Ah ! les coquelicots !!!

C’est ma fleur préférée depuis mon plus jeune âge. Je me souviens d’ailleurs, toute petite,  n’avoir pas résisté à en faire un bouquet malgré les recommandations de ma mère et ce qui devait arriver arriva … ma belle robe blanche fut couverte de taches brunes indélébiles, causées par le liquide qui s’échappe de la tige coupée …
Cela ne m’empêche pas d’être toujours émerveillée devant un champ de coquelicots. J’ai d’ailleurs eu grand plaisir également à les peindre…

Cette année, ayant trouvé deux petits livres de la cuisine des fleurs, je me suis décidée à les cuisiner.

 

Il y a une dizaine de jours, profitant d’une accalmie de la pluie, je suis partie avec mon sac en papier pour la cueillette des fleurs.

De retour à la maison, j’ai tout de suite récupéré les pétales et les ai passés à l’eau pour être sûre d’éliminer toutes les petites bêtes.

J’ai ensuite testé diverses recettes de mes petits livres : « Ma cuisine des fleurs » de Caroline Thomas-vallon, joliment illustré et « Fleurs, je vous aime » de Mireille Gayet.

Coulis de fleurs de coquelicot

25 fleurs
200 g sucre
jus de citron

Faire chauffer 1/2 litre d’eau jusqu’à frémissement, y ajouter progressivement les pétales et laisser macérer 1h à couvert. Filtrer la préparation en pressant bien les pétales. Ajouter le sucre et cuire à feu doux pendant 1h. Ajouter quelques gouttes de jus de citron. Quand le sirop perle, il est prêt.
J’ai cuit jusqu’à atteindre une température de 106°, mais le sirop est un peu épais. J’arrêterai un peu avant, la prochaine fois.
Je l’ai goûté en kir, l’arôme de fleur est là, mais léger et bien difficile à décrire, ne ressemblant à rien que je connaisse.
Je l’utiliserai dans une crème pour voir.

Gelée de fleurs de coquelicots

50 fleurs
400 g sucre

Pour gélifier, Mireille Gayet utilise 2 feuilles de gelée ( de la gélatine je suppose ? ). Moi, j’ai préféré utiliser de la pectine pour les confitures ( Vitpris ). Par contre, j’en avais mis trop peu et c’était donc trop liquide, j’ai dû reprendre la gelée en rajoutant du Vitpris : j’en ai donc mis au total 60 g, soit environ 1,5 paquets.

Prélever 2 CS de sucre des 400g et mélanger au Vitpris.
Faire chauffer 1/2 litre d’eau jusqu’à frémissement, y ajouter
progressivement les pétales et laisser macérer 1h à couvert. Filtrer la préparation en pressant bien les pétales. Ajouter le mélange sucre-Vitpris et porter à ébullition pendant 1 min. Ajouter alors le reste du sucre et laisser bouillir pendant 3 min.
Verser immédiatement la gelée dans des pots ébouillantés et fermer.

Cela donne une belle gelée colorée, au goût subtil.

Vin de coquelicot

5 poignées de pétales ( j’ai mis environ 150 fleurs )
1/2 L vin blanc
10 cL cognac
50 g sucre

Dans un grand bocal, introduire les fleurs, et ajouter les autres ingrédients. Mélanger et laisser macérer pendant 8 jours en remuant de temps en temps. Filtrer, mettre en bouteille et conserver au frais.

J’ai l’intention de l’utiliser en sauce avec un poisson ou de la volaille. Peut-être avez-vous déjà testé ou avez-vous d’autres idées ?

Côtes d’agneau marinées et polenta

Comme j’hésitais entre les 2 sans me décider, ce sera aujourd’hui deux recettes. En fait, la base est la même, ce sont les épices et autres qui varient.
Dans les deux cas : faire mariner les côtes pendant
environ 1h dans un jus parfumé, puis les griller à la poêle et déglacer avec la
marinade.
Cuire la polenta  à l’avance
selon les indications du paquet ( je compte 40 g par personne ), en y ajoutant
les ingrédients correspondant à la recette. Ici deux possibilités pour la présentation finale :  

  • Soit l’étaler sur une plaque de cuisson antiadhésive et
    laisser refroidir pour que la polenta prenne une consistance bien compacte,
    puis découper en carrés, losanges ou triangles, badigeonner d’huile d’olive au pinceau et faire dorer sous le gril du
    four 5 à 10 min de chaque côté : c’est la présentation de la 1ère recette. Je la trouve plus jolie et la polenta est ainsi plus croustillante.
  • Soit verser dans des moules dont le fond est tapissé de
    papier cuisson ( ou des moules flexipan ) et passer au four chaud une dizaine de minutes, puis démouler dans les assiettes : c’est ainsi que j’ai procédé pour la 2ème recette. 

Côtes marinées au citron, polenta aux tomates séchées,
olives noires et parmesan

Le citron apporte de la fraîcheur au plat, la polenta est
bien parfumée.

Marinade ( pour 6 côtes ) : jus d’1 citron, 2CS huile d’olive,
feuilles de menthe ciselées, graines et poudre de cumin

Polenta : tomates séchées et olives noires coupées en
dés, parmesan râpé

Côtes marinées au miel et gingembre, polenta à l’orange

Moins classique avec son côté salé-sucré, c’est celle que je
préfère pour la marinade.

Marinade ( pour 6 côtes ) : 25 g de gingembre râpé, 1CS
sauce soja, jus d’1 orange, 2 CS miel

Polenta : curry, parmesan râpé.

J’utilise également cette marinade en plus grande quantité pour cuire des travers de porc au barbecue.

 

Rougets à l’escabèche

Une recette que je fais depuis longtemps et qui est toujours très appréciée. Je la tiens d’un chef qui donnait des cours de cuisine il y a un peu plus d’une dizaine d’années : Christophe Blot.
C’est un plat à faire à l’avance et qui peut se faire aussi en plus grande quantité pour un buffet. C’est frais, les rougets sont moelleux et très goûteux.
J’ai profité d’un rayon de soleil hier soir après une journée bien triste et pluvieuse, pour prendre la photo sur la terrasse !

Rougets à l’escabèche

Pour 4 personnes :

1 kg de rougets levés en filets ( ce qui en fait environ 500 g )
1 oignon
1 carotte
2 gousses d’ail
7,5 cL de vinaigre de Champagne
7,5 cL d’eau
1 bouquet garni (thym, laurier, romarin, vert de poireau, queues de basilic )
basilic
coriandre et poivre en grains ( une dizaine de chaque )
15 cL d’huile d’olive
sel,poivre

Emincer les oignons, éplucher les carottes, les couper en
quatre, puis en lamelles très fines.
Assaisonner copieusement les filets de sel et poivre sur les
deux côtés. Les inciser légèrement côté peau.
Colorer les filets côté peau dans un peu d’huile
chauffée ; cuire en plusieurs fois très rapidement sans retourner, les filets doivent être à peine mi-cuits : dès que j’ai déposé le dernier dans la poêle, je commence à les retirer.
Poser les filets, côté peau au-dessus dans un plat en terre.
Dans la poêle de cuisson non dégraissée, ajouter l’huile
d’olive
restante, les lamelles de carotte, cuire 5 minutes, ajouter les gousses d’ail coupées en
deux et écrasées, le poivre et la coriandre concassés, puis les oignons, cuire encore 5 minutes.
Ajouter le bouquet garni, eau, vinaigre,
sel, poivre, une pincée de sucre.
Laisser bouillir une minute ; goûter, le
liquide doit être bien relevé.
Ajouter sur les poissons le bouquet garni.
Verser le liquide chaud et les légumes dessus, laisser refroidir.

Filmer au contact, couvrir d’un papier alu puis
réserver au frais.

Sortir du réfrigérateur environ 1h avant.

Au moment de servir, retirer les gousses d’ail et le bouquet garni, disposer les filets dans les assiettes, accompagner de dés de tomates en vinaigrette de vinaigre balsamique et huile d’olive et parsemer de basilic ciselé.

Ce plat se prépare au minimum la veille ; il se garde
une semaine au frais.

Fleurs de courgettes farcies

C’est un plat d’été et de soleil, que je sers d’habitude sur la
terrasse pendant que les brochettes grillent sur le barbecue, mais
cette année, si on attend le beau temps … alors ce week-end je les ai
servies à l’intérieur et le soleil était dans notre assiette.

Pour cette recette, j’utilise des fleurs comportant une petite
courgette, ce sont les fleurs femelles, celles qui comportent
uniquement une tige sont donc les mâles et s’utilisent plutôt pour les
beignets.

la fleur femelle :                                             la fleur mâle :

Les fleurs s’utilisent bien sûr le plus rapidement possible après l’achat ou la cueillette. Une fois cuisinées et cuites, elles peuvent se garder jusqu’au lendemain, il suffit de réchauffer le plat au four.

Fleurs de courgette farcies

Pour 12 fleurs :

1 courgette
1 petite aubergine
1 gros oignons ou 2 petits
1/2 poivron rouge
1 tomate
1 gousse d’ail
herbes diverses, j’avais mis thym, romarin, thym citron et laurier.
1 ou 2 pélardons selon les goûts
huile d’olive
vinaigre balsamique
parmesan

Préparer les fleurs : ôter le pistil et les étamines en pinçant avec les doigts.
Essuyer soigneusement les courgettes des fleurs et les couper en fines lamelles dans le sens de la longueur sans les détacher complètement.
Saler chaque face des lamelles, ceci facilitera leur cuisson et permettra de les obtenir juste légèrement croquantes.

Préparer la farce : peler et épépiner la tomate. la découper en petits cubes.
Peler et émincer finement les oignons.
Couper l’aubergine et la courgette en fines rondelles, puis en dés.
Tailler de même le poivron.
Peler et couper la gousse d’ail en 2.
Faire revenir les légumes comme pour une ratatouille : d’abord oignons et poivron, puis courgette, aubergine et enfin tomate. Laisser cuire quelques minutes avec l’ail, les herbes, sel et poivre.
Laisser tiédir un peu le mélange, ôter l’ail et les herbes, puis ajouter le chèvre grossièrement écrasé et mélanger.

Farcir les fleurs : essuyer l’excédent de sel sur les courgettes et introduire délicatement 2 à 3 CC de farce à l’intérieur de chaque fleur, refermer en couvrant la farce avec les pétales.
Placer dans un plat à four légèrement huilé, verser quelques gouttes d’huile sur les fleurs.
Cuire au four à 160° pendant 20 min.

Dresser les fleurs sur assiette, déposer quelques gouttes d’un mélange huile d’olive-vinaigre balsamique et décorer de copeaux de parmesan.

Quand je n’ai plus qu’à mettre les pieds sous la table …

Eh oui, il arrive que Mon Autre, comme l’appelle Dorian, vienne dans Ma cuisine.

En fait, il y est même tous les soirs pour la vaisselle !

Parfois aussi, au bout de quelques heures passées en cuisine, mes plans de travail débordent de partout, les casseroles sales s’accumulent, le lave-vaisselle est à vider, alors Sa main vient efficacement rendre ma cuisine nickel, pendant que je m’en vais faire autre chose. On me dit organisée et pourtant j’ai tendance à ne pas ranger ou nettoyer au fur et à mesure, jusqu’au moment où je ne peux plus faire autrement ! Mais avec le temps je m’améliore ! si, si !! même s’IL n’en est pas persuadé.

IL cuisine aussi volontiers de temps en temps. Quand je travaille le samedi matin, je rentre à midi et demi et là, tout est prêt et même un petit apéro est servi … le week-end commence bien !

Donc chez nous, semble-t-il , tout se passe bien, on cuisine tous les deux, aahhh non !!! c’est là que ça ne va plus !! dans la cuisine, c’est l’un OU l’Autre,  les deux en même temps, c’est …  LUI : « tu es sur mon passage » ou « j’ai justement besoin  de cette casserole » ou « je ne peux rien faire, je n’ai pas la place ! »  moi : « attention, tu mets de l’eau par terre » ou « regarde, ça dégouline le long du meuble ! »  Alors la solution, c’est chacun son tour dans la cuisine, l’autre s’active ailleurs et tout va bien mieux comme ça !

Et le week-end dernier, pour mon anniversaire, IL m’a proposé de préparer le repas ( sauf le dessert, la pâtisserie c’est pas son truc ). J’ai choisi le menu et … j’ai laissé faire.
Pas si facile ! J’ai pointé mon nez à plusieurs reprises « tu ne veux pas un coup de main ? » « je peux faire quelque chose ? » mais toujours la même réponse « Mais non, je m’occupe de tout ! » J’ai quand même pu prendre quelques photos et LE voici à l’oeuvre, en train de dresser les assiettes :

Et voilà le résultat final :

une Verrine fraîcheur, inspirée de la recette de Lucile

 

Des tomates cerise ( pelées s’il vous plaît !, sauf celle pour la déco ), des boules ( faites à la cuillère parisienne ) de melon, concombre, kiwi et aussi de mozzarella ( là, apparemment ça se complique, la consistance ne semble pas s’y prêter, et IL conseille plutôt de couper des cubes ), le tout assaisonné d’huile d’olive, sel, poivre et basilic et réservé au frais.

Un peu de vinaigre balsamique au moment de servir et voilà une entrée très sympathique, colorée, légère et pleine de saveurs qu’IL a accompagnée d’un Sancerre et IL me commente : un Bordeaux cépage Sauvignon ( Graves, .. ) conviendrait aussi très bien.

Lucile met aussi des boules de pastèque, qui doivent rajouter encore de la couleur et de la fraîcheur, pour les chaudes journées … à venir, je l’espère !!

Et ensuite, des St-jacques et langoustines à la vanille et menthe fraîche

Une recette d’une fiche de l’ancien magazine  » La bonne cuisine », initialement sans St-Jacques, j’en avais encore dans le congélateur que j’avais achetées fraîches cet hiver.

Pour 3 personnes :

12 langoustines
300 g noix de St-Jacques
1 gousse de vanille
feuilles de menthe fraîche
1 oignon
1 carotte
vert de poireau
2 échalotes
bouquet garni ( thym, laurier, persil )
2 CS vin blanc
100 g beurre
huile
sel, poivre

Décortiquer les langoustines à cru, retirer le boyau noir en
incisant légèrement le dessus des queues. Réserver.
Préparer un fumet : concasser les têtes et les pinces
des langoustines et les faire revenir quelques minutes dans un peu d’huile.
Ajouter la carotte en dés, l’oignon et les échalotes
émincés, laisser revenir en remuant.
Ajouter le vert de poireau, le bouquet garni, mouiller à
hauteur d’eau, porter à ébullition et laisser cuire sans couvrir pendant 25
minutes. Chinoiser.
Prélever la moitié du jus et le faire réduire pour qu’il
n’en reste que quelques cuillerées à soupe ( Son commentaire : il n’avait pas autant réduit, et la sauce était un peu trop liquide ). Le restant peut être congelé pour
une autre utilisation.
Ouvrir la gousse de vanille et récupérer les graines.
Faire revenir les queues de langoustines dans une poêle avec
un peu d’huile pendant 1 à 2 minutes, réserver au chaud.
Faire revenir de même les noix de St-Jacques quelques
minutes, réserver au chaud.
Déglacer la poêle avec le vin blanc, mouiller avec le fumet
réduit, ajouter les graines de vanille et incorporer peu à peu le beurre par
petits morceaux en fouettant : la sauce ne doit plus bouillir.
Répartir dans les assiettes les langoustines et St-Jacques
réservées, verser un peu de sauce et parsemer de menthe ciselée.
( elle n’apparaît pas sur la photo car oubliée, IL l’a mise après ).

Une belle association avec la vanille.

 

IL nous a servi cette assiette avec un Chassagne- Montrachet, dont les arômes se mariaient particulièrement bien avec la vanille.

Un petit mot sur le dessert, que j’avais trouvé sur La Tartine Gourmande : des tartelettes à la rhubarbe gingembrée et vanillée

servies avec un Beaumes-de-Venise moelleux : irrésistible !! encore une bien belle association.

Merci à TOI pour cette belle soirée !!


Amuse-bouche autour du melon

Voici quelques mises en bouche légères, vite préparées … et vite mangées aussi !
Les deux premières : brochette melon-jambon cru et gaspacho melon-fraises m’ont été inspirées d’une recette de Jouni Tormanem, chef du restaurant La Réserve à Nice, recette parue dans un numéro du magazine Régal.
Et comme il me restait des billes de melon, je les ai utilisées pour une mini-verrine melon-feta.

Les quantités indiquées sont pour environ 8 personnes.


Brochettes melon-jambon cru.

2 beaux melons bien mûrs
6 tranches de jambon cru
1 CS huile d’olive
feuilles de basilic
sel, poivre

Réserver quelques petites feuilles de basilic, puis ciseler les autres.
Former des billes de melon à l’aide d’une cuillère parisienne. Y ajouter l’huile d’olive, sel, poivre et le basilic  ciselé.
Laisser au frais pendant 1 heure.
Rouler chaque tranche de jambon sur elle-même et les couper en 3.
Enfiler sur de petites brochettes en bois des billes de melon, du jambon cru et des feuilles de basilic.
Réserver au frais jusqu’au moment de servir.

Gaspacho melon-fraises

chair des melons restant de la recette précédente
environ 250 g de fraises
feuilles de basilic
jus d’un citron
vinaigre de framboise
sel, poivre

Mixer tous les ingrédients, goûter pour ajuster les quantités de fraises, de vinaigre et de sel et poivre, le côté sucré des fraises et du melon ne doit pas dominer.
Chinoiser et verser dans des mini-verrines.
Servir bien frais et laisser deviner la composition … pas si facile et surprenant !!

Et pour finir les billes de melon qui restaient :

Mini-verrines melon-feta


J’ai simplement ajouté quelques dés de feta, laissé mariner un peu et mis au frais dans des verrines.
Au moment de servir, un trait de vinaigre balsamique relève bien le tout.

Et à la demande de Chrys, voici ma participation au jeu des 7 vérités:
 
 

    C’est un jeu qui circule et dont le principe est simple :
 

    *Chaque personne devra dévoiler 7 choses la concernant.
 

    *Celles qui ont été taguées devront écrire aussi ces 7 choses sur leur blog ainsi que le règlement.
 

    *Elles devront ensuite taguer 7 autres personnes et les énumérer dans leur article.
 

    *Pour finir il faudra laisser un message sur le blog des 7 personnes choisies et les inviter à venir voir sur votre blog.

        – J’ai 3 enfants, dont 2 qui ont quitté la maison pour leurs
études ( et sans doute aussi, pour voler de leurs propres ailes … ) et mon
plus grand plaisir est que l’on se retrouve tous les 5 !

       – Je n’aime pas me lever tard et quand ça m’arrive, je m’en
veux car j’ai l’impression de ne rien faire de la journée.

         

– J’aime beaucoup mon métier, mais il est de plus en plus
prenant et ça me pèse à une période de ma vie où j’ai envie de consacrer un peu
plus de temps à moi et à mes envies, comme celle de créer ce blog.

         

–  Un autre hobby que la cuisine, c’est la peinture à l’huile.
Même si j’y consacre peu de temps, j’ai réservé une demi-journée dans la
semaine pour suivre des cours et ça me permet de m’évader un peu pendant
quelques heures.

         – Mon activité préférée en vacances est la randonnée en
montagne, qui, en plus de faire découvrir de magnifiques paysages, permet une
réflexion sur soi pendant les heures de marche.

         – Les vacances à la plage, non, ce n’est pas pour moi !
Mais quelques jours dans le golfe du Morbihan, en dehors des périodes
estivales, alors là oui. J’y retrouve des plaisirs simples, comme se balader
sur les sentiers côtiers ou sur les petites îles, admirer les jardins déjà très
fleuris au printemps, manger une assiette d’huîtres ou de langoustines fraîchement péchées et écouter de la musique celtique dans les bars !

          – J’aime beaucoup le soleil et la chaleur, c’est pour moi très
important pour le moral et pourtant mon rêve le plus cher est d’aller au
Groënland voir la banquise et les icebergs !

Et je passe le relais, s’ils n’y ont pas encore participé, à :

Marie-Pierre, Jaclyne, Isa, Minouchka, Marc

Biscotti et sablés salés

Hier, mes collègues et moi avions décidé de manger ensemble avant de partir en vacances : chacun apportait de quoi passer un moment sympathique. Les idées n’ont pas manqué, nous avons goûté à tout accompagnant ces petits plats de notre boisson pétillante locale et pourtant connue dans le monde entier, vous voyez de quoi je veux parler … ! 
J’avais décidé de préparer des petits biscuits salés et des amuse-bouche à base de melon.

Voici les biscuits salés et viendront d’ici peu les amuse-bouche au melon.

Des biscotti aux pistaches et graines de nigelle


à partir de la recette de Mercotte : j’ai seulement supprimé les olives et les pignons et j’ai augmenté la quantité de pistaches. Je les ai également cuits moins longtemps et les miens sont donc plus pâles.

Des sablés au parmesan

une recette très simple et rapide à faire, trouvée dans un numéro du magazine Elle à table.

Pour environ 40 sablés d’après la recette car je n’ai pas compté les miens.

100 g de parmesan
180 g farine
120 g beurre


1 CC piment d’Espelette
2 jaunes d’oeuf

Faire ramollir le beurre, ajouter le parmesan râpé ( du Parmigiano
Reggiano râpé maison pour le goût ) et mélanger à la fourchette.
Incorporer la
farine, du sel, le piment, puis les jaunes d’œuf de sorte à obtenir une pâte
compacte et homogène sans trop la travailler.

Former alors des boudins d’environ
3 cm de diamètre, les envelopper dans du film plastique et laisser raffermir au
frais pendant au moins 1 h.

Découper en tranches de moins d’un cm et déposer les sablés
sur une plaque métallique recouverte d’un papier cuisson.
Cuire au four à 200°
pendant environ 15 min.
Les sortir du four et les déposer sur une grille pour refroidir.

Il est très difficile de ne pas les goûter au sortir du four et d’attendre qu’ils soient froids !
De toute façon, le meilleur moment pour les manger est lorsqu’ils sont
encore tièdes, voire presque chauds : ils sont croustillants avec un
intérieur moelleux ! On sent d’abord le goût du parmesan, puis vient le
piment, mais sans être trop fort.
Je compte refaire la pâte en plus grande quantité et congeler les boudins, pour en avoir ainsi à cuire au moment voulu.

Essayez, c’est vraiment délicieux !

Fraises et orange

Une association que j’aime beaucoup pour une soupe aux fraises par exemple, ici j’ai servi les fraises macérées dans la fleur d’oranger avec une mousse à l’orange légère en bouche … moins légère pour les calories avec le mascarpone, mais bon, de temps en temps …

Mousse aux fraises à la fleur d’oranger

 


Pour 6 personnes
:
2 œufs
80 g sucre
160 g mascarpone
1,5
feuille gélatine
2 CS
jus d’orange
zestes
d’1 orange
500 g fraises
4 CS eau de fleur d’oranger
vinaigre de framboise

La veille :

Faire blanchir les jaunes d’œuf avec 40 g de sucre,
ajouter le mascarpone, bien mélanger.
Incorporer la gélatine préalablement trempée dans
l’eau froide, essorée et dissoute dans le jus d’orange tiédi.
Ajouter le zeste râpé d’orange.
Monter les blancs en neige, ajouter au mélange
précédent.
Répartir dans des cercles individuels posés sur des papiers
sulfurisés en remplissant seulement à moitié.
Ajouter une fine couche de fraises en morceaux.
Terminer de remplir les cercles avec la mousse.
Laisser prendre au frais.

Le jour même :

Préparer le reste des fraises. En réserver 6 pour la
décoration, couper le reste en fines tranches, asperger d’un peu de vinaigre
de framboise
. Ajouter 40 g de sucre et l’eau de fleur d’oranger.
Laisser macérer au moins 1 h.

Au moment de servir, décercler les mousses sur assiette.
Couper les fraises restantes en éventail, en poser une sur chaque mousse.
Ajouter les fraises et leur jus. Décorer avec un brin de menthe.

 


 

Amuse-bouche chèvre et radis

Voilà une semaine que j’ai créé ce blog et quelle surprise : vous êtes  nombreux à être venus me rendre visite et même à me laisser un commentaire … je vous en remercie tous et toutes. Et voilà que je me suis déjà fait taguer par Chrys pour me dévoiler un peu alors que je me suis dissimulée derrière un pseudo …

Pour Catherine qui a envie de créer un blog dans un autre domaine: n’hésite pas, lance-toi, c’est une belle expérience qui,   je l’espère, te procurera autant de plaisir qu’à moi.

Pour aujourd’hui, un amuse-bouche très frais :

Amuse-bouche chèvre et radis

Pour 6 mini-verrines :
2 crottins de chèvre
2 à 3 CS de crème fraîche liquide
1 échalote
ciboulette
6 radis longs

Couper les crottins de chèvre en fines lamelles, passer 10s au micro-ondes, puis écraser à la fourchette avec un peu de crème liquide.
Ajouter l’échalote émincée, la ciboulette ciselée, sel, poivre. Mélanger. Répartir dans les verrines.
Couper les radis en rondelles très fines. Les ajouter sur la préparation au fromage.
Parsemer un peu de ciboulette ciselée.
Décorer avec deux brins de ciboulette.

Laisser au frais jusqu’au moment de servir.

Réservé aux amateurs de …

Blettes !!!

J’en vois déjà qui font la grimace !! chez nous, il n’y
a que moi qui apprécie. Alors, je profite d’un midi où je suis seule à la
maison, une botte qui m’attend au frigo, un reste de rôti de veau avec sa sauce
au lait (recette inspirée d’un des derniers numéros du magazine
« Régal ») : je me ferais bien un petit gratin.

Gratin aux blettes


Nettoyer quelques côtes de blettes, les couper en
morceaux, ajouter à peine à hauteur un jus de viande ( pour moi, le
reste de la sauce du veau ) et cuire sans couvrir jusqu’à ce que les côtes
soient tendres.
Ajouter le reste de rôti coupé en morceaux, laisser
réduire la sauce.
Mettre le tout dans un plat à gratin, parsemer de tranches
fines de tomme du Queyras ; tout autre fromage goûteux pourrait
convenir : beaufort, bleu …

Gratiner quelques minutes sous le grill.