Papillottes de poulet, roquefort et boulette de Bussy

J’ai réalisé cette recette le week-end dernier, juste avant Noël et voici comment elle m’a été inspirée.
Le matin, on traînaillait un peu au lit et Philippe me demande : Qu’est-ce qu’on mange ce midi ?
Moi : Des blancs de poulet.
Lui : Ah ? en papillottes ?
Moi : Non, avec du roquefort …
Et nous voilà repartis chacun avec nos pensées qui vagabondent …
J’avais donc prévu de farcir les blancs de poulet avec du roquefort et de cuire le tout à la poêle, mais voilà que l’idée des papillottes faisait son chemin : cela permettrait au roquefort fondant de moins s’éparpiller que dans une poêle, il pourrait couler sur un lit de légumes … à bien choisir pour que ça plaise à tous ! des oignons : oui, des carottes : en petite quantité ça passera, et des boulettes de Bussy qui attendent depuis quelques temps au frigo, c’est le moment de les tester.
Vous pouvez bien sûr varier les légumes, d’autant plus que vous ne trouverez sans doute pas ce dernier si vous n’êtes pas en Champagne.
La boulette de Bussy est cultivée dans le village de Bussy-le-Château, situé à une vingtaine de kilomètres de Châlons-en-Champagne. Ce légume fait partie de la famille des navets. Il est blanc, légèrement vert sur la partie supérieure.

Avant de le cuisiner, je l’ai goûté cru : sa saveur est plus douce et plus fine que le navet, il est légèrement sucré. Une fois cuisiné, tout le monde l’a mangé, même les non-amateurs de navet !

Papillottes de poulet au roquefort et petits légumes

Pour 3 personnes :

3 blancs de poulet
100 g de roquefort
3 CS de crème liquide
2 oignons
1 carotte
2 boulettes de Bussy
quelques noix hachées

Ramollir le roquefort quelques instants au micro-ondes, puis l’écraser à la fourchette avec la crème. Laisser le mélange se raffermir au frais.
Faire revenir dans un peu de beurre les oignons émincés. Lorsqu’ils sont devenus translucides, ajouter la carotte coupée en julienne ( petits bâtonnets ), cuire 5 min, puis ajouter les boulettes coupées en julienne. Poursuivre la cuisson jusqu’à ce que les légumes soient tendres. Saler légèrement ( à cause du roquefort ).
Ouvrir les blancs de poulet en deux, étaler la crème au roquefort, parmeser de noix hachées et refermer.
Préparer des barquettes en papier cuisson en repliant les bords d’une feuille, étaler une couche de légumes, y déposer le blanc de poulet.

Placer chaque barquette sur une grande feuille de papier alu et refermer soigneusement celle-ci pour former une papillotte.
La barquette en papier cuisson permet d’avoir un fond plus solide qu’avec l’alu et évite que les aliments ne collent. Je trouve aussi son contact plus agréable dans l’assiette.
Je l’emballe tout de même dans l’alu qui est plus facile à fermer hermétiquement.
Cuire au four à 200°C pendant 20 min.

On n’a pas senti le goût de la noix : il aurait fallu peut-être en mettre plus ?
Mais tout le monde a bien apprécié : c’est léger, équilibré en saveurs et délicieux.
A essayer avec d’autres fromages tels que le maroilles.

Amuse-bouche de Noël

Notre réveillon de Noël a démarré avec quelques sablés salés au parmesan-piment d’espelette et pistache-nigelle ( recette de base ici ), des oeufs de caille accompagnés de diverses mayonnaises maison ainsi que

des bouchées croustillantes de boudin blanc sauce moutarde : recette ici

une mousse d’avocat aux crevettes :

Un demi-avocat écrasé à la fourchette avec jus de citron, sel et
poivre, une crevette décortiquée, le tout  parsemé d’herbes et de
piment d’espelette.
Je voulais inaugurer mes nouvelles cuillères, mais ce n’est pas l’idéal pour déguster la crème d’avocat, une mini-verrine aurait été plus adaptée.

des mini-verrines de coulis de poivron à la tomate et rouget :

un poivron rouge cuit 5 min à la vapeur dans l’autocuiseur, puis pelé et mixé au mini-hachoir avec sel, poivre, 1CS de crème et un peu de safran réduit en poudre.
une tomate pelée, épépinée, coupée en petits dés et cuite quelques minutes avec un peu d’huile d’olive, sel et poivre
un filet de rouget cuit à la poêle
déco : vert de fenouil
J’ai profité du soleil du 24 décembre pour prendre les photos dans le jardin, le sol encore tout givré.
Les petites verrines sont de la récup … repas de Noël de la cantine !

un petit dernier, mais sans photo … oublié !

des toasts d’ananas confit au poivre et comté

de l’ananas confit au poivre (acheté tout prêt) étalé sur de petits carrés de pain, par dessus des lamelles de comté.
déco : baies roses

Truffes au chocolat blanc et pistache

Il est temps maintenant de s’activer pour préparer le menu du réveillon, mais auparavant je viens vous souhaiter de passer un

très joyeux Noël 

avec votre famille ainsi que de faire de belles découvertes gustatives.
Je vous offre ces truffes que les amateurs de chocolat blanc à la maison ont bien apprécié : la pistache vient les parfumer agréablement sans l’emporter sur le chocolat : c’est bien équilibré. C’est une recette que j’ai trouvé dans le Larousse des desserts de Pierre Hermé. J’ai seulement changé l’enrobage des truffes.

Truffes au chocolat blanc et pistache



Pour une quinzaine de truffes
:

110 g de chocolat blanc
50 g de crème liquide
20g de pâte de pistache
25 g de beurre

pour l’enrobage :
sucre glace
quelques pistaches non salées

Dans une casserole, faire bouillir la crème, ajouter la pâte de pistache et bien mélanger.
Mettre la casserole au bain-marie, ajouter le chocolat en morceaux, laisser fondre en remuant de temps en temps.
Ajouter ensuite le beurre et bien mélanger pour obtenir une pâte homogène.
Mettre la ganache au frais ( dehors en ce moment, ça va vite ) pour la faire raffermir.
Former des boules de ganache avec les mains, puis les rouler dans du sucre glace ou des pistaches réduites en poudre.
Remettre au frais en attendant de les déguster.

Magret de canard, poires au vin épicé

Voici une recette qui attend d’être publiée depuis quelques semaines et qui pourrait convenir pour un repas léger avant les fêtes.

Magret de canard, poires au vin épicé


Pour 4 personnes
:
2 magrets de canard
4 poires
1/2 bouteille de vin tannique ( j’ai utilisé du Gigondas )
1 bâton de cannelle
2 clous de girofle
25 cL de fond de volaille
1CS de miel liquide
5 cL de liqueur d’épices de pain d’épices ( facultatif )

Peler les poires, les déposer entières dans une casserole haute et étroite, couvrir de vin. Ajouter le bâton de cannelle, les clous de girofle et la liqueur d’épices. Faire pocher environ 1/4 h, puis laisser refroidir dans le vin.
Egoutter les poires.

Ajouter le fond de volaille au vin de cuisson, ainsi que le miel et laisser réduire environ 1h, assaisonner de sel et poivre.
Faire quelques entailles sur la peau des magrets, puis les cuire sous le gril du four : 10 min d’abord côté peau vers le gril, puis retourner et griller encore 10 min. Le temps de cuisson peut varier en fonction de l’épaisseur du filet et du degré de cuisson souhaité.
Laisser reposer environ 10 min hors du four et sous un papier alu pour que la viande reste chaude.
Pendant ce temps, couper les poires en deux et les réchauffer au micro-ondes.
Escaloper les magrets et servir avec les poires et la sauce.
J’ai accompagné d’une purée de cocos.

La liqueur d’épices est à base de cannelle, girofle et caramel, elle parfume la sauce tout en l’adoucissant.
Elle m’a été gentiment offerte pour mes essais culinaires, elle est commercialisée par Clair de Lorraine, site ici.

Bouchées croustillantes de boudin blanc à la moutarde

Le week-end dernier, a eu lieu à Epernay une manifestation, « Habits de lumière »,  organisée par la Ville et quelques maisons de Champagne.
A cette occasion, le samedi matin sur le marché, 12 chefs de la région sont venus présenter chacun une recette mettant en valeur un produit d’un producteur régional. Chaque démonstration est suivie d’une mini-dégustation du plat accompagnée d’un petit verre de Champagne, choisi pour bien s’accorder avec la recette.
Tout cela est bien sympathique, même si on n’a pas très chaud  puisque ça se passe dehors, juste abrités sous un barnum. Mais il faut en profiter de bonne heure, car plus la matinée avance, plus le monde afflue …
Après mes courses matinales au marché, j’ai pu suivre la recette du chef Martial Berthuit, du restaurant « le relais de Reuilly ». Il s’agissait d’une recette à base de boudin blanc, provenant du charcutier d’Epernay Yves Colliaux.
Ayant justement acheté boudin blanc et pommes, j’ai appliqué le soir même …

Bouchées croustillantes de boudin blanc à la moutarde de Reims


Pour 4 personnes :

3 boudins blancs
3 feuilles de pâte à filo ( j’en ai utilisé 2 )
30 g de beurre ( pas mesuré )
30 g de moutarde à l’ancienne de Reims ( ou autre ) ( pas mesuré non plus )

La confection des bouchées avait été faite à l’avance et non devant le
public, j’ai donc fait à ma manière et elles ressemblent bien à celles
présentées par le chef.
Retirer la peau du boudin blanc ( on peut se passer de cette opération, mais ce sera alors moins agréable à manger )
Couper en tronçons d’épaisseur égale au diamètre des boudins.
Faire fondre un peu de beurre et en badigeonner la feuille de filo au pinceau.
Découper des bandes de la largeur des morceaux de boudin.
Y étaler un peu de moutarde.
Envelopper chaque morceau de boudin dans une bande de filo : pour cela, faire un tour de pâte autour du morceau, puis tourner celui-ci d’un quart de tour et faire un nouveau tour de pâte. Bien appuyer pour que la pâte adhère au boudin.

Beurrer l’extérieur de chaque bouchée, réserver jusqu’au moment de servir.
Faire fondre un peu de beurre dans une poêle, y faire dorer les bouchées quelques minutes.

Servir avec une compote de pommes.
Martial Berthuit a ajouté une crème mousseuse à la moutarde préparée à l’aide d’un siphon. N’en ayant pas, j’ai simplement
mélangé un peu de moutarde et de crème : la sauce épaissit rapidement en la chauffant.

J’ai beaucoup aimé la présentation et le contraste entre extérieur croustillant et intérieur moelleux. Les miens étaient moins croustillants, je les laisserai dorer un peu plus longtemps la prochaine fois.

Anniv d’ado et gratin de pommes au caramel et crème d’amandes

Le week-end dernier, on fêtait l’anniversaire d’un de nos fils. Comme toujours pour cette occasion, c’est lui qui a choisi son menu … menu d’ado en pleine croissance comme vous allez pouvoir le constater . N’essayez pas de trouver un soupçon de légèreté, ni d’équilibre dans ce repas, ce n’était pas du tout son souci !!
Pour commencer, une pizza-tourte à la bolognaise :

Je me serais bien arrêtée là ! Mais venait ensuite une excellente tartiflette préparée par Philippe :

Poufff, je cale très sérieusement !! mais pour terminer, un Pithiviers !

L’ado a bien apprécié, tout ingurgité et les parents sont allés faire la sieste …

Tout ça pour dire qu’il me restait un peu de crème d’amandes du Pithiviers, que je voulais terminer dans un dessert  un peu plus frais et léger. J’ai donc pensé à l’associer à des pommes.

Gratin de pommes au caramel et crème d’amandes

 
 

Pour 3 personnes :

2 à 3 pommes coupées en 8
50 g de sucre
25 g de beurre
reste de crème d’amandes

Etaler le sucre dans une poêle anti-adhésive et le chauffer à sec jusqu’à obtenir un caramel clair.
Couper le feu, ajouter le beurre en morceaux et mélanger en remuant la poêle.
Ajouter les morceaux de pomme et cuire jusqu’à ce qu’ils soient souples ( environ 1/4 h)
Répartir pommes et caramel dans des ramequins ( j’ai utilisé des plats à crème brûlée )
Ajouter la crème d’amandes par dessus et faire dorer sous le grill du four quelques minutes en surveillant.

 

Pintade aux morilles et au vin jaune

Si je vous propose cette recette aujourd’hui, c’est grâce à Sarah, qui  me demandait comment faire des

Pâtes fraîches aux morilles

Je lui ai indiqué sommairement ma recette :

Je compte 25 g de morilles séchées pour un beau plat de 5 personnes.Tout d’abord, je les laisse tremper 1 à 2 h pour les réhydrater, puis
je les lave soigneusement en les coupant éventuellement dans la
longueur : elles contiennent souvent du sable. je garde l’eau de
trempage après l’avoir filtrée. Je fais revenir une échalote émincée
dans un peu de beurre, j’ajoute du vin blanc, du fond de volaille et un
peu d’eau de trempage des morilles, je laisse bouillir pour réduire,
puis j’ajoute de la crème liquide et je laisse encore réduire jusqu’à
bonne consistance.Je cuis les morilles soit une dizaine de minutes
dans un peu de crème, soit à la poêle avec un peu de beurre, et enfin
je les ajoute à la sauce.

Et voilà le résultat sur l’une des photos que Sarah m’a envoyées :

Un beau plat très appétissant, non ?

ça m’a donné l’envie d’en cuisiner aussi, les voici donc avec une pintade. La sauce est quasiment la même, j’ai utilisé un vin jaune à l’arôme très caractéristique de noix et qui se marie bien avec les morilles.
Pour les fêtes, on peut aussi réaliser cette recette avec une poularde.

Pintade aux morilles et au vin jaune

1 belle pintade fermière
20 à 30 g de morilles séchées
20 cL de vin jaune ( ou 10 cL + 10 cL de vin du Jura pour un coût moindre )
20 cL de crème liquide
20 cL de fond de volaille, maison de préférence ( voir ici )
1 échalote
1 carotte
1 oignon
1 bouquet garni

Faire tremper les morilles 1 à 2h pour les réhydrater. Puis les laver soigneusement.
Dans une cocotte en fonte assez grande pour la contenir, faire dorer avec un peu d’huile la pintade entière de tous côtés.
Y faire revenir également l’oignon et la carotte émincés.
Déglacer avec 10 cL de vin jaune, ajouter le bouquet garni et couvrir.
Laisser cuire pendant environ 1h.
Pendant ce temps, préparer la sauce comme précédemment avec l’échalote, le reste de vin, le fond de volaille, un peu (1 verre) de l’eau de trempage des morilles et la crème.
Lorsque la pintade est cuite, la découper, maintenir les morceaux au chaud sous un papier alu pour que la chair ne se dessèche pas.
Ajouter le jus de cuisson à la sauce, laisser réduire jusqu’à bonne consistance. Assaisonner de sel et poivre.
Faire revenir quelques minutes les morilles égouttées dans un peu de beurre, les ajouter à la sauce.

J’ai servi avec des pâtes fraîches, accompagnement idéal pour la sauce.

J’ai ajouté aussi une purée de topinambours, pour avoir un peu de légumes ( surtout pour moi … ).
Et aussi quelques chips de betterave rouge, mais là, ce n’était pas une bonne idée ! Le côté sucré était trop présent et n’allait pas bien avec la morille … la prochaine fois je me contenterai des pâtes !

Vin : un vin jaune du Jura, bien sûr ou à défaut un Savagnin ( du Jura aussi ), dont le goût est moins accentué.

St-jacques à la julienne de légumes

Cette recette provient d’une fiche de l’ancien magazine « La Bonne Cuisine ». Je la fais régulièrement  et depuis longtemps et elle est toujours très appréciée. J’ai seulement diminué la quantité de beurre pour alléger la sauce et ajouté cette fois quelques langoustines fraîches.
La sauce est particulièrement goûteuse, cela fait une belle entrée pour les fêtes.
Elle peut être en grande partie préparée à l’avance.

St-Jacques à la julienne de légumes


Pour 4 personnes :
16 à 20 noix de St-Jacques
8 queues de langoustines crues ( facultatif )
100 g de carotte ( 1 petite )
100 g d’oignon ( 1 gros )
100 g de champignons de Paris ( 3 à 4 moyens )
4 cL de cognac
4 cL de vin blanc
15 à 20 cL de crème liquide
beurre
sel, poivre

Préparer la julienne de légumes : tailler carotte, champignon et oignon en petits bâtonnets.
Faire revenir dans un peu de beurre la carotte et l’oignon pendant 5 minutes sans colorer, puis ajouter les champignons et laisser cuire encore 2 à 3 minutes.
Saler, poivrer, couvrir et laisser cuire encore environ 5 minutes.
Ajouter la crème et environ 50 g de beurre ( 100 g dans la recette d’origine ), faire réduire à feu vif jusqu’à consistance épaisse. Réserver.
Jusqu’ici, la sauce peut être préparée quelques heures à l’avance.

Un peu avant de servir, mettre les noix de St-Jacques et les queues de langoustines dans une casserole avec une noix de beurre, le cognac et le vin blanc. Couvrir et cuire 2 minutes ( pas plus ) à partir de l’ébullition.
Réserver les St-jacques et langoustines au chaud, ajouter leur jus de cuisson à la julienne de légumes réchauffée et laisser encore réduire un peu si nécessaire.
Remettre enfin les St-Jacques et les langoustines dans la sauce et réchauffer doucement sans bouillir.

Vin : un Chassagne-Montrachet ( Bourgogne )

Panacotta coco et compote d’ananas épicé

 Voilà un petit dessert léger et frais, à préparer la veille. La douceur et le moelleux de la panacotta viennent équilibrer la saveur relevée de l’ananas épicé.

Panacotta coco et compote d’ananas épicé


Pour 5 mini-verrines ( les miennes ont une contenance de 13 cL )

Pour la compote d’ananas : ( il en reste pour garnir par exemple des tartelettes )
1 ananas frais
2 CS de sucre roux
1 gousse de vanille
3 capsules de cardamome verte
1/2 CC de gingembre en poudre
1/2 CC de cannelle en poudre
une dizaine de grains de coriandre
une dizaine de baies roses

Pour la panacotta :
20 cL de lait de coco
1 feuille de gélatine
25 g de miel

Préparer la compote d’ananas.
Découper l’ananas en 4 dans le sens de la hauteur, ôter le coeur fibreux, puis découper la chair en petits morceaux.
Ecraser la coriandre et les baies roses à l’aide d’un mortier et d’un pilon ou sinon, en les enfermant dans un essuie-tout replié et en écrasant avec un rouleau à patisserie ou une bouteille.
Ouvrir la gousse de vanille, gratter les graines et les ajouter à l’ananas ainsi que la gousse grattée.
Ouvrir les capsules de cardamome et récupérer les graines.
Ajouter toutes les épices et le sucre roux à l’ananas et faire cuire à couvert et à feu doux pendant environ 1h.
Laisser refroidir et réserver au frais.

Préparer la panacotta.
Faire tremper la feuille de gélatine dans l’eau froide.
Chauffer le lait de coco, ajouter le miel, puis la gélatine essorée. Bien mélanger.
Verser dans des verrines et laisser prendre au froid.

Au moment de servir, ajouter un peu de compote d’ananas sur la panacotta.

J’ai décoré avec quelques baies roses, une gousse de vanille et un physalis.

Rouget et compotée de fenouil à l’oignon

La saveur anisée du fenouil convient bien au rouget, mais elle est peu appréciée par certains ici, alors je l’ai associé avec de l’oignon et des tomates pour en adoucir le goût.

Rouget et compotée de fenouil à l’oignon

Pour 4 personnes :

16 filets de rouget ( 8 s’ils sont gros )
2 fenouils
1 oignon
huile d’olive
5 tomates
thym

Emincer finement les fenouils et l’oignon.
Les faire revenir dans une casserole quelques minutes à l’huile d’olive .
Saler, couvrir et laisser cuire doucement jusqu’à ce que les légumes soient fondants, environ 1/2 h.
Peler et épépiner les tomates, les couper en dés, ajouter sel, poivre et thym. Porter à petite ébullition et laisser cuire jusqu’à ce que l’eau des tomates soit en grande partie évaporée, remuer de temps en temps.
Déposer les filets sur une plaque métallique, saler et cuire à four très chaud 240°C pendant 5 minutes.
Pendant ce temps, poser un cercle métallique sur chaque assiette, remplir aux 3/4 de compotée de fenouil en tassant bien, ajouter par dessus la fondue de tomates, puis décercler.
Déposer les rougets, ajouter un filet d’huile d’olive et quelques herbes de fenouil.