Crêpes aux poires épicées, noisettes et chocolat

Voilà un dessert en cette période de chandeleur qui a fait l’unanimité. Des poires bien parfumées, des crêpes moelleuses, le tout arrosé de sauce au chocolat chaud : bien vite avalé même après un repas pas spécialement léger (comportant des frites dont je vous reparlerai !).
J’ai fait plus de pâte à crêpes, on a ainsi pu en profiter encore au petit-déjeuner d’autant qu’il restait de la sauce chocolat !

Crêpes aux poires épicées, noisettes et chocolat


Pour la pâte à crêpes (15 à 20 crêpes) :

250 g de farine
25 cL de lait
25 cL de bière blonde
3 oeufs
sel

Mélanger la farine avec une pincée de sel dans un saladier.
Faire un puits, y verser un peu de lait et les oeufs.
Mélanger au fouet à main le lait et les oeufs et incorporer peu à peu la farine tout en ajoutant le lait jusqu’à obtenir une pâte épaisse.
Bien battre au fouet pour rendre la pâte lisse et légère.
Ajouter la bière tout en mélangeant.
Couvrir et laisser reposer au moins 1 h.
Au moment de l’utilisation, vérifier la consistance de la pâte, rajouter du lait si nécessaire.

Pour la garniture : (pour 3 crêpes)

2 poires bien mûres ( j’en mettrai 3 la prochaine fois)
un peu de jus de citron frais
1/2 fève Tonka
1/2 gousse de vanille
100 g + 6 carrés de chocolat noir à pâtisser
7,5 cL de lait
une dizaine de noisettes

Peler les poires, les couper en 8, les détailler en cubes et arroser d’un peu de jus de citron.
Ajouter la fève Tonka râpée et les graines de la demi-gousse de vanille.
Mélanger, laisser macérer 2 h, puis égoutter les poires en récupérant le jus.
Concasser grossièrement les noisettes, les griller quelques minutes dans une poêle à sec pour les torréfier.
Concasser de même les carrés de chocolat.
Cuire les crêpes, les saupoudrer de sucre au fur et à mesure et les couvrir d’un papier alu pour éviter qu’elles ne sèchent.
Dans une poêle, verser le jus de macération des poires, réduire à sec, ajouter les dés de poires, cuire 1 min à feu très vif, mélanger, puis cuire encore 1 min.
Préparer la sauce chocolat : faire fondre au bain-marie les 100 g de chocolat coupés en morceaux avec le lait, mélanger, puis tenir au chaud dans le bain-marie.
Disposer une crêpe dans chaque assiette, déposer sur une partie de la crêpe les dés de poire, parsemer de noisettes (en garder en peu pour la présentation) et de chocolat concassé, replier la crêpe.
Mettre au four préchauffé 200°C 3 à 4 min.
Parsemer du reste de noisettes, verser la sauce chocolat et servir rapidement.

Pour les plus gourmands, au lieu des carrés de chocolat, on pourrait étaler de la sauce chocolat sur la crêpe avant d’y déposer les poires ! Tiens, ça me donne envie d’en refaire !

Veau à la marocaine

Voici un plat réconfortant par ce temps froid, de saison bien sûr, mais auquel on n’est plus très habitué.

La viande est fondante, la sauce est bien parfumée par la coriandre, les épices et le citron.

Je me suis inspirée d’une recette d’un numéro de « Elle à table », j’ai diminué la quantité de piment car je ne voulais pas qu’il domine le plat et j’ai remplacé le citron frais par du citron confit au sel, je n’ai alors pas du tout salé le plat.

Veau à la marocaine

pour 3 personnes :

750 g de veau en morceaux pour sauté
6 abricots secs
1 poignée de raisins secs
2 gousses d’ail
1/2 citron confit au sel
1/2 CC de graines de cumin
1 pointe de piment
poivre
1 CS de coriandre hachée
branches de thym
huile d’olive
1 bocal de mini-coeurs d’artichauts

Faire revenir les morceaux de veau dans une cocotte en fonte avec un peu d’huile d’olive.
Ajouter les gousses d’ail pelées et coupées en 2.
Couper le demi-citron et les abricots secs en dés, les ajouter dans la
cocotte ainsi que les raisins secs, le piment, le poivre, le cumin, la coriandre et le thym.
Déglacer avec un verre d’eau, couvrir et laisser cuire à feu doux 1h1/2.
10 min avant la fin de la cuisson, ajouter les coeurs d’artichauts.

En saison, utiliser de petits artichauts poivrade qu’on ajoute en début de cuisson (comme l’indiquait la recette d’origine)

Huîtres chaudes sauce aux lardons

C’est l’habitude à la maison : celui qui fête son anniversaire choisit son menu. C’était au tour de Philippe qui a feuilleté livres et magazines pour faire son choix. Ces huîtres ont constitué l’entrée, suivie d’un civet de marcassin ( classique, mais pas très réussi, la viande n’était pas fondante après 3h de cuisson, allez savoir pourquoi … ). Pour terminer, un dessert léger que je vous ai présenté dans un précédent billet, ces sablés aux clémentines.

Cette habitude a l’avantage pour moi de ne pas avoir à chercher quoi faire, et surtout de réaliser des recettes qui n’avaient pas attiré mon attention et donc de faire de belles découvertes.

C’est ainsi que nous avons goûté l’an dernier à même époque les panais, dans une soupe que je refais régulièrement (recette ici).

Voici donc ces huîtres pochées, puis réchauffées en sauce dans leur coquille lutée.
Il s’agit d’une recette du magazine « Cuisine et Vins de France », j’ai modifié la sauce, car je trouvais dommage de ne pas réutiliser l’eau de cuisson des huîtres. Par contre, la prochaine fois, je n’en utiliserai qu’une partie, car la sauce était un tout petit peu trop salée.

Huîtres chaudes sauce aux lardons

Pour 3 personnes :

12 huîtres spéciales n°2
200 g de pâte feuilletée
85 g de lard fumé en tranches fines
2 échalotes
10 cL de vin blanc
5 cL de vinaigre de Champagne ( ou de vin blanc)
20 cL de crème liquide
1 jaune d’oeuf
graines de pavot
beurre

Brosser les huîtres sous l’eau courante, les ouvrir et les détacher de
leur coquille en récupérant l’eau, la filtrer à travers une passoire
très fine.
Tremper les huîtres quelques instants dans l’eau froide salée pour éliminer d’éventuels morceaux de coquille.
Verser l’eau des huîtres dans une casserole, ajouter le vin blanc,
porter une minute à ébullition, ajouter les huîtres et laisser pocher
30 secondes sans bouillir.
Les égoutter, les ébarber aux ciseaux et les replacer dans leurs coquilles calées dans une plaque à four.
Faire revenir sans colorer les échalotes émincées dans une noix de
beurre, ajouter le lard coupé en fins lardons (en réserver 24) et
laisser cuire quelques minutes.
Poivrer (ne pas saler), verser le vinaigre, faire réduire 1 min à feu
vif. Ajouter le jus de cuisson des huîtres, laisser réduire 1/4 h,
ajouter la crème, poursuivre la réduction jusqu’à bonne consistance de
la sauce (environ 1/2h).
Filtrer et laisser tiédir.
Déposer les lardons réservés sur les huîtres, napper d’une CS de sauce et parsemer de graines de pavot.
Etaler la pâte feuilletée et découper des bandes de 2 cm de large.
Remettre les couvercles des huîtres et les fermer hermétiquement (luter) avec une bande de pâte.
Dorer la pâte au jaune d’oeuf et mettre au four préchauffé à 210°C pendant 10 min.
Déposer 4 huîtres par assiette sur un lit de gros sel.

Quelle bonne odeur quand elles arrivent à table !

La sauce a une saveur originale et délicieuse et ne laissez pas la pâte de côté, elle a un délicieux goût iodé !

Avec ce plat raffiné, on a bu un Bourgogne blanc, un Chassagne-Montrachet.

Champignons farcis

Voilà une recette que je n’avais pas refaite depuis longtemps et elle nous a toujours autant plu.

J’ai servi ces champignons pour un repas du soir, mais ils accompagneront très bien une viande, une volaille ou même un poisson, on peut aussi les servir en entrée.

Cette recette provient d’un ancien magazine de cuisine.

Champignons farcis

Pour 12 gros champignons ( 4 personnes en entrée)

100 g de lard de poitrine frais
3 belles échalotes
1 gousse d’ail
1 CS de persil haché
1 oeuf
4 CS de crème liquide
50 g d’amandes en poudre
1 petite tasse de mie de pain rassis
12 tranches de baguette
lait
beurre
sel, poivre

Couvrir la mie de pain rassis de lait et laisser tremper.
Couper l’extrémité des pieds des champignons, les laver à l’eau courante, puis séparer les pieds des chapeaux.
Hacher au couteau les pieds, ainsi que le lard.
Ciseler les échalotes, les faire fondre sans colorer dans une noix de
beurre pendant 5 min, ajouter le lard, cuire encore quelques minutes.
Ajouter le hachis de champignons et l’ail haché, laisser revenir,puis
ajouter les amandes en poudre, le persil haché, la mie trempée et
essorée, du sel et du poivre. Bien mélanger et laisser tiédir.
Dans un petit saladier, mélanger l’oeuf avec la crème, ajouter au mélange précédent.
Faire griller légèrement les tranches de baguette, les déposer dans un
plat à four et placer sur chacune un chapeau de champignon, les garnir
de la préparation.
Arroser avec une noix de beurre fondu et mettre au four préchauffé 200 °C pendant 20 min.

La farce a un goût très fin et le pain est délicatement parfumé par le jus qui s’écoule des champignons.

Sablés aux clémentines

Ce dessert fruité et léger nous a beaucoup plu en cette période d’après-fêtes. Il s’agit d’un petit sablé parfumé aux zestes de citrons, garni d’une gelée au jus de clémentine et accompagné de simples quartiers de clémentines.

J’ai allégé par rapport à la recette d’origine ( Cuisine et Vins de France Spécial Fêtes ), je n’ai pas trempé les quartiers de clémentines dans un sirop de sucre, car les miennes étaient déjà bien sucrées.

Sablés aux clémentines

Pour 5 sablés:
1 bon kg de clémentines
2 feuilles de gélatine
20 g de sucre

Pour la pâte à sablés : (je n’ai utilisé que la moitié, j’ai congelé le reste)
250 g de farine
125 g de beurre ramolli
100 g de sucre glace (j’ai diminué aussi, 125 g dans la recette)
1 oeuf
1/2 citron jaune
1 citron vert
sel

Préparer la pâte :
Battre à la fourchette l’oeuf avec le sucre et le sel.
Incorporer la farine, puis le beurre et les zestes râpés des citrons sans trop travailler la pâte.
Former une boule ( j’ai ajouté quelques gouttes d’eau) et réserver au frais pendant 1/2 h.
Etaler la pâte sur 3 mm d’épaisseur en formant un rectangle.
La déposer sur une plaque à four tapissée de papier cuisson et cuire au four préchauffé à 180 °C pendant 15 min, les sablés doivent être légèrement colorés.
A la sortie du four, découper des disques dans la pâte à l’aide d’un cercle métallique ( les miens font 7,5 cm de diamètre).
Laisser refroidir sur une grille.

Préparer la gelée :
Faire tremper la gélatine dans un bol d’eau froide pendant 10 min.
Presser une partie des clémentines (j’en ai utilisé huit) pour obtenir 20 cL de jus.
Dissoudre le sucre (20g) dans ce jus et tiédir.
Ajouter la gélatine essorée et bien mélanger.
Verser le jus sur 5 mm d’épaisseur dans des moules de la même taille que les cercles. (j’ai enveloppé les cercles dans du film étirable, puis dans l’alu).

Laisser prendre au frais ( dehors en ce moment c’est très rapide !)
Au moment de servir, peler le reste des clémentines à vif et découper les quartiers sans les peaux.
Déposer un disque de gelée sur chaque sablé, disposer des quartiers de clémentine et saupoudrer d’un voile de sucre glace.

Fricassée de poularde aux langoustines

Cette poularde a constitué notre plat du jour de Noël et peut-être vous inspirera-t-elle pour la fin d’année.
La sauce au fumet de langoustines est très parfumée, délicieuse, elle peut se faire à l’avance et se réchauffer au dernier moment. On a d’ailleurs fini les restes le lendemain, c’était toujours aussi bon.
J’aurai voulu accompagner de girolles, mais je n’en ai pas trouvé à prix abordable, je me suis donc contentée de champignons de Paris.
Cette recette m’a été inspirée d’une fiche d’un ancien magazine de cuisine, la poularde était cuisinée avec des écrevisses, j’ai aussi modifié la confection de la sauce.

Poularde aux langoustines

Pour 4 personnes :

1 poularde fermière
16 langoustines fraîches et crues
5 oignons
1 carotte
bouquet garni (thym, laurier, vert de poireau)
20 cL de crème liquide
500 g de champignons de Paris
sel
sucre
beurre
huile d’olive

Dans une cocotte, faire revenir les langoustines avec un peu d’huile d’olive quelques minutes à feu vif en remuant souvent.
Baisser le feu, couvrir et laisser cuire 5 min.
Retirer les langoustines de la cocotte, en réserver 4 pour la
présentation, décortiquer les autres en gardant les têtes et les
carapaces, réserver les queues.
Peler un oignon et la carotte, les émincer et les faire revenir dans la
cocotte de cuisson des langoustines, ajouter têtes et carapaces, les
broyer en écrasant avec une écumoire ou autre, ajouter le bouquet
garni
, saler un peu, couvrir d’eau à hauteur.
Cuire à couvert 30 min, puis chinoiser.
Faire réduire le jus obtenu de moitié, ajouter la crème et laisser
réduire encore jusqu’à bonne consistance, assaisonner, ajouter les queues de langoustines décortiquées et réserver.
Peler les 4 oignons restants, les couper en 4, les mettre dans une
petite casserole avec de l’eau à hauteur, une pincée de sel, une de
sucre et 1 noix de beurre. Cuire à découvert jusqu’à ce que toute l’eau
soit évaporée, les oignons sont ainsi confits.
Faire reveir les champignons à la poêle avec un peu de beurre jusqu’à ce qu’ils soient cuits (environ 1/4 h)
Couper la poularde en morceaux (garder la carcasse pour en faire un fond, voir ici).
Faire dorer les morceaux, puis cuire au four à découvert pendant 20 min à 220 °C.
Ajouter les champignons et les langoustines entières à la poularde, couvrir et remettre au four pour réchauffer.
J’ai servi les oignons confits à part car il y en a un qui n’aime pas à
la maison … on pourrait aussi les ajouter à la poularde.
J’ai accompagné ce plat de pâtes, des linguines blanches et noires : nature et à l’encre de seiche. Ces dernières apportent de la couleur, mais pas de goût particulier.

Avec ce plat de fête, un vin blanc de grande classe : un Meursault

Bûche poire-chocolat

Ici, on n’est pas très fan de bûche de Noël. Ce n’est pas qu’on n’aime pas, mais quand arrive le moment du dessert, on n’a plus vraiment d’appétit pour ce genre de dessert et donc on n’apprécie pas.
J’ai pourtant voulu cette année en préparer une, mais il fallait absolument qu’elle soit légère.
Voilà donc comment je l’ai constituée :

– un biscuit Joconde
– une mousse aux poires allégée par une meringue italienne
– un insert de crème mousseuse au chocolat

Le résultat ne nous a pas déçus : fruitée, peu sucrée, fondante et légère, elle a été bien appréciée.

J’ai préparé la crème mousseuse au chocolat deux jours avant, le biscuit et la mousse aux poires la veille et j’ai démoulé le jour même.

Ne disposant pas de matériel spécifique, j’ai utilisé à la place d’un moule à bûche un étui cartonné de bouteille à whisky coupé en deux dans la longueur. J’ai placé ce demi-cylindre dans un moule à cake et j’ai tapissé d’une feuille plastique. J’aurai pu utiliser directement le moule à cake, mais je n’aurai pas obtenu la forme arrondie caractéristique.
De même pour l’insert au chocolat, j’ai ouvert un tube en carton de rouleau d’essuie-tout et j’ai tapissé l’intérieur d’une feuille plastique.

En dehors des fêtes, on peut réaliser cet entremets plus simplement avec un cercle métallique.

Bûche poire-chocolat


Crème mousseuse au chocolat

150 g crème liquide
90 g chocolat en morceaux
3/4 feuille de gélatine
1 CS de lait

Placer un bol et les fouets du batteur au freezer ( pour la crème).
Tremper la gélatine dans l’eau froide pendant 1/4 h, puis l’essorer et la dissoudre dans un peu de lait tiède.
Faire fondre le chocolat, ajouter le lait + gélatine ; laisser refroidir le temps de monter la crème.
Fouetter la crème pour la rendre mousseuse, ajouter peu à peu le chocolat tout en continuant à fouetter.
Déposer la crème en un long boudin sur la feuille plastique, l’insérer dans le tube cartonné, puis finir de remplir par les côtés.
Réserver au froid.
Placer au congélateur 1 h avant de démouler.

Mousse aux poires

4 poires mûres
1 citron
3 feuilles de gélatine
100 g de sucre + 10 g
35 g d’eau
2 blancs d’oeuf
150 g de crème liquide bien froide

Faire tremper la gélatine dans un bol d’eau froide.
Couper les poires en 4, les peler, les citronner, couper la chair en morceaux, la mixer finement avec le reste de jus de citron.
Faire tiédir au micro-ondes, ajouter la gélatine essorée, bien mélanger pour la dissoudre.
Fouetter la crème en chantilly dans le bol réservé au freezer.
Préparer la meringue italienne : chauffer l’eau et 100 g de sucre, mélanger pour dissoudre, puis porter à ébullition jusqu’à ce que la température du liquide atteigne 120 °C ( sans thermomètre, bien respecter les quantités d’eau et de sucre et compter 3 à 4 min
d’ébullition). En même temps, monter les blancs en neige et les serrer avec 10 g de sucre.
Verser en filet le sirop de sucre sur les blancs en neige tout en fouettant à petite vitesse. Continuer de fouetter jusqu’à refroidissement : 10 à 15 min.
Ajouter la meringue italienne à la purée de poires , mélanger avec précaution avec une spatule, ajouter ensuite la crème fouettée de la même manière.

Biscuit Joconde (recette Pierre Hermé)

14 g de beurre
70 g d’amandes en poudre
70 g de sucre glace
2 oeufs + 2 blancs
10 g de sucre en poudre
20 g de farine

Faire fondre le beurre et le laisser refroidir.
Mélanger la poudre d’amandes et le sucre glace, ajouter 1 oeuf
et fouetter au batteur électrique environ 5 min. Ajouter le 2ème oeuf et fouetter encore 5 min.
Ajouter le beurre fondu tout en mélangeant.
Monter les blancs d’oeuf en neige, les serrer en incorporant le sucre en poudre.
Ajouter les blancs montés à la préparation, en soulevant délicatement avec une spatule.
Ajouter enfin la farine tout en mélangeant toujours avec précaution.
Etaler le mélange sur une plaque métallique recouverte de papier cuisson, bien égaliser la surface.
Cuire au four préchauffé à 180°C pendant 20 min.

Montage

Placer dans le moule une couche de mousse aux poires, réserver au froid (dehors en ce moment) pendant 1/4 h.
Démouler l’insert au chocolat, le couper à la bonne dimension et le déposer délicatement sur la mousse aux poires.
Recouvrir complètement avec le reste de mousse.
Découper le biscuit Joconde aux dimensions du moule et le placer sur le dessus. ( j’ai congelé le reste de biscuit)
Réserver au froid.

Finitions.

Faire fondre un peu de chocolat, l’étaler finement sur une feuille de papier cuisson. Une fois durci, casser des morceaux.
Démouler la bûche, couper les bords pour une finition nette.
Saupoudrer d’un voile de poudre de cacao, enfoncer des morceaux de chocolat et ajouter quelques perles de chocolat.

Lotte mauresque

Voici une recette simple et pourtant raffinée, elle peut même se faire à l’avance. La seule précaution à prendre est de ne pas trop cuire la lotte, pour ne pas la rendre caoutchouteuse.
La sauce au curry est très onctueuse et vient agréablement parfumer et relever la lotte.
Cette recette est fortement inspirée d’une fiche d’un ancien magazine de cuisine.

Lotte mauresque

Pour 4 personnes :

750 g de lotte net (sans les peaux)
1 oignon
3 échalotes
1 gousse d’ail
4 cL de cognac
20 cL de crème liquide
2 CC de curry
1 CS de concentré de tomates
persil haché
sel, poivre
beurre

Couper la lotte en médaillons ou en tronçons (le poissonnier peut le faire), passer sous l’eau et éponger les morceaux.
Peler et émincer l’oignon et les échalotes, les faire revenir dans une cocotte avec un peu de beurre.
Lorsqu’ils sont fondants, ajouter la lotte et faire raidir quelques instants à feu vif. (J’y ajoute souvent l’os de la lotte coupé en morceaux, qui viendra parfumer la sauce, je le laisse jusqu’au moment où je chinoise)
Tiédir le cognac, arroser la lotte et flamber hors du feu.
Ajouter le concentré de tomates délayé dans un peu d’eau, la gousse
d’ail
écrasée, sel, poivre et curry. Laisser cuire doucement 10 min.
Retirer les morceaux de lotte, ajouter la crème dans la cocotte et laisser réduire jusqu’à bonne consistance.
Filtrer la sauce, y remettre la lotte pour la réchauffer.
Parsemer de persil haché et servir avec du riz.

vin : Puligny-Montrachet

Recette de chef : crème de lentillons aux langoustines

Depuis plusieurs années déjà, la ville d’Epernay, dans le cadre de la manifestation « Habits de lumière », invite une dizaine de chefs de la région à venir réaliser des recettes sur le marché, que l’on peut goûter, accompagnées d’une dégustation de champagne.
Voici une recette proposée,il y a deux ou trois ans,  par le chef étoilé Gilles Goess, du restaurant « la Briqueterie » situé à Moussy, près d’Epernay.

Les lentillons de Champagne constituent une variété de petites lentilles, un peu rosées. Elles sont cultivées traditionnellement en Champagne-Ardenne, elles ont un goût plutôt doux et légèrement sucré.
Dans cette recette, les peaux ont été éliminées en chinoisant la préparation et c’est bien agréable. On profite bien mieux alors du goût des lentilles, relevé par la présence discrète du lard fumé.
Les langoustines font de cette crème un plat raffiné qui pourra constituer une entrée de fête.

Crème de lentillons de la Champagne Ardenne aux langoustines


Pour 3 personnes :

250 g de lentillons
3/4 L de fond de volaille
1 carotte
1 oignon
2 clous de girofle
1 bouquet garni (thym, laurier, queues de persil)
1 gousse d’ail (pas mis, je n’en avais plus)
50 g de lard fumé
20 cL de crème liquide
huile d’olive
6 langoustines crues
sel, poivre

Peler et couper la carotte en rondelles, couper le lard en lardons.
Mettre les lentilles dans une casserole avec la carotte, l’oignon piqué
des clous de girofle, l’ail, le bouquet garni et les lardons. Cuire 40
min, saler un peu avant la fin de la cuisson.
Ajouter la crème, cuire encore 5 min.
Mixer le tout après avoir retiré quelques rondelles de carottes, un peu de lentillons, l’oignon, l’ail et le bouquet garni.
Chinoiser pour obtenir une crème lisse. vérifier l’assaisonnement.
Couper en dés les rondelles de carotte réservées, réchauffer au micro-ondes ainsi que les lentillons mis de côté.
Décortiquer les langoustines en coupant les anneaux aux ciseaux à partir de la queue, puis en écartant avec les doigts.

Les cuire à feu vif 2 min de chaque côté
dans un peu d’huile, puis les couper en deux dans la longueur.
Déposer dans les assiettes : au centre, un peu de lentillons et de
carottes, autour : 4 demi-langoustines. Verser la crème de lentillons
bien chaude.

salade d’hiver

C’est vrai que la météo du moment n’est pas tellement propice aux salades, mais lorsqu’on a mangé un bon gros plat d’hiver le midi, du genre cassoulet ou choucroute, on aspire à un peu de légèreté le soir.
Voici donc une salade mâche-betterave entendue sur France-info, le samedi matin.
Tout ce qu’il y a de plus classique, me direz-vous ? Eh bien,non ! Ici, la betterave est crue et ça change tout ! Le côté charnu des feuilles de mâche contraste avec le croquant de la betterave : très agréable en bouche.
J’y ai ajouté des topinambours râpés, mais le goût de la betterave l’a emporté et ils ne sont intéressants ici que pour les variations de couleur.

Salade mâche-betterave crue

pour 2 personnes :

1/2 betterave crue (petite)
1 topinambour
noix
vinaigrette
huile de noix
mâche

Peler la betterave et le topinambour, les couper en fins bâtonnets, ajouter de la vinaigrette et des noix concassées, mélanger.
Laver les bouquets de mâche, les essorer, puis éliminer la base pour ne garder que les feuilles, assaisonner de vinaigrette et d’un peu d’huile de noix.
Disposer harmonieusement de la salade de mâche dans chaque assiette, ajouter au centre le mélange betterave-topinambour, décorer d’un cerneau de noix.