Rillettes de thon

Un bout de feuille retrouvé parmi toutes les recettes qui attendent d’être testées, quelques ingrédients notés à la va-vite : il s’agit sans doute d’une recette entendue à la radio il y a bien longtemps… j’ai testé en recherchant les quantités qui donnaient un résultat satisfaisant et voilà cette recette de rillettes de thon, que j’ai servies lors d’un buffet, mais aussi pour un repas du soir avec du bon pain et de la salade.

Rillettes de thon

Pour 2 ramequins :

140 g de thon au naturel (poids égoutté)
2 grands carrés frais Gervais
1 CS de ricotta
jus de citron
piment d’espelette
poivre
baies roses

Egoutter le thon et l’émietter à la fourchette.
Ajouter les carrés Gervais et la ricotta, bien mélanger jusqu’à obtenir une consistance de rillettes.
Relever avec un peu de piment d’Espelette et de poivre.
Ajouter un filet de jus de citron.
Réserver au frais jusqu’au moment de servir.
Ajouter quelques baies roses pour la présentation.

Ces rillettes sont vite faites et elles peuvent se préparer 1 ou 2 jours à l’avance.
La ricotta est facultative, mais elle apporte du moelleux.

Bonbon croustillant de rouget à l’aubergine, fondue de tomates

Je me demandais comment utiliser le reste de pâte à filo entamée le week-end dernier et, en cherchant autre chose dans le congélateur, j’ai trouvé 3 filets de rougets. Et voilà, restait à trouver un légume avec lequel les associer pour en faire des aumonières avec la pâte à filo. J’aime bien les « légumes du sud » avec le rouget et j’ai donc choisi l’aubergine pour son côté fondant.
Et au moment de monter les aumonières, j’ai changé d’avis, j’ai plutôt gardé la forme des filets de poisson et les aumônières sont ainsi devenues des rouleaux évoquant les bonbons.

Au final, une petite entrée savoureuse, légère, un extérieur croustillant qui contraste avec la garniture très fondante.

Bonbon croustillant de rouget à l’aubergine, fondue de tomates

Pour 3 personnes :

1 petite aubergine
3 filets de rouget
500 g de tomates
3 feuilles de filo
1 CS d’huile d’olive
1 CS de vinaigre balsamique
thym, laurier
quelques branches de romarin
quelques brins de ciboulette
beurre

Couper l’aubergine en petits dés sans la peler. Saler, mélanger et laisser en attente quelques minutes le temps que l’aubergine rende un peu d’eau. Ceci permet de cuire l’aubergine sans matière grasse qu’elle a tendance à pomper généreusement !
Ajouter les feuilles de romarin ciselées et cuire à feu doux et à couvert, en remuant de temps en temps jusqu’à ce que les dés d’aubergine soient fondants (environ 20 min).
Ajouter en fin de cuisson l’huile d’olive et le vinaigre balsamique.
Peler et épépiner les tomates, couper en dés, ajouter sel, poivre,thym effeuillé et feuille de laurier. Cuire à découvert environ 1/4 h.
Saler et poivrer les filets de rougets sur les deux faces.
Préparer ensuite les bonbons un par un, en sortant une feuille de filo à la fois, car elle sèche très vite.
Fondre une noix de beurre.
Etaler une feuille de filo, la couper en deux dans la largeur. Beurrer les deux moitiés au pinceau.
Les superposer en les décalant un peu pour avoir 2 couches pour la garniture et une seule couche pour les bords à tortiller.
Déposer un filet côté peau sur la pâte, recouvrir de compotée d’aubergine.
Replier la pâte sur la garniture et continuer à rouler.
Resserrer la pâte aux extrémités du bonbon et nouer avec un brin de ciboulette de chaque côté.
Enduire de beurre fondu.
Déposer sur une plaque à four antiadhésive.

Cuire au four à 220°C pendant 4 min, puis 175°C peandant 5 min.
Servir avec la fondue de tomates et une vinaigrette huile d’olive-vinaigre balsamique..

Caillettes de foie

Depuis le temps que je voulais en faire, je me suis enfin décidée à sortir la recette mise de côté et samedi dernier, je suis partie au marché avec la liste des ingrédients nécessaires.
Pour les viandes, le magazine indiquait autant de foie de porc que de lard gras, mais sur les conseils de mon charcutier, j’ai remplacé le lard gras par de la gorge de porc et j’ai modifié les proportions.
Pour le reste, j’ai suivi la recette et j’ai fait 7 caillettes. 
Ce n’est pas compliqué du tout, mais il faut tout de même disposer d’un bon hachoir.

Caillettes de foie

400 g de foie de porc
800 g de gorge de porc
1 belle poignée d’épinards ( ou de feuilles de blettes )
1 branche de thym
1 feuille de laurier
sel, poivre, 4 épices
bouillon ( j’avais du bouillon de jarret de veau au congélateur )
crépine

Equeuter les épinards, les laver, les cuire 2 à 3 min à l’eau bouillante,  les égoutter, puis les presser dans les mains pour éliminer un maximum d’eau.
Les hacher grossièrement au couteau.
Faire tremper la crépine dans l’eau tiède pour l’assouplir.
Passer le foie et la gorge au hachoir à grosse grille.
Ajouter les épinards, sel, poivre et 4 épices.
Vérifier l’assaisonnement en goûtant à cru ( ce que j’ai fait ) ou en cuisant une toute petite quantité à la poêle.
Essorer la crépine, puis l’étaler.
Déposer une grosse CS de hachis sur la crépine, découper la crépine de sorte à pouvoir ensuite la refermer sur la préparation.
Poursuivre ainsi jusqu’à épuisement du hachis.
Ranger les caillettes côte à côte dans un plat à four. Arroser avec le bouillon jusqu’aux 2/3 de la hauteur. Ajouter le thym et le laurier.

Cuire au four à 170°C pendant 1h.
Laisser refroidir, puis mettre au frais.

La maison embaumait pendant la cuisson, mais il nous a fallu attendre le lendemain pour les goûter !

Un bon goût de foie, pas grasses ( je suis contente d’avoir suivi les conseils de mon charcutier ) et surtout très moelleuses !Il leur manquait juste un peu d’assaisonnement : elles auraient pu être un peu plus relevées. 
7 caillettes ! je trouvais que cela faisait beaucoup pour nous deux, mais pas du tout, on n’a eu aucun problème pour finir le plat dans la semaine. Elle sont d’ailleurs meilleures après plusieurs jours.

Bouchées croustillantes de boudin blanc à la moutarde

Le week-end dernier, a eu lieu à Epernay une manifestation, « Habits de lumière »,  organisée par la Ville et quelques maisons de Champagne.
A cette occasion, le samedi matin sur le marché, 12 chefs de la région sont venus présenter chacun une recette mettant en valeur un produit d’un producteur régional. Chaque démonstration est suivie d’une mini-dégustation du plat accompagnée d’un petit verre de Champagne, choisi pour bien s’accorder avec la recette.
Tout cela est bien sympathique, même si on n’a pas très chaud  puisque ça se passe dehors, juste abrités sous un barnum. Mais il faut en profiter de bonne heure, car plus la matinée avance, plus le monde afflue …
Après mes courses matinales au marché, j’ai pu suivre la recette du chef Martial Berthuit, du restaurant « le relais de Reuilly ». Il s’agissait d’une recette à base de boudin blanc, provenant du charcutier d’Epernay Yves Colliaux.
Ayant justement acheté boudin blanc et pommes, j’ai appliqué le soir même …

Bouchées croustillantes de boudin blanc à la moutarde de Reims


Pour 4 personnes :

3 boudins blancs
3 feuilles de pâte à filo ( j’en ai utilisé 2 )
30 g de beurre ( pas mesuré )
30 g de moutarde à l’ancienne de Reims ( ou autre ) ( pas mesuré non plus )

La confection des bouchées avait été faite à l’avance et non devant le
public, j’ai donc fait à ma manière et elles ressemblent bien à celles
présentées par le chef.
Retirer la peau du boudin blanc ( on peut se passer de cette opération, mais ce sera alors moins agréable à manger )
Couper en tronçons d’épaisseur égale au diamètre des boudins.
Faire fondre un peu de beurre et en badigeonner la feuille de filo au pinceau.
Découper des bandes de la largeur des morceaux de boudin.
Y étaler un peu de moutarde.
Envelopper chaque morceau de boudin dans une bande de filo : pour cela, faire un tour de pâte autour du morceau, puis tourner celui-ci d’un quart de tour et faire un nouveau tour de pâte. Bien appuyer pour que la pâte adhère au boudin.

Beurrer l’extérieur de chaque bouchée, réserver jusqu’au moment de servir.
Faire fondre un peu de beurre dans une poêle, y faire dorer les bouchées quelques minutes.

Servir avec une compote de pommes.
Martial Berthuit a ajouté une crème mousseuse à la moutarde préparée à l’aide d’un siphon. N’en ayant pas, j’ai simplement
mélangé un peu de moutarde et de crème : la sauce épaissit rapidement en la chauffant.

J’ai beaucoup aimé la présentation et le contraste entre extérieur croustillant et intérieur moelleux. Les miens étaient moins croustillants, je les laisserai dorer un peu plus longtemps la prochaine fois.

Salade de cailles au parmesan

Voilà une salade qui pourrait constituer une entrée légère pour les fêtes qui approchent. Elle peut être en grande partie préparée la veille et sera terminée au moment de servir.
La recette d’origine provient du chef de cuisine Christophe Blot qui donnait des cours il y a quelques années dans la région. Depuis, je l’ai peu à peu modifiée en fonction de mon inspiration. J’ai gardé le mode de cuisson des cailles qui permet d’obtenir une chair très tendre et moelleuse.

Salade de cailles au parmesan

Pour 4 personnes :

4 cailles
salade : mesclun feuille de chêne ou autre
2 échalotes
vinaigrette
5 à 10 cL de crème liquide
50 à 100 g debeurre
parmesan râpé et en copeaux
quelques figues ( j’en avais congelé un peu avant la fin de la saison )

pour le fond :
1 carotte
1 oignon
bouquet garni : vert de poireau, tiges de persil, thym, laurier …
1/2 L de vin rouge tannique

La veille, découper les cuisses et les filets des cailles. Saler et poivrer.
Mettre un peu de crème dans une plaque à four, y déposer sans superposer les cuisses et filets, côté peau en-dessous. Filmer et réserver au frais jusqu’au lendemain.
Préparer un fond en faisant colorer les carcasses des cailles avec l’oignon et la carotte émincés. Mouiller avec le vin rouge, ajouter le bouquet garni et compléter à hauteur avec de l’eau. Saler légèrement, poivrer et laisser cuire à couvert et à petite ébullition pendant au moins 1 h.
Filtrer et faire bouillir doucement le jus récupéré pour qu’il réduise.

Le jour même, réchauffer la sauce, ajouter le beurre en petits morceaux tout en fouettant et finir de réduire à petite ébullition jusqu’à bonne consistance : il doit en rester seulement quelques cuillères à soupe.
Cuire les cuisses et filets dans leur plat pendant 4 min sous le gril très chaud, retourner les morceaux, cuire encore 4 min.
Assaisonner la salade avec vinaigrette et échalotes émincées.
Déposer la salade sur les assiettes, ajouter 2 filets et 2 cuisses de caille, puis les figues coupées en dés, les copeaux de parmesan. Verser la sauce chaude sur les cailles et parsemer le tour d’assiette de parmesan râpé.

On peut bien sûr remplacer les figues par d’autres ingrédients comme des grains de raisin pelés ou des tomates cerises, et pour une entrée plus festive ajouter des morceaux de foie gras.

Feuilleté aux moules et légumes safranés

J’avais un petit reste de moules qui attendait au congélateur avec son jus de cuisson, alors pour un soir je les ai accompagnées de quelques légumes un peu cachés dans une sauce onctueuse et parfumée au safran, le tout sur un fond de pâte feuilletée.
Celle-ci peut être supprimée si on veut une entrée légère, il suffit alors de servir la garniture dans de petits plats genre cassolettes.

Feuilleté aux moules et légumes safranés



Pour 3 personnes :

300 g de moules cuites et décoquillées ( cela doit représenter environ 750 g de moules crues en coquilles )
10 cL de jus de cuisson des moules
10 cL de crème liquide
un peu de légumes en dés : j’ai mis poivron et aubergine
4 échalotes
2 tomates
thym, laurier
safran
3 carrés de pâte feuilletée

Faire revenir les échalotes hachées dans l’huile d’olive, ajouter les dés de légumes, cuire quelques minutes.
Ajouter les tomates pelées, épépinées et coupées en dés, 1 pincée de safran, thym, laurier. Laisser réduire un peu.
Ajouter le jus de moules et la crème ; laisser réduire jusqu’à bonne consistance. Vérifier l’assaisonnement.
Cuire les carrés de pâte piqués à la fourchette, au four à 200°C pendant environ 1/4 h.
Ajouter les moules à la sauce, laisser réchauffer sans bouillir.
Servir sur les carrés de pâte feuilletée déposés dans les assiettes.
Parsemer de basilic ciselé.

Verrine de coulis de betterave au vin rouge

L’idée m’est d’abord venue d’un coulis chaud à base de betterave pour accompagner un poisson. Du vin et un peu de vinaigre pour atténuer le côté sucré de la betterave.
Puis comme il en restait, j’ai associé le coulis froid à l’oeuf dur pour une petite entrée vite faite. La pointe d’acidité du coulis vient alléger l’oeuf dur. 
J’ai présenté le tout dans une verrine pour mettre en valeur l’association des couleurs ( complémentaires … ).

Verrine de coulis de betterave au vin rouge

Pour le coulis :

1 betterave cuite environ 250 g
20 cL de vin rouge
1 CS de vinaigre de Xérès
1 CC de coriandre en poudre
25 g de beurre
sel

Faire réduire le vin rouge de moitié.
Peler, puis mixer la betterave, la mettre dans une casserole avec le vin réduit, le vinaigre, la coriandre et le sel. Cuire quelques minutes, puis ajouter le beurre et mélanger.
Servir chaud si on veut accompagner un poisson.

Pour 3 petites verrines :

coulis de betterave
2 oeufs durs
un peu de mayonnaise

Verser le coulis froid aux 3/4 dans les verrines.
Mixer finement les oeufs durs, ajouter un peu de mayonnaise selon le goût, pour obtenir une consistance agréable.
Déposer délicatement au-dessus de la betterave. Lisser le dessus.
Réserver au frais jusqu’au moment de servir.
Décorer d’une pointe de coulis de betterave et d’une feuille de basilic ou menthe juste avant de déguster.

Ca y est !

Depuis le temps que j’en parle, aujourd’hui je me lance et me décide à venir partager mes idées de recettes à base le plus souvent d’aliments naturels. Très peu de produits transformés dans mes placards … Si ! bien sûr, il y a de la purée Mousline, des boîtes de sauce tomate mais pas de sauce bolognaise, des haricots en boîte mais pas de cassoulet tout prêt !
Bon, alors la recette ? pour un soir de ce week-end, je cherchais un plat frais et léger car je voulais ensuite faire des beignets de fleurs de courgette ( j’en reparlerai plus tard … ) alors pourquoi pas un gaspacho ?

Gaspacho


Pour 4 personnes :

4 tomates
1 concombre
1 poivron rouge
4 petits oignons nouveaux avec leurs tiges
quelques tranches de pain
Tabasco
sel, poivre
1 CS vinaigre de vin rouge

Peler le concombre et les oignons, épépiner le poivron.
Réserver 1/4 du concombre, 1/4 du poivron et 2 oignons.
Couper le reste en morceaux ainsi que les tomates. Mixer le tout finement, puis passer au tamis.
Ajouter le vinaigre, sel, poivre et quelques gouttes de tabasco selon les goûts.
Ajouter de l’eau froide jusqu’à bonne consistance ( j’en ai mis environ 40 cL )
Réserver au frais pendant quelques heures.
Découper les légumes réservés en petits dés ainsi que le pain et les tiges vertes des oignons.
Chacun ajoutera les dés de légumes et de pain à sa convenance.

Mon mari … bof! pas génial comme expression ! alors … Mon Caviste se fait un plaisir de trouver parmi ses bouteilles précieusement conservées à la cave, celle qui s’harmonise le mieux avec la recette.

Ici, il a choisi un rosé Merlot du Languedoc, p’tit vin sympa, à servir aussi bien frais ( 6°C )

Bon appétit !