Confiture de Noël

Il est encore temps de préparer quelques douceurs pour Noël, à déguster en famille ou à offrir.
Cette confiture a une saveur exquise, l’orange est délicatement adoucie et parfumée par les épices du pain d’épices. C’est un délice, qui se mange à la petite cuillère …
Je me suis largement inspirée d’une recette trouvée dans « Le pain d’épices » aux éditions du Coq à l’Ane (Reims). Ce petit livre parle admirablement de l’histoire du pain d’épices et nous donne de multiples recettes et utilisations en cuisine salée ou sucrée.
J’ai simplifié la recette d’origine, celle-ci nécessitant deux temps de macération.

Confiture de Noël, orange, pain d’épices et hydromel


1 kg d’oranges à jus
650 g de sucre
175 g de pain d’épices un peu rassis ( maison pour moi, recette ici)
12,5 cL d’hydromel (à défaut, miel + rhum)

Laver soigneusement les oranges et les couper en morceaux.
Ajouter le sucre, mélanger et laisser macérer au frais une nuit.
Le lendemain, mixer le tout, porter à ébullition et laisser cuire 1/2 h en remuant régulièrement.
Pendant la cuisson, émietter le pain d’épices, le faire tremper dans l’hydromel et l’écraser à la fourchette.
Ajouter aux oranges 5 min avant la fin de la cuisson.
Mettre en pots ébouillantés et fermer immédiatement.

Tarte ricotta et sardines

Comme tous les ans, la fin d’année c’est un peu la course : période très chargée au boulot, élaboration des menus pour les fêtes, achats des cadeaux et cette année préparation d’une soirée déguisée juste avant Noël …
Il me reste peu de temps pour poster des recettes et aller voir les autres blogs. Même les repas sont parfois improvisés, comme ce plat pour un soir, avec ce que j’avais dans les placards.
Mais au final, une tarte qui nous a bien plu et que je referai sûrement : légère et goûteuse.

Tarte ricotta et sardines

1 pâte feuilletée
150 g de ricotta
2 boîtes de sardines (plutôt petites à cause des arêtes)
1 ou 2 tomates
olives
parmesan râpé
huile d’olive
piment d’Espelette
sel, poivre

Dérouler la pâte et la déposer avec sa feuille de papier sur la plaque du four.
Etaler de la ricotta jusqu’à 1 cm du bord.
Assaisonner de sel, poivre et piment d’Espelette.
Egoutter les sardines et les disposer sur la ricotta.
Découper la tomate en fins quartiers et les intercaler entre les sardines, ajouter les olives coupées en deux.
Parsemer de parmesan rapé.
Cuire au four à 220°C 15 à 20 min.
Arroser d’un filet d’huile d’olive avant de servir.

Je verrais bien aussi des poivrons en plus des tomates dans cette tarte.

Chili con carne

Depuis quelques semaines, Philippe est à la maison et se charge donc souvent de préparer le repas du midi. C’est bien agréable pour moi, je n’ai plus qu’à me mettre à table en rentrant du travail. Voilà donc ce qu’il nous avait préparé il y a quelques jours, d’après une recette d’un ancien numéro de Cuisine et Vins de France.
C’est sans doute une version simplifiée de la véritable recette, mais pourtant délicieuse et vite préparée.

Chili con carne

Pour 3 personnes :
350 g de steack haché
1 boîte 4/4 de haricots rouges
2 oignons
2 boîtes de sauce tomates (2 * 190 g)
1 piment oiseau
cumin en poudre
sel
huile

Peler et émincer les oignons, puis les faire revenir avec un peu d’huile sans colorer pendant quelques minutes.
Ajouter le steack haché, cuire tout en l’émiettant à la fourchette.
Ajouter la sauce tomates, le cumin et le piment haché, saler, mélanger et chauffer 5 min.
Ajouter les haricots égouttés, laisser mijoter encore 5 min et servir.

Cannelés

Après un premier essai peu concluant, j’avais rangé les cannelés dans les recettes à tester à nouveau une autre fois … Et puis, voilà que Catherine du blog Pistaches and Co nous propose ces petits délices avec une recette qu’elle a trouvée chez Mercotte. Une belle occasion pour un nouveau test, le bon cette fois, même s’il a fallu adapter le temps de cuisson à mon four, car dans sa recette, la cuisson démarre à 300°C et la température de mon four ne dépasse pas 260°C.
J’ai suivi les conseils de Catherine et de Mercotte : j’ai partagé la pâte en plusieurs parts que j’ai congelées. Très pratique question organisation, la pâte est prête à l’avance, il suffit de penser à décongeler la veille, de laisser l’appareil 1 h à température ambiante avant de cuire.
Voici donc ces délicieux cannelés, que j’ai dû photographier très rapidement. L’assiette a été instantanément vide dès lors qu’on a commencé à y goûter.

Pour environ 50 mini-cannelés :
1/2 L de lait
25 g de beurre
2 oeufs entiers + 2 jaunes
1 gousse de vanille
100 g de farine
200 g de sucre (j’ai mis de la cassonade)
15 cL de rhum

La veille :
Fendre la gousse de vanille en deux, gratter les graines.
Mettre graines et gousse dans une casserole, ajouter le lait et le beurre, porter à ébullition.
Mélanger la farine et le sucre, incorporer en une fois les oeufs battus.
Ajouter peu à peu le lait bouillant tout en mélangeant.
Laisser refroidir puis ajouter le rhum.
Réserver au réfrigérateur jusqu’au lendemain (ou congeler dans des bouteilles plastique).

Le jour même :
Sortir la préparation du réfrigérateur 1 h avant cuisson
.
Préchauffer le four à 260°C.
Remplir des moules à cannelés en silicone
aux 3/4.
Faire cuire 20 min à 260°C, puis encore 20 min à 180°C (pour des mini-cannelés)
Laisser tiédir avant de démouler.
Déguster le jour même … mais ça n’est vraiment pas un problème !

Souris d’agneau et légumes confits au miel d’oranger

Voilà un plat qui m’a été inspiré à partir des souris d’agneau et des légumes que j’avais dans le frigo.
Au final, des légumes à la saveur très douce et une viande très fondante. A déguster à la petite cuillère !

Souris d’agneau et légumes confits au miel d’oranger

Pour 2 personnes :
2 souris d’agneau
2 oignons
1 boulette de Bussy (variété ancienne de navet originaire de Champagne, à défaut un navet)
1 panais
quelques petits topinambours
1 CS de miel d’oranger
le jus d’1/2 orange
sel, poivre
thym
huile
beurre

Eplucher tous les légumes.
Dans une cocotte en fonte, faire dorer l’agneau avec un peu d’huile. réserver les souris et jeter l’huile.
Faire fondre un peu de beurre dans la cocotte, ajouter les oignons, la boulette et le panais coupés en rondelles, ainsi que les topinambours (à couper s’ils sont gros, les miens étaient petits et longilignes).
Faire dorer le tout pendant quelques minutes, ajouter le miel, cuire encore 5 min. Saler, poivrer, ajouter le thym effeuillé.
Déposer les souris d’agneau sur les légumes, saler, poivrer, arroser du jus d’orange, couvrir et cuire 1h1/2 à 2h à feu doux sans remuer.
S’il y a trop de jus rendu, réduire un peu en poursuivant la cuisson sans couvercle.
Servir bien chaud.
Ce plat est tout aussi délicieux réchauffé le lendemain.

Cookies au chocolat, aux noisettes et à la fève Tonka

Quand les jeunes m’ont dit « c’est pas mauvais », j’ai traduit qu’ils trouvaient ça très bon ! Et quand les collègues m’ont rendu la boîte vide en me disant qu’il fallait rempoter, c’est que ça leur avait plu aussi !
Voilà ces cookies que tout le monde a donc bien apprécié, c’est vrai qu’ils sont bien moelleux à l’intérieur et très goûteux !

Cookies au chocolat, aux noisettes et à la fève Tonka

Pour 40 cookies :
125 g de chocolat noir
100 g de noisettes
125 g de sucre roux
125 g de beurre
1 oeuf
150 g de farine
1 CC de levure chimique
1 pincée de sel
1/2 fève Tonka

Hacher grossièrement chocolat et noisettes.
Faire ramollir le beurre, ajouter le sucre, bien mélanger à la fourchette.Ajouter l’oeuf battu, mélanger.
Mélanger farine, levure et sel et incorporer peu à peu au mélange précédent.
Ajouter le chocolat, les noisettes et la fève Tonka râpée.
Former avec les mains des boules de la taille d’une noix, les déposer sur une plaque à four antiadhésive en les espaçant bien. Procéder en 2 fois.
Cuire au four préchauffé à 180°C pendant 12 min.
Les déposer sur une grille et laisser refroidir.

Gratin de crozets aux St-Jacques et au curry

Ce gratin est délicieux ! Ma crainte était que les St-Jacques continuent de cuire au four, mais non, elles y restent moelleuses. Le fumet est facultatif, mais il parfume bien les crozets.

Merci Sarah pour cette idée d’association crozets-St-Jacques dont tu m’avais parlé il y a quelque temps déjà, je regrette seulement de ne pas l’avoir testé avant !

Gratin de crozets aux St-Jacques et au curry


Pour 3 gratins :
10 coquilles St-Jacques (demander à votre poissonnier de récupérer noix et barbes).
150 g de crozets nature ou au sarrasin
10 cL de crème
10 cL de vin blanc
1 à 2 CC de curry en poudre
garniture aromatique (oignon, carotte, poireau, thym, laurier)
beaufort
sel, poivre
beurre

Préparer le fumet de St-Jacques :
Bien rincer les barbes sous l’eau courante, les mettre dans une casserole avec la garniture aromatique et couvrir largement d’eau froide.
Cuire à couvert et à petite ébullition pendant 20 min, puis chinoiser.
Prélever 10 cL de fumet pour la sauce, congeler le reste.

Cuire les crozets à l’eau bouillante salée pendant 20 min, puis égoutter.
Faire dorer avec un peu de beurre les noix de St-Jacques 1 à 2 min de chaque côté, saler, réserver, déglacer la poêle avec le vin blanc.
Verser le vin dans une petite casserole, ajouter le fumet (10 cL)  et faire réduire pendant 1/4 h. 
Ajouter la crème et le curry, laisser encore réduire pour obtenir une sauce assez épaisse, qui enrobera bien les crozets, saler et poivrer.
Couper les noix de St-Jacques en 4, les mélanger avec la sauce, le beaufort coupé en fines lamelles et les crozets.
Répartir dans 3 plats à four individuels, parsemer de beaufort râpé et mettre au four préchauffé à 200°C le temps de gratiner.
(J’ai séparé le corail des noix et je l’ai mis sur le dessus pour la couleur)

Vin : Pernand-Vergelesses.

Curry de poisson aux deux poivrons

C’est la première fois que je réalise un curry avec du poisson et cette recette, bien parfumée,  nous a beaucoup plu. Elle se suffit à elle-même, mais on peut l’accompagner d’un riz basmati pour les gros appétits.
Elle est tirée d’un petit livre de Béatrice Vigot-Lagandré  » Poivrons, je vous aime… »

Curry de poisson aux deux poivrons

Pour 4 personnes :

1 poivron rouge
1 poivron jaune
1 petite aubergine
2 échalotes
1 gousse d’ail
600 g de filet de colin ( ou autre poisson blanc)
3 cm de gingembre frais
1 à 2 CS de pâte de curry (j’ai mis du curry en poudre)
20 cL de lait de coco
beurre
sel
herbes ciselées (persil ou coriandre)

Peler et émincer les échalotes, hacher le gingembre.
Oter les graines et les parties blanches des poivrons, puis les couper en dés ainsi que l’aubergine.
Faire suer les échalotes dans une sauteuse avec un peu de beurre, ajouter le gingembre, la gousse d’ail et le curry, mélanger et laisser cuire 1 à 2 min.
Ajouter les dés de poivron et d’aubergine dans la sauteuse et cuire quelques minutes.
Ajouter le lait de coco, saler, mélanger et laisser mijoter 10 min.
Ajouter le poisson coupé en gros dés, mélanger délicatement et cuire à feu doux et à couvert jusqu’à ce que le poisson soit cuit (environ 10 min).
Retirer la gousse d’ail et parsemer d’herbes ciselées au moment de servir.

Velouté de patate douce au poivre de Sichuan

Lorsque j’apporte la soupe à table, elle est souvent accueillie avec une moue, puis un air résigné qui signifie : « je n’en ai pas très envie, mais bon, au moins je mangerai un peu de légumes ».
La couleur a son importance et si elle n’est pas de sa couleur habituelle et indéfinissable entre le vert et le marron, alors là, méfiance !
C’est donc du bout des lèvres que cette soupe d’une belle couleur jaune franc a d’abord été goûtée, puis regoûtée … et appréciée !
« Mais tu ne m’en fais pas tous les jours, hein » regrettant déjà d’avoir dit qu’il aimait …
J’ai attendu un peu avant d’en refaire et elle nous a toujours autant plu.
Voici donc ce velouté agrémenté du poivre de Sichuan. Cette épice n’est pas aussi piquante que le poivre (ce n’en est pas un d’ailleurs), elle est très parfumée et donne un petit goût acidulé.

Velouté de patate douce au poivre de Sichuan

1 oignon
1 échalote
1 petit blanc de poireau
2 belles patates douces (environ 500 g)
1CS de poivre de Sichuan
quelques CS de crème liquide
sel
1 noix de beurre

Peler et hacher l’oignon et l’échalote, nettoyer et émincer le blanc de poireau.
Faire revenir ces légumes avec le beurre.
Ajouter les patates douces épluchées et coupées en morceaux. Laisser cuire 5 min.
Mouiller à hauteur d’eau, saler, couvrir et laisser cuire 1/4 h.
Pendant ce temps, faire torréfier à sec le poivre de Sichuan dans une petite casserole pendant 2 à 3 min, ajouter la crème, couvrir, laisser infuser le temps de cuisson des légumes, puis filtrer.
Ajouter aux légumes, mixer le tout finement, ajuster la consistance avec un peu d’eau chaude, rectifier l’assaisonnement et servir.

Daurade royale, risotto courge et champignons, sauce orange et gingembre

Samedi dernier, au marché, pas de St-Jacques pour cause de tempête en Normandie, mais il y avait de belles daurades royales. Un filet de l’une d’elles nous a suffi pour ce plat que j’ai imaginé à partir de plusieurs recettes trouvées çà et là et avec ce que j’avais.
La daurade était conforme à notre attente : une chair ferme et goûteuse. La sauce nous a beaucoup plu, le gingembre reste discret, pas de saveur piquante, mais il atténue le côté sucré de l’orange. Concernant le risotto, la chair de la mini-courge est assez pâteuse, elle est plus intéressante pour la présentation que pour le goût.

Daurade royale, risotto courge et champignons, sauce orange et gingembre


Pour 2 personnes :

1 beau filet de daurade royale (350 g)
3 échalotes
1 orange
10 cL de vin blanc
beurre (1 noix + 40 g)
3 cm de gingembre frais
3 mini-courges
125 g de riz pour risotto
huile d’olive
8 champignons moyens
coriandre hachée
sel

Préparer les mini-courges :
Découper un chapeau dans 2 mini-courges, éliminer fibres et pépins et
cuire les courges évidées pendant une dizaine de minutes à l’eau
bouillante salée, égoutter.
Couper la 3ème courge en 4, la peler, éliminer fibres et pépins, couper
la chair en petits dés, cuire 5 min à l’eau bouillante salée, réserver.

Préparer la sauce :
Brosser la peau de l’orange sous l’eau courante, prélever les zestes avec un économe et presser le jus.
Dans une petite casserole, faire fondre une noix de beurre, ajouter les échalotes pelées et ciselées et le gingembre haché, cuire à feu doux 2 min.
Découper un zeste en fines lanières, ébouillanter 2 min et réserver pour la présentation.
Ajouter dans la casserole les autres zestes, le jus de l’orange et le vin blanc, laisser cuire à petits bouillons 5 min.
En prélever 1/2 verre avec un peu d’échalotes et de gingembre (pour le risotto), puis laisser réduire le reste environ 1/4 h pour en obtenir quelques cuillerées à soupe. Chinoiser.
Juste avant de servir, ajouter le beurre en petits morceaux, chauffer à feu très doux sans faire bouillir tout en fouettant pour obtenir une sauce onctueuse, assaisonner.

Préparer le risotto :
Faire revenir le riz dans 1CS d’huile d’olive jusqu’à ce que les grains deviennent translucides.
Ajouter un peu d’eau, saler, cuire à feu doux et à couvert en ajoutant peu à peu de l’eau et le jus prélevé (orange + vin blanc). Compter environ un volume de liquide double de celui du riz, vérifier la cuisson au bout de 20 min.
Pendant ce temps, couper le pied des champignons, les laver rapidement sous l’eau courante et les couper en 4 ou 6 selon grosseur, les faire revenir quelques minutes à la poêle.
En fin de cuisson du risotto, ajouter les dés de courge, les champignons et de la coriandre hachée, réserver au chaud.

Préparer le poisson :
Préchauffer le four à 240°C. En profiter pour y réchauffer les coques des courges.
Laver le filet, le sécher et le partager en 2 parts.
Les déposer sur une plaque de cuisson huilée, saler, poivrer, verser un filet d’huile d’olive.
Enfourner pour 5 à 10 min selon l’épaisseur des filets.
Pendant ce temps, remplir les mini-courges de risotto et glisser au four le temps que le poisson finisse de cuire.
Monter la sauce au beurre.

Servir : un filet de daurade parsemé de coriandre et d’écorces d’orange, une mini-courge de risotto et un peu de sauce.

On a bu un vin blanc de Loire, un Montlouis,dont la fraîcheur et les arômes s’harmonisaient très bien avec le beurre à l’orange.