Pêches au sirop d’hibiscus, glace coco-hibiscus

C’est une recette largement inspirée du blog de Tiuscha et qui a beaucoup plu : très fruitée, légèrement acidulée et rafraîchissante !
Les fleurs d’hibiscus que j’ai utilisées m’ont été offertes (merci Geneviève), elles viennent du Burkina Faso, on en trouve sur les marchés ou dans les magasins bio.

Pêches au sirop d’hibiscus, glace coco-hibiscus

Pour 4 personnes :

pour les pêches au sirop :
4 pêches ou nectarines
200 mL d’eau
100 g de sucre
3 CS de fleurs d’hibiscus

pour la glace :
200 mL de lait de coco
100 mL de lait
3 CS de fleurs d’hibiscus
65 g de sucre
4 jaunes d’oeuf
jus d’1/2 citron (facultatif)

Préparer les pêches au sirop : porter à ébullition l’eau avec le sucre, y jeter les fleurs d’hibiscus et laisser infuser 10 min.
Peler les pêches (ou les nectarines), les couper en quartiers, ajouter au sirop, laisser refroidir, puis réserver au frais.
Préparer la glace : faire infuser les fleurs dans le mélange bouillant de lait et de lait de coco, jusqu’à refroidissement.
Tiédir à nouveau, fouetter les jaunes d’oeuf avec le sucre, ajouter progressivement le mélange lait-lait de coco filtré tout en fouettant, remettre dans la casserole et faire prendre en mélangeant à feu doux sans faire bouillir. Laisser refroidir.
Si on veut que la glace ait une belle couleur rose plutôt que brune, ajouter peu à peu le jus de citron tout en mélangeant.
Fouetter la crème bien froide, l’incorporer à la crème anglaise et turbiner (n’ayant pas de sorbetière, j’ai fouetté la préparation toutes les 1/2 h jusqu’à ce qu’elle soit prise).
Servir les quartiers de pêche pochée avec un peu de sirop et ajouter une boule de glace.

On a pu déguster avec ce dessert une boisson à l’hibiscus appelée bissap, obtenue par décoction des fleurs avec de la menthe et du sucre : délicieux ! Encore merci Geneviève de nous avoir fait découvrir cette boisson.

Soupe de pêches au muscat et à la lavande

Ca y est : le départ pour les vacances est très proche et il faut donc finir les restes. Des pêches trop avancées pour voyager, un fond de Beaumes-de-Venise, de quoi réaliser vite fait un petit dessert avec quelques fleurs de lavande du jardin.
Je n’ai pas l’habitude de cuisiner ce muscat, préférant le déguster à l’apéro, mais ce soir, c’est champagne, départ en (pré)retraite oblige. Pas le mien, non pas encore…

Cette soupe est très fraîche (je l’ai peu sucrée) et elle est délicatement parfumée.

Soupe de pêches au muscat et à la lavande

Pour 3 personnes :

4 pêches blanches bien mûres
20 cL de muscat de Beaumes-de-Venise
1 CS de miel
une dizaine de belles sommités de fleurs de lavande

Faire chauffer le muscat, couper le feu juste avant l’ébullition et y faire infuser à couvert les fleurs pendant 1/4 h.
Pendant ce temps, peler les pêches. L’opération est facile si elles sont bien mûres. Sinon, les plonger 1 min dans l’eau bouillante, puis les rafraîchir avant de les peler.
Entailler les fruits en 4, ôter le noyau et recouper chaque quartier en 4 tranches.
Placer les morceaux de fruits dans un saladier, verser le miel, puis ajouter le vin filtré. Mélanger délicatement.
Filmer au contact pour éviter l’oxydation des fruits en surface et laisser en attente au frais jusqu’au moment de servir.

Mini-savarins et mousse à l’hibiscus

On m’a offert il y a quelque temps des fleurs d’hibiscus séchées, mais mes premiers essais n’ont pas été très concluants. Je les ai d’abord mises à infuser dans la crème, mais j’ai obtenu un aspect de caillé dû sans doute à l’acidité de la fleur.
J’en ai fait également un sirop que j’ai mélangé à des fraises, mais c’est l’arôme de ces dernières qui a masqué le parfum des fleurs.
Cette fois, je voulais qu’il n’y ait que la fleur pour le goût et pas de lait, ni crème : j’ai donc opté pour une meringue italienne parfumée au sirop d’hibiscus et fixée avec un peu de gélatine comme dans cette neige citronnée.

Mini-savarins et mousse à l’hibiscus


Pour 3 personnes :

pâte à savarin :recette tirée du magazine Thuriès et un peu modifiée.

Avec mes moules de 8 cm de diamètre, j’en ai fait 6, j’en ai congelé 3 pour tester.

10g de levure fraîche de boulanger
4 cL de lait
100 g de farine
1 oeuf
1CS de sucre
20 g de beurre fondu + un peu pour les moules
1 pincée de sel

Dissoudre la levure dans le lait tiède.
Dans un saladier, mélanger la farine, le sucre et le sel.
Ajouter le lait au centre, commencer à incorporer la farine, ajouter l’oeuf battu, mélanger le tout.
Ajouter le beurre fondu, battre 1 min.
Verser dans des petits moules bien beurrés en remplissant jusqu’à mi-hauteur.
Laisser lever dans une pièce à bonne température jusqu’à ce que la pâte monte aux 3/4 du moule (compter 1h 1/2).
Cuire les savarins dans un four préchauffé à 200°C pendant 15 min.
Laisser refroidir et démouler.

Eh oui, Martine et Didier, ils sont plus beaux que la dernière fois ! (où ils avaient lamentablement collé aux moules)

infusion d’hibiscus :
200 mL d’eau
2 belles CS de fleurs d’hibiscus séchées

Faire bouillir l’eau, y jeter les fleurs, laisser infuser 1/2 h et filtrer.

sirop d’hibiscus :
infusion d’hibiscus
50 g de sucre
3 CS de rhum blanc

Réserver 2 CS d’infusion pour la mousse.
Chauffer le reste d’infusion (environ 150 mL) pour y dissoudre le sucre et ajouter le rhum blanc.
Déposer les savarins dans un plat creux en les espaçant un peu car ils vont gonfler.
Les imbiber du sirop chaud. Laisser en attente dans le plat : le sirop sera totalement absorbé.

mousse à l’hibiscus :
1 blanc d’oeuf
1/2 feuille de gélatine
40 g de sucre + 1CC
2 CS d’infusion d’hibiscus

Faire tremper la gélatine dans un bol d’eau froide pendant 10 min.
Monter le blanc d’oeuf en neige, ajouter 1CC de sucre à la fin pour le serrer.
Dans une petite casserole, dissoudre le sucre dans l’infusion d’hibiscus. Porter à ébullition pendant 1 min, ajouter la gélatine essorée, bien la faire dissoudre.
Verser le sirop chaud en filet sur le blanc tout en fouettant à petite vitesse.
Continuer à fouetter jusqu’à ce que la mousse soit froide et bien ferme.
Laisser en attente 1/2 h à température ambiante, le temps que la mousse commence à prendre.

Rem : en versant le sirop sur le blanc d’oeuf en neige, celui-ci prend d’abord une belle couleur rose pâle, puis vire au gris. Il suffit d’ajouter quelques gouttes de jus de citron en fouettant pour retrouver la couleur d’origine (pour les chimistes, sans doute une affaire de pH ?)

Finitions :
Déposer un savarin dans chaque assiette, garnir l’intérieur de mousse à l’hibiscus, réserver au frais.
Au moment de servir, garnir avec quelques petits fruits rouges, du jardin pour moi : groseilles, cassis et fraises des bois.

Vin : on a essayé un muscat d’Alsace et un muscat de Beaumes-de-Venise, vins que l’on apprécie habituellement, mais aucun des deux ne nous a vraiment satisfait pour s’associer aux arômes floraux de ce dessert.

Ail des ours ?

Au week-end du 1er mai, lors d’une balade en forêt avec des amis, nous avons trouvé au bord d’un chemin cette plante à odeur fortement aillée : qu’est-ce que c’est ? personne n’en savait rien. Et voilà que quelques jours plus tard, je la retrouve sur le blog Cuisine Campagne : il s’agissait donc de l’ail des ours.

J’étais curieuse de tester cette plante en cuisine, je suis donc partie en cueillette ce week-end et j’ai testé la pizza de Lilo.
Ce fut une très agréable découverte, surtout pour Philippe qui faisait déjà la moue rien qu’à voir des herbes sauvages dans son assiette. On a beaucoup apprécié leur saveur plus douce que l’ail et qui parfumait délicatement la garniture.

N’hésitez pas à aller voir sur le blog de Lilo si vous voulez en savoir plus sur cette plante, elle en parle très bien.

Pizza à l’ail des ours

Je me suis très largement inspirée de la recette de Lilo : j’ai gardé la même pâte, en divisant les quantités par 2, et pour la garniture, j’ai utilisé ce que j’avais.

Pour 2 personnes :

Pour la pâte :
115 g de farine
65 mL d’eau tiède
1 CS d’huile d’olive
1/2 CC de sel
1/2 sachet de levure de boulanger

Pour la garniture :
crème liquide
1/2 boule de mozzarella de buflonne
chèvre affiné genre crottin
une douzaine de feuilles d’ail des ours lavées et séchées
une douzaine de fleurs d’ail des ours lavées et séchées

Préparer la pâte :
Verser la levure dans l’eau tiède et mélanger.
Sur le plan de travail, mélanger le sel avec la farine, y faire un puits, ajouter au centre l’huile d’olive et l’eau avec la levure.
Mélanger à la main et travailler pendant environ 10 min : la pâte, d’abord collante, devient homogène et souple.
Faire une boule, la déposer dans un saladier, couvrir avec un torchon et laisser lever pendant une heure à 21/22°C.

Préparer la garniture :
Hacher finement les feuilles d’ail des ours, y ajouter les sommités des fleurs.
Couper mozzarella et chèvre en petits dés.
Couper la pâte à pizza en deux, étaler en formant deux disques et les disposer sur une plaque à fourtapissée de papier cuisson.
Verser et étaler un peu de crème sur chaque disque, ajouter les 2/3 d’ail des ours.
Parsemer de dés de fromages, terminer avec l’ail des ours restant.
Cuire au four préchauffé à 210°C pendant 12 à 15 min, jusqu’à ce que le fromage se colore légèrement.
Ajouter un filet d’huile d’olive et servir.

Après cette dégustation, j’ai très envie de tester cette plante sauvage dans d’autres recettes, avant que la saison ne soit terminée ici !

Riz au lait au sucre de violettes

Je suis toujours très attirée par l’utilisation des fleurs en cuisine. J’ai testé il y a peu celles des primevères sauvages, les « coucous ». J’avais lu qu’elles avaient un goût anisé, je les ai mises à macérer dans le lait pendant quelques jours, mais ça n’a rien donné.
Il y a une dizaine de jours en faisant le tour du jardin, je n’ai pas pu résister, je me suis mise à cueillir toutes ces petites violettes qui poussent spontanément dans l’herbe ou au pied des arbustes. Je ne savais pas encore ce que j’allais en faire.

J’ai feuilleté quelques livres de cuisine, mais rien ne m’inspirait. Je les ai alors mixées avec du sucre pour le parfumer, je l’ai gardé en réserve.
Je l’ai finalement utilisé dans ce riz au lait.
J’ai décoré de violettes cristallisées, recette trouvée sur le site « Supertoinette ».
Il ne faut pas s’attendre à un goût très affirmé, on est loin des bonbons à la violette. Si on veut obtenir ce goût, il vaut mieux utiliser du sirop de violette du commerce. Mais tout de même, on retrouve un léger parfum, les fleurs cristallisées sont délicieusement croquantes et la couleur est 100%  naturelle !

Cette recette constituera ma participation au jeu « Cuisiner avec les fleurs de printemps » du blog Un an pour faire son cooking out.

Riz au lait au sucre de violettes


Sucre de violettes :

Cueillir beaucoup de violettes ! j’en ai cueilli une centaine en deux fois, mais ça peut être bien plus !
Les laver en les passant rapidement sous l’eau, les sécher dans un papier absorbant.
Détacher les pétales, les mixer avec un peu de sucre : environ 1CS de sucre pour 50 fleurs.
Le sucre de violettes obtenu est humide : le laisser sécher à l’air libre, puis le conserver dans un petit pot.

Violettes cristallisées :

un peu de blanc d’oeuf
sucre en poudre
fleurs

Laver les fleurs et les sécher comme pour le sucre de violettes.
Tremper chaque fleur dans le blanc d’oeuf, s’aider d’un pinceau pour bien en mettre partout.
Saupoudrer de sucre de tous côtés, poser sur un papier cuisson et laisser sécher à l’air libre.

Pour 2 ramequins de riz au lait :

60 g de riz ( j’ai utilisé du riz portugais Cigala)
20 cL de lait
10 cL de crème
sel
40 g  de sucre de violettes complété avec du sucre

Mettre le riz dans une casserole, couvrir d’eau froide. Chauffer et lorsque l’eau bout, égoutter le riz, bien le rincer, puis l’égoutter à nouveau.
Le remettre dans la casserole avec le lait, la crème et une pincée de sel. Cuire 3/4h à 1 h à feu très doux et à couvert jusqu’à ce que le riz soit très fondant.
Ajouter alors le sucre parfumé ( en garder un peu pour la déco ), mélanger et laisser refroidir.
Lorsque le riz est froid, ajuster la consistance avec un peu de lait et verser dans des ramequins.
Réserver au frais jusqu’au moment de servir.
Décorer au dernier moment de sucre de violette et de violettes cristallisées.

Desserts à la lavande

Pour prolonger un peu l’ambiance vacances et les senteurs provençales, j’avais envie de desserts à la lavande.
J’avais repéré une crème au chocolat chez Mamina, que j’ai donc parfumé aux fleurs de lavande, ainsi que des pêches à la lavande chez Vanessa.

Crème au chocolat noir de Mamina à la lavande

Je n’ai rien changé à la recette de Mamina sinon de remplacer le piment d’Espelette par des fleurs de lavande.

Pour 6 crèmes :

1/2 L lait
3 jaunes d’oeuf
15 g de Maïzena
100 g de chocolat noir
50 g de sucre
1 CS fleurs de lavande

Faire bouillir le lait, puis ajouter la lavande et laisser infuser environ 1/4 h. Ajouter le chocolat en petits morceaux, laisser fondre et remuer pour homogénéiser.
Battre les jaunes avec le sucre, ajouter la Maïzena, verser le lait chaud en mélangeant. Faire cuire jusqu’à épaississement. verser dans des ramequins ou des coupes individuelles, laisser refroidir et réserver au frigo.

Cette crème a une consistance très douce et onctueuse et la lavande vient apporter une note de fraîcheur au chocolat.

Pêches blanches au vin épicé et à la lavande de Vanessa


Vanessa prépare un vin épicé à base de ratafia ou de muscat. N’ayant ni l’un, ni l’autre, j’ai utilisé du Maury.
( Allez voir sa photo, elle est bien plus belle que la mienne ! )

Pour 4 petites parts :

1/2 bouteille de Maury
1 CS de lavande
1 badiane
1 poivre long
quelques feuilles de menthe (Vanessa utilise de la verveine citron)
4 pêches blanches

Faire bouillr pendant 10 min le vin et les épices. Ajouter les pêches pelées et coupées en deux ( je les ai coupées en gros morceaux ).
Faire pocher 3 à 5 min à  petit frémissement :  j’ai simplement laisser pocher feu éteint jusqu’à refroidissement.
Mettre le tout au frigo.

Le jus obtenu est très goûteux, mais la lavande ne se sent pas vraiment, peut-être à cause du côté assez corsé du Maury. Promis, Vanessa, je réessaierai comme toi avec du ratafia ou du Muscat.

 

Fleurs de courgette et rougets

J’avais envie de cuisiner encore une fois des fleurs de courgette avant de partir en vacances, je n’en trouverai peut-être plus à mon retour, mais cette fois avec une farce à base de rougets. J’ai pensé à l’associer tout d’abord avec de l’aubergine, puis ayant ouvert la veille un petit pot de piquillos ( ces petits poivrons rouges fondants ), je me suis dit qu’ils iraient bien aussi avec les rougets. J’ai accompagné les fleurs d’un bavarois de poivrons et de quelques lamelles de piquillos.

Fleurs de courgette farcies au rouget et bavarois de poivron

Pour 8 fleurs farcies :

8 fleurs de courgette femelles
1 aubergine
2 filets de rougets avec la peau ( 100 g )
huile d’olive piment d’espelette
1 bocal de piquillos
50 g fromage frais ( petit billy )

Préparer la farce : peler et râper l’aubergine ( j’ai obtenu 160 g de chair ), saler, mélanger et laisser reposer environ 1/4h.
Cuire les filets de rougets avec un filet d’huile d’olive et du sel ( à la poêle ou au micro-ondes ), mixer avec la peau pour la couleur.
Faire revenir l’aubergine à l’huile d’olive dans une poêle pendant environ 5 min, l’eau de végétation doit être éliminée. Couper le feu, ajouter dans la poêle chaude le fromage frais écrasé et la chair de rouget, bien mélanger.
Assaisonner avec 1 petite CC de piment d’espelette et ajouter 2 piquillos coupés en petits dés.
Séparer les fleurs de leurs petites courgettes ( les garder pour une autre utilisation), éliminer pistil et étamines et les farcir avec le mélange préparé.
Disposer les fleurs dans un plat à four huilé, arroser d’un peu d’huile d’olive et cuire au four à 160° pendant 20 min.

Pour le bavarois de poivrons :

1 poivron ( j’en ai choisi un orange )
80 g crème liquide
4 g gélatine en feuilles
piment d’espelette

Faire tremper les feuilles de gélatine dans l’eau froide.
Faire cuire le poivron à la vapeur à la cocotte-minute pendant 3 min. Le plonger dans l’eau glacée pour arrêter la cuisson, puis le peler. Eliminer les graines, couper en morceaux et mixer finement.
Tiédir la purée de poivron, ajouter la gélatine essorée et bien remuer. Chinoiser pour obtenir une purée bien lisse.
Fouetter la crème bien froide en chantilly, saler et l’incorporer à la purée de poivron ainsi qu’une pointe de cuillère de piment d’espelette. Goûter et rectifier l’assaisonnement.
Verser dans des cercles individuels  ( diamètre 6 cm ) et laisser prendre au froid prendre quelques heures.

Jusqu’à ce stade, tout peut être préparé à l’avance.

Un peu avant de servir, réchauffer les fleurs au four, les disposer dans les assiettes. démouler les bavarois de poivrons, ajouter des piquillos et quelques feuilles de basilic ou de menthe.
Verser quelques gouttes d’un mélange huile d’olive-vinaigre balsamique.

L’ensemble est très goûteux et frais, c’était bien pour manger au jardin avec le soleil de ce week-end !

On a bu avec le plat un Montagny 1999.

Juste pour vous faire saliver, nos amis invités étant amateurs de chocolat, j’ai réalisé une mousse au chocolat sur un financier aux framboises et cassis.

J’ai suivi la recette de Marie-Pierre, j’ai juste ajouté des perles craquantes de chocolat dans la mousse et sur le dessus. Ma déco était plus simple, n’ayant pas osé me lancer dans la confection de son craquant aux pralines.

Servi avec un Côteaux du Layon.

Ah ! les coquelicots !!!

C’est ma fleur préférée depuis mon plus jeune âge. Je me souviens d’ailleurs, toute petite,  n’avoir pas résisté à en faire un bouquet malgré les recommandations de ma mère et ce qui devait arriver arriva … ma belle robe blanche fut couverte de taches brunes indélébiles, causées par le liquide qui s’échappe de la tige coupée …
Cela ne m’empêche pas d’être toujours émerveillée devant un champ de coquelicots. J’ai d’ailleurs eu grand plaisir également à les peindre…

Cette année, ayant trouvé deux petits livres de la cuisine des fleurs, je me suis décidée à les cuisiner.

 

Il y a une dizaine de jours, profitant d’une accalmie de la pluie, je suis partie avec mon sac en papier pour la cueillette des fleurs.

De retour à la maison, j’ai tout de suite récupéré les pétales et les ai passés à l’eau pour être sûre d’éliminer toutes les petites bêtes.

J’ai ensuite testé diverses recettes de mes petits livres : « Ma cuisine des fleurs » de Caroline Thomas-vallon, joliment illustré et « Fleurs, je vous aime » de Mireille Gayet.

Coulis de fleurs de coquelicot

25 fleurs
200 g sucre
jus de citron

Faire chauffer 1/2 litre d’eau jusqu’à frémissement, y ajouter progressivement les pétales et laisser macérer 1h à couvert. Filtrer la préparation en pressant bien les pétales. Ajouter le sucre et cuire à feu doux pendant 1h. Ajouter quelques gouttes de jus de citron. Quand le sirop perle, il est prêt.
J’ai cuit jusqu’à atteindre une température de 106°, mais le sirop est un peu épais. J’arrêterai un peu avant, la prochaine fois.
Je l’ai goûté en kir, l’arôme de fleur est là, mais léger et bien difficile à décrire, ne ressemblant à rien que je connaisse.
Je l’utiliserai dans une crème pour voir.

Gelée de fleurs de coquelicots

50 fleurs
400 g sucre

Pour gélifier, Mireille Gayet utilise 2 feuilles de gelée ( de la gélatine je suppose ? ). Moi, j’ai préféré utiliser de la pectine pour les confitures ( Vitpris ). Par contre, j’en avais mis trop peu et c’était donc trop liquide, j’ai dû reprendre la gelée en rajoutant du Vitpris : j’en ai donc mis au total 60 g, soit environ 1,5 paquets.

Prélever 2 CS de sucre des 400g et mélanger au Vitpris.
Faire chauffer 1/2 litre d’eau jusqu’à frémissement, y ajouter
progressivement les pétales et laisser macérer 1h à couvert. Filtrer la préparation en pressant bien les pétales. Ajouter le mélange sucre-Vitpris et porter à ébullition pendant 1 min. Ajouter alors le reste du sucre et laisser bouillir pendant 3 min.
Verser immédiatement la gelée dans des pots ébouillantés et fermer.

Cela donne une belle gelée colorée, au goût subtil.

Vin de coquelicot

5 poignées de pétales ( j’ai mis environ 150 fleurs )
1/2 L vin blanc
10 cL cognac
50 g sucre

Dans un grand bocal, introduire les fleurs, et ajouter les autres ingrédients. Mélanger et laisser macérer pendant 8 jours en remuant de temps en temps. Filtrer, mettre en bouteille et conserver au frais.

J’ai l’intention de l’utiliser en sauce avec un poisson ou de la volaille. Peut-être avez-vous déjà testé ou avez-vous d’autres idées ?

Fleurs de courgettes farcies

C’est un plat d’été et de soleil, que je sers d’habitude sur la
terrasse pendant que les brochettes grillent sur le barbecue, mais
cette année, si on attend le beau temps … alors ce week-end je les ai
servies à l’intérieur et le soleil était dans notre assiette.

Pour cette recette, j’utilise des fleurs comportant une petite
courgette, ce sont les fleurs femelles, celles qui comportent
uniquement une tige sont donc les mâles et s’utilisent plutôt pour les
beignets.

la fleur femelle :                                             la fleur mâle :

Les fleurs s’utilisent bien sûr le plus rapidement possible après l’achat ou la cueillette. Une fois cuisinées et cuites, elles peuvent se garder jusqu’au lendemain, il suffit de réchauffer le plat au four.

Fleurs de courgette farcies

Pour 12 fleurs :

1 courgette
1 petite aubergine
1 gros oignons ou 2 petits
1/2 poivron rouge
1 tomate
1 gousse d’ail
herbes diverses, j’avais mis thym, romarin, thym citron et laurier.
1 ou 2 pélardons selon les goûts
huile d’olive
vinaigre balsamique
parmesan

Préparer les fleurs : ôter le pistil et les étamines en pinçant avec les doigts.
Essuyer soigneusement les courgettes des fleurs et les couper en fines lamelles dans le sens de la longueur sans les détacher complètement.
Saler chaque face des lamelles, ceci facilitera leur cuisson et permettra de les obtenir juste légèrement croquantes.

Préparer la farce : peler et épépiner la tomate. la découper en petits cubes.
Peler et émincer finement les oignons.
Couper l’aubergine et la courgette en fines rondelles, puis en dés.
Tailler de même le poivron.
Peler et couper la gousse d’ail en 2.
Faire revenir les légumes comme pour une ratatouille : d’abord oignons et poivron, puis courgette, aubergine et enfin tomate. Laisser cuire quelques minutes avec l’ail, les herbes, sel et poivre.
Laisser tiédir un peu le mélange, ôter l’ail et les herbes, puis ajouter le chèvre grossièrement écrasé et mélanger.

Farcir les fleurs : essuyer l’excédent de sel sur les courgettes et introduire délicatement 2 à 3 CC de farce à l’intérieur de chaque fleur, refermer en couvrant la farce avec les pétales.
Placer dans un plat à four légèrement huilé, verser quelques gouttes d’huile sur les fleurs.
Cuire au four à 160° pendant 20 min.

Dresser les fleurs sur assiette, déposer quelques gouttes d’un mélange huile d’olive-vinaigre balsamique et décorer de copeaux de parmesan.