’à
ce que la peau noircisse.
Sortir du four et envelopper pour quelques minutes dans du papier alu, puis ôter la peau.
Cuire la moitié du poivron dans quelques CS de fumet de langoustines
jusqu’à ce qu’il soit bien tendre. Mixer et assaisonner de sel et d’un
peu de piment d’Espelette : goûter, le piment ne doit pas dominer, mais
juste relever un peu la saveur du poivron.

Préparer le risotto : faire revenir l’oignon et le quart de poivron
émincés dans un peu d’huile d’olive, ajouter le riz, laisser revenir
encore, les grains deviennent translucides. Ajouter la menthe ciselée, du sel,
puis un peu de fumet, cuire à couvert, rajouter du fumet au fur et à
mesure qu’il est absorbé jusqu’à cuisson complète du riz (environ 20
min).

Cuire les langoustines à la poêle dans un peu d’huile : d’abord les langoustines entières, au bout de 2 min, ajouter les queues, laisser colorer 3 min, retourner et cuire encore 1 min.
Servir avec le coulis de poivron réchauffé et le risotto.

Le reste de fumet peut être congelé pour d’autres utilisations.

Vin : Sancerre

St-Jacques au confit d’échalotes au coquelicot

Ce matin, je ne savais pas encore ce que j’allais préparer pour déjeuner, alors un petit tour au congélateur m’a permis de retrouver quelques noix de St-Jacques congelées cet hiver. Restait à savoir comment les accommoder? Un petit footing m’a permis de trouver l’inspiration : des échalotes et du vin de coquelicot devraient bien s’accorder avec la saveur légèrement sucrée des St-Jacques. Et effectivement, c’était une bien belle association qui nous a beaucoup plu : les saveurs délicates et subtiles en font une entrée raffinée. Et en plus, c’était vite préparé !

St-Jacques au confit d’échalotes au coquelicot

Pour 2 personnes :

6 noix de St-Jacques
125 g d’échalotes (6 moyennes)
10 cL de vin de coquelicot : voir recette ici
beurre
sel

Préparer le confit d’échalotes :
Emincer finement les échalotes, puis les cuire à feu doux dans un peu de beurre jusqu’à ce qu’elles soient transparentes.
Ajouter le vin de coquelicot et laisser réduire toujours à feu doux, presque totalement pendant environ 1/4 h, saler.
Poêler les noix de St-Jacques à feu vif avec un peu de beurre environ 2 min de chaque côté. Saler.
Servir avec le confit d’échalotes.

Vin : le côté floral de la recette a conduit Philippe a choisir un Condrieu (Côtes du Rhône septentrional) : pas mal …

Huîtres chaudes sauce aux lardons

C’est l’habitude à la maison : celui qui fête son anniversaire choisit son menu. C’était au tour de Philippe qui a feuilleté livres et magazines pour faire son choix. Ces huîtres ont constitué l’entrée, suivie d’un civet de marcassin ( classique, mais pas très réussi, la viande n’était pas fondante après 3h de cuisson, allez savoir pourquoi … ). Pour terminer, un dessert léger que je vous ai présenté dans un précédent billet, ces sablés aux clémentines.

Cette habitude a l’avantage pour moi de ne pas avoir à chercher quoi faire, et surtout de réaliser des recettes qui n’avaient pas attiré mon attention et donc de faire de belles découvertes.

C’est ainsi que nous avons goûté l’an dernier à même époque les panais, dans une soupe que je refais régulièrement (recette ici).

Voici donc ces huîtres pochées, puis réchauffées en sauce dans leur coquille lutée.
Il s’agit d’une recette du magazine « Cuisine et Vins de France », j’ai modifié la sauce, car je trouvais dommage de ne pas réutiliser l’eau de cuisson des huîtres. Par contre, la prochaine fois, je n’en utiliserai qu’une partie, car la sauce était un tout petit peu trop salée.

Huîtres chaudes sauce aux lardons

Pour 3 personnes :

12 huîtres spéciales n°2
200 g de pâte feuilletée
85 g de lard fumé en tranches fines
2 échalotes
10 cL de vin blanc
5 cL de vinaigre de Champagne ( ou de vin blanc)
20 cL de crème liquide
1 jaune d’oeuf
graines de pavot
beurre

Brosser les huîtres sous l’eau courante, les ouvrir et les détacher de
leur coquille en récupérant l’eau, la filtrer à travers une passoire
très fine.
Tremper les huîtres quelques instants dans l’eau froide salée pour éliminer d’éventuels morceaux de coquille.
Verser l’eau des huîtres dans une casserole, ajouter le vin blanc,
porter une minute à ébullition, ajouter les huîtres et laisser pocher
30 secondes sans bouillir.
Les égoutter, les ébarber aux ciseaux et les replacer dans leurs coquilles calées dans une plaque à four.
Faire revenir sans colorer les échalotes émincées dans une noix de
beurre, ajouter le lard coupé en fins lardons (en réserver 24) et
laisser cuire quelques minutes.
Poivrer (ne pas saler), verser le vinaigre, faire réduire 1 min à feu
vif. Ajouter le jus de cuisson des huîtres, laisser réduire 1/4 h,
ajouter la crème, poursuivre la réduction jusqu’à bonne consistance de
la sauce (environ 1/2h).
Filtrer et laisser tiédir.
Déposer les lardons réservés sur les huîtres, napper d’une CS de sauce et parsemer de graines de pavot.
Etaler la pâte feuilletée et découper des bandes de 2 cm de large.
Remettre les couvercles des huîtres et les fermer hermétiquement (luter) avec une bande de pâte.
Dorer la pâte au jaune d’oeuf et mettre au four préchauffé à 210°C pendant 10 min.
Déposer 4 huîtres par assiette sur un lit de gros sel.

Quelle bonne odeur quand elles arrivent à table !

La sauce a une saveur originale et délicieuse et ne laissez pas la pâte de côté, elle a un délicieux goût iodé !

Avec ce plat raffiné, on a bu un Bourgogne blanc, un Chassagne-Montrachet.

Recette de chef : crème de lentillons aux langoustines

Depuis plusieurs années déjà, la ville d’Epernay, dans le cadre de la manifestation « Habits de lumière », invite une dizaine de chefs de la région à venir réaliser des recettes sur le marché, que l’on peut goûter, accompagnées d’une dégustation de champagne.
Voici une recette proposée,il y a deux ou trois ans,  par le chef étoilé Gilles Goess, du restaurant « la Briqueterie » situé à Moussy, près d’Epernay.

Les lentillons de Champagne constituent une variété de petites lentilles, un peu rosées. Elles sont cultivées traditionnellement en Champagne-Ardenne, elles ont un goût plutôt doux et légèrement sucré.
Dans cette recette, les peaux ont été éliminées en chinoisant la préparation et c’est bien agréable. On profite bien mieux alors du goût des lentilles, relevé par la présence discrète du lard fumé.
Les langoustines font de cette crème un plat raffiné qui pourra constituer une entrée de fête.

Crème de lentillons de la Champagne Ardenne aux langoustines


Pour 3 personnes :

250 g de lentillons
3/4 L de fond de volaille
1 carotte
1 oignon
2 clous de girofle
1 bouquet garni (thym, laurier, queues de persil)
1 gousse d’ail (pas mis, je n’en avais plus)
50 g de lard fumé
20 cL de crème liquide
huile d’olive
6 langoustines crues
sel, poivre

Peler et couper la carotte en rondelles, couper le lard en lardons.
Mettre les lentilles dans une casserole avec la carotte, l’oignon piqué
des clous de girofle, l’ail, le bouquet garni et les lardons. Cuire 40
min, saler un peu avant la fin de la cuisson.
Ajouter la crème, cuire encore 5 min.
Mixer le tout après avoir retiré quelques rondelles de carottes, un peu de lentillons, l’oignon, l’ail et le bouquet garni.
Chinoiser pour obtenir une crème lisse. vérifier l’assaisonnement.
Couper en dés les rondelles de carotte réservées, réchauffer au micro-ondes ainsi que les lentillons mis de côté.
Décortiquer les langoustines en coupant les anneaux aux ciseaux à partir de la queue, puis en écartant avec les doigts.

Les cuire à feu vif 2 min de chaque côté
dans un peu d’huile, puis les couper en deux dans la longueur.
Déposer dans les assiettes : au centre, un peu de lentillons et de
carottes, autour : 4 demi-langoustines. Verser la crème de lentillons
bien chaude.

St-Jacques aux petits légumes safranés, coulis de poivron

Ce n’était pas prévu au menu, mais ne trouvant pas de rouget, lorsque j’ai vu ces premières St-Jacques sur l’étal de mon poissonnier, je n’ai pas hésité. Restait à trouver comment les accommoder, alors un petit tour sur le blog de Mamina, incontournable pour les coquilles et voilà ! C’est sa recette de St-Jacques au safran dont je me suis largement inspirée !
Cette épice parfume délicatement le mélange oignon-poivron et constitue avec le coulis une belle association pour les St-Jacques.

St-Jacques aux petits légumes safranés, coulis de poivron

Pour 4 personnes :

12 noix de St-jacques
2 poivrons rouges
1 gros oignon
huile d’olive
1 pincée de pistils de safran
1 petit verre de vin blanc
beurre

Bien nettoyer les noix, les rincer et les sécher soigneusement.
Faire cuire un poivron entier à la vapeur dans l’autocuiseur pendant 5 min.
Eliminer les pépins et la peau, puis mixer finement la chair. Détendre avec un peu d’eau pour obtenir la consistance voulue, saler et réserver.
Réduire en poudre au mortier et pilon le safran, ajouter 2 CS d’eau chaude, mélanger et laisser infuser.
Faire revenir dans un peu d’huile d’olive l’oignon finement émincé pendant 5 min.
Ajouter le deuxième poivron coupé en petits dés, laisser cuire encore 5 min.
Ajouter l’eau parfumée au safran et le vin blanc, assaisonner et laisser réduire 5 min. Réserver.
Cuire les St-Jacques à feu vif dans un peu de beurre quelques minutes de chaque côté.
Servir avec les légumes safranés et le coulis de poivrons.

J’avais préparé les légumes et le coulis à l’avance : j’ai réchauffé les légumes à feu doux et le coulis dans des mini-ramequins au bain-marie au four. Il restait à cuire les St-Jacques au dernier moment.

Vin : Pernand-Vergelesse : très bon accord avec le poivron et le safran

St-jacques à la julienne de légumes

Cette recette provient d’une fiche de l’ancien magazine « La Bonne Cuisine ». Je la fais régulièrement  et depuis longtemps et elle est toujours très appréciée. J’ai seulement diminué la quantité de beurre pour alléger la sauce et ajouté cette fois quelques langoustines fraîches.
La sauce est particulièrement goûteuse, cela fait une belle entrée pour les fêtes.
Elle peut être en grande partie préparée à l’avance.

St-Jacques à la julienne de légumes


Pour 4 personnes :
16 à 20 noix de St-Jacques
8 queues de langoustines crues ( facultatif )
100 g de carotte ( 1 petite )
100 g d’oignon ( 1 gros )
100 g de champignons de Paris ( 3 à 4 moyens )
4 cL de cognac
4 cL de vin blanc
15 à 20 cL de crème liquide
beurre
sel, poivre

Préparer la julienne de légumes : tailler carotte, champignon et oignon en petits bâtonnets.
Faire revenir dans un peu de beurre la carotte et l’oignon pendant 5 minutes sans colorer, puis ajouter les champignons et laisser cuire encore 2 à 3 minutes.
Saler, poivrer, couvrir et laisser cuire encore environ 5 minutes.
Ajouter la crème et environ 50 g de beurre ( 100 g dans la recette d’origine ), faire réduire à feu vif jusqu’à consistance épaisse. Réserver.
Jusqu’ici, la sauce peut être préparée quelques heures à l’avance.

Un peu avant de servir, mettre les noix de St-Jacques et les queues de langoustines dans une casserole avec une noix de beurre, le cognac et le vin blanc. Couvrir et cuire 2 minutes ( pas plus ) à partir de l’ébullition.
Réserver les St-jacques et langoustines au chaud, ajouter leur jus de cuisson à la julienne de légumes réchauffée et laisser encore réduire un peu si nécessaire.
Remettre enfin les St-Jacques et les langoustines dans la sauce et réchauffer doucement sans bouillir.

Vin : un Chassagne-Montrachet ( Bourgogne )

St-Jacques à la fondue de tomates

Je vous ai parlé dernièrement de collègues anglais et finlandais venus passer quelques jours à Epernay dans le cadre du travail et venus passer une soirée à la maison.
Il me fallait choisir un menu où quasiment tout pouvait être préparé d’avance, car on passait la journée ensemble et j’arrivais donc à la maison en même temps qu’eux.
J’ai donc choisi des St-Jacques, car la sauce d’accompagnement n’avait plus qu’à être réchauffée et les noix de St-Jacques poêlées rapidement.
Même chose ensuite, j’avais préparé un plat en sauce qu’il suffisait également de réchauffer : un sauté de veau sauce à la moutarde de Brive, restait à cuire le riz.
Et en dessert, c’est le plus facile : une tarte poires et amandes faite bien sûr à l’avance.

Un peu stressée ce jour-là, j’en ai oublié de faire des photos, celles que je mets correspondent à la même recette mais servie en plat une autre fois, d’où la présence des pâtes fraîches !!

St-Jacques à la fondue de tomates

Pour 8 personnes :

32 noix de St-Jacques ( 4 par personne pour une entrée )
8 tomates
4 échalotes
1 gousse d’ail
bouquet garni ( thym, laurier, persil, basilic )
beurre : 100 g + un peu pour la cuisson des échalotes et des noix
persil haché
basilic

Préparer la fondue de tomates :
Faire revenir les échalotes émincées dans un peu de beurre, laisser fondre sans colorer.
Peler et épépiner les tomates, les couper en dés, ajouter aux échalotes avec sel, poivre, bouquet garni, gousse d’ail écrasée, laisser réduire environ 1/2 heure selon le jus rendu par les tomates.

Faire dorer les noix de St-Jacques dans un peu de beurre bien chaud, laisser cuire quelques minutes, pas trop pour qu’elles restent bien tendres.
Ajouter la fondue de tomates (après avoir retiré le bouquet garni et la gousse d’ail), 100 g de beurre ramolli coupé en morceaux et le persil haché. Bien mélanger et maintenir au chaud sans faire bouillir le temps que le beurre soit fondu.
Répartir dans les assiettes et parsemer de basilic ou de persil.

Servies en entrée, j’avais ajouté pour présenter agréablement l’assiette un cordon de coulis de poivron jaune ( 1 poivron jaune pelé et mixé avec 1 CS de crème et du safran ).

Poêlée de crevettes fraîches

Il y a une dizaine de jours, faisant mon marché comme à l’habitude, je vois sur l’étal du poissonnier des crevettes toutes frétillantes. Ce n’est pas souvent que l’on peut en trouver, aussi j’en ai acheté un peu sans trop savoir comment j’allais les cuisiner.

De retour à la maison, je me suis souvenue d’un billet récent de Birgit du blog Cooking Out, et j’ai suivi sa recette que je vous redonne, j’ai simplement adapté les proportions pour les servir à l’apéritif.

Poêlée de crevettes vivantes

Pour 6 petits ramequins à l’apéritif :

300 g de crevettes vivantes
huile d’olive
2 échalotes
persil
2 CS de whisky
piment d’Espelette
sel de Guérande

Faire revenir l’échalote ciselée et le persil haché dans une poêle avec un peu d’huile d’olive.
Ajouter les crevettes vivantes et les cuire à feu vif jusqu’à ce qu’elles soient bien colorées.
Verser le whisky préalablement chauffé sur les crevettes et flamber.
Ajouter une pincée de piment d’Espelette et du sel de Guérande.
Chauffer encore un peu pour réduire le whisky.
Servir bien chaud.

Birgit a raison : il ne faut surtout pas laisser l’occasion de les cuisiner, rien à voir avec les crevettes cuites que l’on peut trouver habituellement : celles-ci sont très moelleuses et vraiment très savoureuses !

Quand je n’ai plus qu’à mettre les pieds sous la table …

Eh oui, il arrive que Mon Autre, comme l’appelle Dorian, vienne dans Ma cuisine.

En fait, il y est même tous les soirs pour la vaisselle !

Parfois aussi, au bout de quelques heures passées en cuisine, mes plans de travail débordent de partout, les casseroles sales s’accumulent, le lave-vaisselle est à vider, alors Sa main vient efficacement rendre ma cuisine nickel, pendant que je m’en vais faire autre chose. On me dit organisée et pourtant j’ai tendance à ne pas ranger ou nettoyer au fur et à mesure, jusqu’au moment où je ne peux plus faire autrement ! Mais avec le temps je m’améliore ! si, si !! même s’IL n’en est pas persuadé.

IL cuisine aussi volontiers de temps en temps. Quand je travaille le samedi matin, je rentre à midi et demi et là, tout est prêt et même un petit apéro est servi … le week-end commence bien !

Donc chez nous, semble-t-il , tout se passe bien, on cuisine tous les deux, aahhh non !!! c’est là que ça ne va plus !! dans la cuisine, c’est l’un OU l’Autre,  les deux en même temps, c’est …  LUI : « tu es sur mon passage » ou « j’ai justement besoin  de cette casserole » ou « je ne peux rien faire, je n’ai pas la place ! »  moi : « attention, tu mets de l’eau par terre » ou « regarde, ça dégouline le long du meuble ! »  Alors la solution, c’est chacun son tour dans la cuisine, l’autre s’active ailleurs et tout va bien mieux comme ça !

Et le week-end dernier, pour mon anniversaire, IL m’a proposé de préparer le repas ( sauf le dessert, la pâtisserie c’est pas son truc ). J’ai choisi le menu et … j’ai laissé faire.
Pas si facile ! J’ai pointé mon nez à plusieurs reprises « tu ne veux pas un coup de main ? » « je peux faire quelque chose ? » mais toujours la même réponse « Mais non, je m’occupe de tout ! » J’ai quand même pu prendre quelques photos et LE voici à l’oeuvre, en train de dresser les assiettes :

Et voilà le résultat final :

une Verrine fraîcheur, inspirée de la recette de Lucile

 

Des tomates cerise ( pelées s’il vous plaît !, sauf celle pour la déco ), des boules ( faites à la cuillère parisienne ) de melon, concombre, kiwi et aussi de mozzarella ( là, apparemment ça se complique, la consistance ne semble pas s’y prêter, et IL conseille plutôt de couper des cubes ), le tout assaisonné d’huile d’olive, sel, poivre et basilic et réservé au frais.

Un peu de vinaigre balsamique au moment de servir et voilà une entrée très sympathique, colorée, légère et pleine de saveurs qu’IL a accompagnée d’un Sancerre et IL me commente : un Bordeaux cépage Sauvignon ( Graves, .. ) conviendrait aussi très bien.

Lucile met aussi des boules de pastèque, qui doivent rajouter encore de la couleur et de la fraîcheur, pour les chaudes journées … à venir, je l’espère !!

Et ensuite, des St-jacques et langoustines à la vanille et menthe fraîche

Une recette d’une fiche de l’ancien magazine  » La bonne cuisine », initialement sans St-Jacques, j’en avais encore dans le congélateur que j’avais achetées fraîches cet hiver.

Pour 3 personnes :

12 langoustines
300 g noix de St-Jacques
1 gousse de vanille
feuilles de menthe fraîche
1 oignon
1 carotte
vert de poireau
2 échalotes
bouquet garni ( thym, laurier, persil )
2 CS vin blanc
100 g beurre
huile
sel, poivre

Décortiquer les langoustines à cru, retirer le boyau noir en
incisant légèrement le dessus des queues. Réserver.
Préparer un fumet : concasser les têtes et les pinces
des langoustines et les faire revenir quelques minutes dans un peu d’huile.
Ajouter la carotte en dés, l’oignon et les échalotes
émincés, laisser revenir en remuant.
Ajouter le vert de poireau, le bouquet garni, mouiller à
hauteur d’eau, porter à ébullition et laisser cuire sans couvrir pendant 25
minutes. Chinoiser.
Prélever la moitié du jus et le faire réduire pour qu’il
n’en reste que quelques cuillerées à soupe ( Son commentaire : il n’avait pas autant réduit, et la sauce était un peu trop liquide ). Le restant peut être congelé pour
une autre utilisation.
Ouvrir la gousse de vanille et récupérer les graines.
Faire revenir les queues de langoustines dans une poêle avec
un peu d’huile pendant 1 à 2 minutes, réserver au chaud.
Faire revenir de même les noix de St-Jacques quelques
minutes, réserver au chaud.
Déglacer la poêle avec le vin blanc, mouiller avec le fumet
réduit, ajouter les graines de vanille et incorporer peu à peu le beurre par
petits morceaux en fouettant : la sauce ne doit plus bouillir.
Répartir dans les assiettes les langoustines et St-Jacques
réservées, verser un peu de sauce et parsemer de menthe ciselée.
( elle n’apparaît pas sur la photo car oubliée, IL l’a mise après ).

Une belle association avec la vanille.

 

IL nous a servi cette assiette avec un Chassagne- Montrachet, dont les arômes se mariaient particulièrement bien avec la vanille.

Un petit mot sur le dessert, que j’avais trouvé sur La Tartine Gourmande : des tartelettes à la rhubarbe gingembrée et vanillée

servies avec un Beaumes-de-Venise moelleux : irrésistible !! encore une bien belle association.

Merci à TOI pour cette belle soirée !!