Caillettes de foie

Depuis le temps que je voulais en faire, je me suis enfin décidée à sortir la recette mise de côté et samedi dernier, je suis partie au marché avec la liste des ingrédients nécessaires.
Pour les viandes, le magazine indiquait autant de foie de porc que de lard gras, mais sur les conseils de mon charcutier, j’ai remplacé le lard gras par de la gorge de porc et j’ai modifié les proportions.
Pour le reste, j’ai suivi la recette et j’ai fait 7 caillettes. 
Ce n’est pas compliqué du tout, mais il faut tout de même disposer d’un bon hachoir.

Caillettes de foie

400 g de foie de porc
800 g de gorge de porc
1 belle poignée d’épinards ( ou de feuilles de blettes )
1 branche de thym
1 feuille de laurier
sel, poivre, 4 épices
bouillon ( j’avais du bouillon de jarret de veau au congélateur )
crépine

Equeuter les épinards, les laver, les cuire 2 à 3 min à l’eau bouillante,  les égoutter, puis les presser dans les mains pour éliminer un maximum d’eau.
Les hacher grossièrement au couteau.
Faire tremper la crépine dans l’eau tiède pour l’assouplir.
Passer le foie et la gorge au hachoir à grosse grille.
Ajouter les épinards, sel, poivre et 4 épices.
Vérifier l’assaisonnement en goûtant à cru ( ce que j’ai fait ) ou en cuisant une toute petite quantité à la poêle.
Essorer la crépine, puis l’étaler.
Déposer une grosse CS de hachis sur la crépine, découper la crépine de sorte à pouvoir ensuite la refermer sur la préparation.
Poursuivre ainsi jusqu’à épuisement du hachis.
Ranger les caillettes côte à côte dans un plat à four. Arroser avec le bouillon jusqu’aux 2/3 de la hauteur. Ajouter le thym et le laurier.

Cuire au four à 170°C pendant 1h.
Laisser refroidir, puis mettre au frais.

La maison embaumait pendant la cuisson, mais il nous a fallu attendre le lendemain pour les goûter !

Un bon goût de foie, pas grasses ( je suis contente d’avoir suivi les conseils de mon charcutier ) et surtout très moelleuses !Il leur manquait juste un peu d’assaisonnement : elles auraient pu être un peu plus relevées. 
7 caillettes ! je trouvais que cela faisait beaucoup pour nous deux, mais pas du tout, on n’a eu aucun problème pour finir le plat dans la semaine. Elle sont d’ailleurs meilleures après plusieurs jours.

Lieu jaune sauce citron

Le lieu jaune n’est pas toujours présent sur les étals, alors il faut en profiter lorsqu’on en trouve.
Ici, je l’ai fait frire et accompagné d’une sauce au citron, pas agressive du tout.
J’évite habituellement ce genre de sauce comportant de la farine, j’ai tout de même essayé celle-ci, et la texture m’a plu, elle n’est pas trop épaisse, ni lourde.

Lieu jaune sauce citron


Pour 4 personnes :

4 filets de lieu jaune
1/4 L de fumet de poisson ( maison pour moi )
un peu de farine
1 citron
2 jaunes d’oeuf
1CS de Maïzena
2CS crème liquide
huile pour friture
sel, poivre

Dissoudre la Maïzena dans 1CS d’eau.
Porter le fumet à ébullition, puis ajouter la fécule dissoute et cuire 5 min à petit feu tout en mélangeant au fouet. Laisser tiédir.
Mélanger le jus du citron, les jaunes d’oeuf et 1 CS du fumet épaissi.

Rincer et sécher les filets de poisson, saler, poivrer, puis les fariner.
Mettre de l’huile dans une grande poêle sur une épaisseur d’environ 1cm. La faire chauffer.
Faire frire les filets de poisson environ 2 min de chaque côté.
En même temps, terminer la sauce : chauffer doucement le mélange jus de citron-jaunes d’oeuf, y  ajouter progressivement le fumet en mélangeant. Cuire encore quelques minutes jusqu’à épaississement. La sauce ne doit surtout pas bouillir. Terminer en ajoutant la crème et éventuellement sel et poivre.

J’ai servi avec du chou vert émincé et blanchi à l’eau bouillante, puis revenu à la poêle avec oignon et champignons.

Le poisson ainsi cuit est délicieux : la surface est croustillante tandis que l’intérieur garde une texture moelleuse. La sauce au citron est assez douce, elle relève sans masquer la saveur délicate du lieu jaune.

Soupe de panais à l’oignon caramélisé

J’ai découvert le panais grâce à cette recette que m’avait demandée Philippe pour son anniversaire. Je l’utilise également cru sous forme râpée avec une vinaigrette ou simplement un jus de citron.
Le panais est une racine de couleur blanc crème, il a une saveur assez douce et légèrement sucrée.
Je me suis inspirée ici d’une recette trouvée dans le livre  » Plats uniques » chez Marabout.

Soupe de panais à l’oignon caramélisé


Pour 3 personnes :

2 panais
3 oignons
beurre
1 CS de sucre roux
1 L de bouillon ( ou à défaut d’eau ou un mélange des deux )
1/4 L de vin blanc
thym
sel, poivre

Peler et émincer les oignons, les faire revenir dans un peu de beurre pendant quelques minutes, puis ajouter le sucre roux et continuer à faire revenir jusqu’à ce qu’ils soient caramélisés.
Peler et couper en morceaux les panais, les mettre dans une grande casserole avec le vin blanc et le bouillon, du sel , du poivre et cuire jusqu’à ce qu’ils soient tendres.
Réserver un peu d’oignons caramélisés, puis ajouter le reste aux panais et mixer.
Saupoudrer du thym effeuillé et servir avec les oignons caramélisés.

On peut y rajouter un peu de crème, mais ce n’est pas vraiment nécessaire car le panais donne une consistance très veloutée à la soupe.
L’oignon caramélisé en relève agréablement le goût, j’ai beaucoup aimé cette association.

Mini-muffins aux pralines roses

Après le Saint-Génix, j’ai eu envie d’utiliser mes pralines roses pour d’autres douceurs. Voici donc ces mini-muffins que les pralines ont coloré pour le plaisir des yeux et aussi du palais, car ils sont absolument délicieux !
Il a fallu que je les surveille de très près pour qu’il en reste quelques-uns à emmener au boulot demain !
J’ai repris ma recette de mini-muffins noisettes, fève Tonka et pomme que j’ai adaptée pour les pralines.

Mini-muffins aux pralines roses

Pour environ 30 mini-muffins :

200 g farine
80 g amandes en poudre
1 sachet de levure chimique
90 g de cassonade
2 œufs
2 yaourts
75 g de beurre
100 g de pralines roses

Faire fondre le beurre au micro-ondes et laisser refroidir.
Couper les pralines en deux ou trois.
Mélanger les ingrédients secs : farine, levure, amandes, pralines et cassonade.
Mélanger beurre, œufs  et yaourts.
Mélanger les deux préparations rapidement sans chercher à homogénéiser.
Verser dans des moules à mini-muffins.
Cuire au four à 200°C pendant 16 min.
Démouler, puis laisser refroidir sur une grille.

Potée de biche à la finlandaise

Voici un plat que j’ai pu déguster en Finlande avec de l’élan. Chez nous, je l’ai remplacé par de la biche car c’est ce qui me paraissait s’en rapprocher le plus.
La sauce a une saveur surprenante,car inhabituelle pour nous, mais elle a beaucoup plu !

La recette provient d’un très beau livre qui m’a été offert : « Sous le soleil de minuit » de Liisa Rasimus. Ce livre non seulement comporte des recettes, mais il décrit également l’art de vivre en Finlande : les fêtes, les joies de la neige, le sauna, les baignades dans l’eau glacée … Il est très bien illustré.

Potée de biche à la finlandaise

Pour 4 à 5 personnes :

1 kg de biche en morceaux
2 oignons
2 carottes
20 g de céleri-rave ( j’ai mis 1/2 panais )
1/2 L de bouillon de boeuf maison
8 baies de genièvre
quelques branches de romarin
2 CS de vinaigre balsamique
2 CS de gelée de cassis (j’ai remplacé par 3CS de crème de cassis)
30 g de roquefort
5 cL de crème liquide
sel, poivre
beurre

Dans une cocotte, faire revenir la viande sans coloration avec un peu de beurre.
La retirer, puis faire revenir les oignons émincés, les carottes et panais coupés en tronçons.
Remettre les morceaux de biche, ajouter le bouillon (à peine à hauteur), sel, poivre, genièvre et romarin effeuillé.

Couvrir et faire cuire au four à 175°C pendant 2 h.
Au bout de ce temps, le jus a réduit. Ecraser alors le roquefort, mélanger avec la crème de cassis et un peu du jus de cuisson de la viande. Verser dans la cocotte, ajouter la crème, bien mélanger. Laisser cuire encore à petit feu pour que la sauce soit assez épaisse.

Dans la recette de Liisa Rasimus, la sauce est liée avec de la farine délayée dans un peu d’eau, je ne l’ai pas fait. Mon bouillon provenait de la cuisson d’une queue de boeuf, il était donc assez riche en matière liante.

J’ai servi avec une purée maison et Philippe nous a débouché un Pommard, excellent avec le plat.

St Genix

De passage à Chambéry la semaine dernière, j’en ai profité pour ramener des pralines roses, ces amandes enrobées de sucre coloré. J’ai alors cherché une recette de brioche et c’est celle de Manue qui a retenu mon attention. En voici la recette, que j’ai à peine modifiée en remplaçant la levure fraîche par de la levure déshydratée.

St Genix

300 g de farine
1 sachet de levure déshydratée
50 g d’eau
1 CS de sucre
1 CS eau de fleur d’oranger
3 oeufs
200 g de beurre
100 g de pralines
1 CS de lait
sucre en grains
sel

La veille :
Placer la farine dans une grande terrine ( ou sur le plan de travail ), ajouter la levure, le sel et le sucre, mélanger.
Faire un puits au centre, y ajouter les oeufs légèrement battus et l’eau de fleur d’oranger.
Mélanger énergiquement à la main pendant 15 à 20 min pour obtenir une pâte lisse et homogène.
Incorporer peu à peu le beurre ramolli et pétrir encore. Ajouter un peu de farine si nécessaire.
Couvrir la terrine et laisser reposer dans un endroit tiède jusqu’à ce qu’elle double de volume ( environ 4 h )
Rompre la pâte pour la faire retomber, mettre la terrine couverte au frais pour 12 h.
Le jour même :
Sortir la pâte et la laisser un peu à température ambiante pour qu’elle soit plus facile à travailler.
Concasser grossièrement les pralines au couteau. En réserver quelques-unes pour le dessus de la brioche.
Beurrer largement un moule à brioche.
Pétrir à nouveau la pâte pour la faire retomber tout en incorporant les pralines et la déposer dans le moule beurré.
Couvrir d’un torchon et laisser à nouveau lever dans un endroit tiède jusqu’à ce que le moule soit presque rempli.
Badigeonner la surface de la brioche avec le lait, ajouter un peu de sucre en grains et le reste de pralines.

Cuire au four 25 min à 220C, puis 10 min à 180°C. Recouvrir d’un papier alu si le dessus colore trop vite.

Elle est délicieuse à l’heure du goûter comme au petit-déjeuner.

Tarte saumon, brocolis et champignons

Les tartes salées peuvent se décliner à l’infini. En voilà une qui est légère et qui me permet de faire manger un peu de légumes à ceux qui n’en raffolent pas toujours !

Tarte saumon, brocolis et champignons

Pour une tarte :
1 pâte feuilletée
1 pavé de saumon
garniture aromatique ( oignon, vert de poireau, thym, laurier, … )
200 g de champignons
1 oignon
huile d’olive
1 belle poignée de fleurs de brocolis surgelés
3 oeufs
15 cL de crème
10 cL de lait
sel, poivre, muscade

Préparer un court-bouillon avec de l’eau salée et la garniture aromatique. Y cuire le saumon sans faire bouillir pendant environ 10 minutes, puis égoutter.
Eplucher, puis émincer l’oignon, le faire revenir dans un peu d’huile d’olive.
Couper les champignons en lamelles, les ajouter à l’oignon, laisser cuire jusqu’à ce qu’ils soient tendres. Saler.
Cuire les brocolis quelques minutes à l’eau bouillante salée.
Foncer un moule à tarte avec la pâte, étaler le saumon émietté, puis le mélange oignon-champignons et enfin les brocolis.
Battre les oeufs avec le lait et la crème, saler, poivrer, ajouter un peu de muscade râpée, verser dans la pâte.
Cuire au four à 200°C pendant 30 minutes.

Taguée par Florence du blog Bloga2 et Karen de La cuisine de Karen,
je vous dévoile à mon tour
quelques petites choses ou habitudes en suivant les règles indiquées ci-
dessous :

– mettre le lien de la personne qui vous a taguée
– mettre le règlement sur votre blog
– mentionner 6 choses, habitudes, tics non importants sur vous
– taguer 6 personnes à la fin de votre billet en mettant le lien
– avertir directement sur leur blog, les personnes taguées.

Je ne regarde pratiquement jamais la télé

Je prends toujours un petit-déjeuner qui dure une demi-heure, le temps de me réveiller

J’ai horreur de faire les courses à l’hypermarché, j’en sors toujours de mauvaise humeur

J’aime beaucoup, par contre, faire le marché

Je travaille souvent dans l’urgence en me débrouillant pour avoir juste assez de temps et pas plus ! C’est comme ça et je ne cherche plus à changer !

Je suis malgré tout organisée et je fais beaucoup de listes : menu pour la semaine, liste des courses, liste de tout ce qu’il faut emmener en vacances, …

Je passe maintenant le relais à qui voudra, car je crois que pas mal d’entre vous ont déjà participé à ce petit jeu …

 

Poêlée d’artichauts violets

Le climat très doux et ensoleillé de la Provence, où j’ai eu la chance de passer quelques jours de vacances, m’ont donné envie de légumes printaniers. Un petit tour sur le marché : j’y ai trouvé de petits artichauts violets, des tomates et des olives pour cette poêlée de légumes. N’ayant pas d’herbes fraîches sous la main, je l’ai parfumée avec un peu de pesto. Et j’ai ajouté un reste de poulet rôti pour en faire un plat complet !

Poêlée d’artichauts violets aux senteurs de Provence

Pour 2 personnes :

4 artichauts violets
1 citron
2 tomates
1 oignon
quelques champignons
olives vertes
1 CS de pesto

Couper les queues des artichauts ainsi que le haut des feuilles ( jusqu’à moitié environ ).
Retirer une partie des feuilles pour ne laisser que les plus tendres.
Couper les coeurs obtenus en 4 et citronner pour éviter qu’ils ne noircissent.
Peler les tomates, les couper en morceaux et les mettre avec les artichauts dans une petite casserole. Saler.
Cuire doucement à couvert jusqu’à ce que les artichauts soient tendres. Le jus rendu par les tomates suffit pour leur cuisson.
Eplucher, puis émincer l’oignon, le faire revenir dans une poêle.
Laver les champignons, les couper en lamelles et les ajouter à l’oignon. Laisser cuire une dizaine de minutes.
Ajouter le mélange artichauts-tomates, les olives dénoyautées et le pesto. ( éventuellement du poulet cuit et émincé )
Mélanger et réchauffer le tout doucement.

Un filet d’huile d’olive et c’est prêt !

Voilà un plat léger et plein de saveurs ! et quel plaisir d’avoir pu le déguster sur la terrasse !

Mon hachis parmentier

Lorsque je cuis une langue, j’y ajoute toujours un morceau de basse côte de boeuf. Je congèle ensuite la viande cuite ainsi qu’un peu de bouillon en prévision d’un hachis parmentier. Cette viande n’est pas gélatineuse, mais pas sèche non plus, elle donne avec la purée un plat très moelleux.

Hachis parmentier

(vivement que les beaux jours arrivent pour faire des photos avec de vraies couleurs !)

Pour 4 à 5 personnes :

1 kg (cru) de basse côte de boeuf, que l’on aura cuit dans un pot-au-feu
1,5 kg de pommes de terre à chair farineuse
5 échalotes
persil
muscade râpée
lait
bouillon du pot-au-feu
beurre

Cuire les pommes de terre non pelées à l’eau salée, puis les peler et les écraser au presse-purée. Ajouter un peu de beurre, sel, poivre, muscade et ajuster la consistance avec du lait. Elle ne doit pas être compacte, mais assez consistante tout de même.
Hacher la viande au hachoir électrique, ajouter les échalotes finement émincées, du persil, sel, poivre. Ajouter du bouillon pour obtenir un mélange moelleux.

Disposer dans un plat à gratin une couche de purée, puis une couche de viande et enfin une couche de purée.
Réchauffer au four et laisser dorer un peu la surface ; compter environ 1/2 h à 200°C.

Il en reste une petite part si vous voulez, je vous la laisse car moi je pars en vacances.

Gratin de crozets au beaufort

Des pâtes en forme de petits carrés, nature ou au sarrasin, j’aime bien mélanger les deux : voilà ce que sont les crozets, découverts grâce à l’un de nos fils, parti en Savoie. On trouve ces crozets dans toutes les grandes surfaces.
Avec des lardons et du beaufort, voilà un plat facile et délicieux pour un soir. Mais attention, pas question de remplacer le beaufort par de l’emmental, car c’est justement ce beaufort qui donne tout le caractère au plat !
J’allais oublier la crème ! Eh oui, un peu calorique tout ça, on peut s’en passer, ce sera juste un peu moins onctueux.

Gratin de crozets au beaufort

Pour les quantités, rien de bien précis, sauf pour les crozets :

90 g de crozets par personne
lardons fumés ( ou à défaut du jambon coupé en fines lanières )
beaufort : coupé en fins bâtonnets, en réserver un peu pour râper sur le dessus
crème liquide

Cuire les crozets à l’eau bouillante salée pendant 20 minutes. Egoutter.
Faire revenir les lardons sans matière grasse dans une poêle anti-adhésive, puis les égoutter pour éliminer l’excédent de graisse.
Mélanger les crozets, les lardons, le beaufort et un peu de crème.

Disposer dans un plat à gratin. Parsemer de beaufort râpé.
Faire colorer sous le grill du four quelques minutes en surveillant.