Tiramisu aux fraises

Comme toujours après le retour des vacances, c’est la course. Je cuisine toujours pourtant, mais les recettes s’accumulent et pas beaucoup le temps de les poster …
En vacances, je n’ai pas résisté à la tentation et j’ai acheté quelques fraises. Comme elles ne sont pas encore très goûteuses, ni sucrées, je ne les ai pas servies nature, mais accompagnées d’une mousse mascarpone.

Tiramisu aux fraises


Pour 4 verrines :

12 belles fraises
feuilles de menthe
jus de citron
un peu de sucre pour le sirop
250 g de mascarpone
50 g de sucre
2 oeufs
8 petits sablés (les miens étaient aux fruits rouges)

Porter à ébullition 1/2 verre d’eau, dissoudre du sucre pour obtenir un sirop léger, ajouter la
menthe ciselée, laisser tiédir.
Laver les fraises rapidement sous l’eau courante, les sécher, les équeuter, les couper en quartiers et les ajouter au sirop avec un filet de jus de citron.
Laisser macérer le temps de préparer la mousse, puis égoutter en récupérant le jus.
Fouetter la mascarpone avec le sucre et les jaunes d’oeuf.
Battre les blancs en neige et les incorporer délicatement au mélange précédent.

Monter les verrines : 1 sablé rapidement trempé dans le sirop de fraise, un peu de mousse, quelques fraises, puis recommencer : un sablé, mousse, fraises.

Réserver au frais jusqu’au moment de servir.
Ces verrines peuvent être préparées la veille.

Brandade de haddock

Cette brandade revient régulièrement au menu chez nous. La saveur affirmée du haddock relève le plat, sans toutefois être trop forte : vraiment bien équilibrée. Et pour parfaire le tout, c’est Philippe qui a pris l’habitude de nous la préparer !

La recette provient du magazine Cuisine et Vins de France

Brandade de haddock

Pour 2 personnes :

400 g de haddock
500 g de pommes de terre (agata)
2 CS d’huile d’olive
lait

Peler les pommes de terre et les cuire à l’eau bouillante salée. Les
égoutter, puis les écraser en purée. ne pas ajouter de sel (à cause du haddock)
Mettre le haddock dans une casserole, couvrir de lait et chauffer jusqu’à frémissement.
Couper alors le feu et laisser pocher à couvert pendant 10 min.
Egoutter le haddock, l’écraser à la fourchette et mélanger longuement avec la purée de pommes de terre et l’huile d’olive.
Servir avec une salade.

Si, comme moi, vous regardez demain soir le film de Luc Besson, Nikita, vous verrez ce qui a inspiré le choix de mon pseudo.

Croûtons aux foies de volaille et pesto de coriandre

Pour changer de la salade aux foies de volaille, voici ces tartines qui ont constitué notre plat du soir.

Le pesto de coriandre m’a été inspiré par une recette du magazine Saveurs, mais je n’ai gardé que la coriandre et l’huile d’olive, j’ai modifié le reste et pour les quantités je n’ai pas mesuré, à faire en fonction des goûts. C’est délicieux, il est vrai que j’aime beaucoup la coriandre. J’en referai sûrement pour d’autres accompagnements.

Croûtons aux foies de volaille et pesto de coriandre


250 g de foies de volaille
2 CS de vinaigre balsamique
tranches de pain (baguette ou pain de campagne)
beurre
tomates-cerise
roquette

Pour le pesto de coriandre : pistaches crues, feuilles de coriandre, parmesan, huile d’olive.

Réduire les pistaches en poudre, hacher la coriandre et mélanger avec le parmesan. Détendre avec un peu d’huile d’olive.

Faire revenir les foies dans une noix de beurre, saler, puis déglacer avec le vinaigre balsamique.
Griller le pain quelques minutes sans le laisser trop colorer.
Etaler une couche de pesto, déposer un peu de roquette, les foies, puis des tomates-cerise.
Arroser avec le jus de cuisson et ajouter quelques noisettes de pesto.
Servir rapidement.

Millefeuille de piquillos à la ricotta

Ce millefeuille peut constituer une petite entrée ou un amuse-bouche. C’était l’occasion pour moi de finir un pot de ricotta.
C’est léger, frais et goûteux. Je referai sans aucun doute pour un apéro. A essayer aussi avec du saumon fumé, mais sans piment.

Millefeuille de piquillos à la ricotta

Pas de quantités précises (je n’ai pas mesuré), il faudra :
des piquillos en bocal
de la ricotta
du piment d’Espelette
des tranches très fines de jambon cru.
du sel

Assaisonner la ricotta avec piment d’Espelette et sel, fouetter pour rendre le mélange crémeux.
Ouvrir chaque piquillos en 2, étaler de la ricotta sur chaque moitié, puis déposer un morceau de jambon cru.
Superposer 5 moitiés de piquillos garnies et terminer par une sixième.
Déposer sur un lit de mâche et servir bien frais.

Mousse légère à la rhubarbe, gelée d’hibiscus

Deux semaines sans ordinateur, et donc sans Internet, c’est bien long !! Et c’est là qu’on se rend compte qu’il devient difficile de s’en passer. Après avoir cherché vainement virus et autres indésirables, il a finalement fallu investir dans du nouveau matériel.
Pour redémarrer, voici le dessert imaginé le week-end dernier, très léger en bouche et pas trop calorique. L’onctuosité de la mousse s’harmonise bien avec l’acidité de la rhubarbe (un dernier paquet au congélateur).
A préparer quelques heures à l’avance.

Verrine légère à la rhubarbe, gelée d’hibiscus

Pour 4 verres :

Compote de rhubarbe :
500 g de rhubarbe
50 g de sucre

Couper la rhubarbe en tronçons, ajouter le sucre, laisser macérer quelques heures (ou une nuit), égoutter pour éliminer le jus rendu et cuire la rhubarbe en compote, goûter et ajuster la quantité de sucre.
Répartir au fond des verres.

Gelée d’hibiscus
20 cL d’eau
2 CS de sucre
1 CS de
fleurs d’hibiscus séchées
1 feuille de gélatine

Porter l’eau et le sucre à
ébullition, éteindre le feu, y jeter les fleurs d’hibiscus
et laisser infuser 1 h.
Faire tremper la gélatine
dans l’eau froide pendant 10 min.
Tiédir l’infusion et y ajouter la
gélatine essorée.
Filtrer, garder éventuellement les pétales de
fleurs pour la présentation.
Verser un peu du jus filtré sur la compote de rhubarbe, puis laisser refroidir le reste au frigo jusqu’à ce
qu’il commence à prendre.

Mousse vanille :
4 petits suisses
50 g de sucre
1 gousse de vanille
1 CS de lait
1/2 feuille de gélatine
2 blancs en neige
1 CS de sucre

Faire ramollir la gélatine dans un bol d’eau froide pendant 10 min.
Fouetter les petits suisses avec le sucre et les graines de la gousse de vanille, pour obtenir une consistance onctueuse.
Tiédir le lait, y faire fondre la gélatine essorée et ajouter aux petits suisses.
Monter les blancs en neige, ajouter 1 CS de sucre et finir de les serrer.
Ajouter délicatement à la préparation, puis déposer dans la verrine.
Verser la gelée qui commence à prendre sur la mousse à la vanille.
Réserver au frais jusqu’au moment de servir.

Crèmes au citron bergamote

Je suis revenue de vacances avec des citrons bergamote achetés sur un marché bio, il restait à trouver comment les utiliser. Je voulais une recette simple où l’on sentirait bien le goût du fruit. Celle-ci trouvée sur le site 750 g me convenait parfaitement.
J’ai réalisé en parallèle ces petites crèmes avec des citrons classiques pour comparer.

Résultat : la crème au citron bergamote est plus douce, beaucoup moins acide. Mais je ne lui ai pas vraiment trouvé d’arôme particulier, je n’ai peut-être pas le palais assez fin ou faut-il mettre plus de zestes ? D’autre part, je ne sais pas à quoi ressemble l’arôme de bergamote…
Ceci dit, cette crème est bien onctueuse, avec une consistance parfaite, ni trop liquide, ni trop épaisse… et au bon goût de citron !

Crème au citron bergamote

Pour 3 pots :
2 citrons bergamote
3 jaunes d’oeuf
60 g  de sucre
15 g de fécule de maïs
20 cL de lait

Râper le zeste des citrons, puis les presser.
Fouetter les jaunes avec le sucre, incorporer la fécule et les zestes.
Ajouter le jus des citrons et le lait.
Porter à feu doux tout en mélangeant jusqu’à épaississement.
Verser dans des pots de yaourt ou des ramequins.
Laisser refroidir, puis mettre au réfrigérateur.

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St-Jacques grillées coriandre et curry, crozets coco

Cette recette provient du magazine « Elle à table », mais j’ai modifié les épices et les herbes et j’ai accompagné d’un gratin de crozets pour servir en plat.
C’était la première fois que je cuisais les St-Jacques sous le gril du four, j’ai beaucoup hésité et puis comme c’était pour nous deux, j’ai tenté et je ne regrette pas :  les noix étaient cuites à point et bien tendres.
La préparation peut se faire à l’avance et la cuisson se fait sans surveillance : que demander de plus ?

St-Jacques grillées coriandre et curry, crozets coco


Pour une dizaine de noix de St-Jacques ( plat pour 2 personnes ou entrée pour 3)

1/2 bouquet de coriandre
20 g de beurre mou
1/2 CC de curry ou plus selon les goûts
parmesan fraîchement râpé
sel

Mélanger beurre, coriandre ciselée, curry et 15 g de parmesan râpé.
Rincer et sécher soigneusement les noix de St-Jacques, les poser sur une plaque de cuisson huilée, saler, répartir le beurre parfumé et parsemer d’un peu de parmesan râpé. Réserver au frais si nécessaire.

Cuire 5 à 6 min sous le gril préchauffé, à mi-hauteur.
Répartir dans les assiettes et arroser avec le jus de cuisson.

Pour le gratin de crozets :

170 g de crozets (copieux pour 2 !)
3 CS de lait de coco
parmesan râpé
gruyère râpé

Cuire les crozets pendant 20 min à l’eau bouillante salée, égoutter.
Mélanger avec le lait de coco et un peu de parmesan.
Répartir dans des plats individuels, parsemer d’un peu de gruyère râpé et faire gratiner au four.

Vin : Sancerre

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Papillotte de lieu jaune au chou vert

Cette papillotte est simple et rapide à faire. Quant à la dégustation, tout est dans la sauce : un beurre fondu qui apporte du moelleux au chou et du vinaigre qui relève le plat sans masquer la saveur délicate du lieu jaune.

Cette recette provient du magazine « Guide cuisine »

Papillotte de lieu jaune au chou vert


Pour 2 personnes :

2 tronçons de lieu jaune
chou vert (une quinzaine des feuilles vertes)
huile d’olive
thym
2 CS de vinaigre de Xérès
30 g de beurre
sel, poivre

Prélever les feuilles bien vertes du chou (j’ai congelé le coeur pour
une utilisation en soupe), les laver, les couper en lanières et les
cuire 5 min à l’eau bouillante salée.
Les rafraîchir sous l’eau courante froide pour garder la couleur, puis laisser égoutter.
Préparer 2 feuilles de papier cuisson dont les bords auront été repliés
et relevés pour former une barquette. Y répartir le chou, puis déposer
une part de poisson, saler, poivrer, parsemer de thym effeuillé et arroser d’un filet d’huile d’olive.
Poser les barquettes sur 2 feuilles de papier aluminium et fermer les papillottes.
Cette manière de procéder évite aux aliments de coller à l’alu. Je trouve aussi le
contact avec le papier cuisson plus agréable dans l’assiette.
Cuire les papillottes pendant 1/4 h au four à 200°C.

5 min avant de servir, préparer la sauce : faire réduire le vinaigre
dans une petite casserole presque totalement, ajouter le beurre coupé en
morceaux tout en fouettant et sans faire bouillir, il doit juste fondre, saler et servir avec
les papillottes et éventuellement un peu de riz.

Choucroute à l’orientale

Voici une manière originale d’accommoder la choucroute. Cette recette inspirée d’un magazine a été vite préparée et nous a bien plu : elle est plus légère que l’accompagnement classique de saucisses et viandes de porc et elle est bien parfumée.

Choucroute à l’orientale

Pour 2 personnes :

500 g de choucroute cuite (la mienne comportait des lardons)
1 oignon
100 g de chorizo
50 g d’abricots secs
20 g d’amandes entières mondées
1/2 CC de cumin en poudre
le jus de 1/2 citron
huile
sel, poivre

Peler et émincer l’oignon. Le faire revenir à la poêle dans un peu d’huile jusqu’à ce qu’il soit fondant.
Ajouter le chorizo coupé en tranches, laisser cuire quelques instants.
Ajouter le reste des ingrédients : cumin, choucroute, abricots coupés en morceaux, amandes et jus de citron.
Assaisonner, bien mélanger et chauffer à feu doux une dizaine de minutes.

La recette indiquait de parsemer de menthe ciselée au moment de servir (je n’en avais pas), de quoi rendre cette recette tout à fait orientale.

Faisan farci, sauce à l’orange sanguine

Ce n’était sans doute pas un faisan sauvage (je l’ai acheté chez un producteur de volaille), mais ça permet de changer du poulet ou de la pintade et il était très bon. J’ai choisi de le cuisiner en cocotte pour une chair plus tendre et je l’ai cuit avec une sauce toute douce aux oranges sanguines.

J’avais prévu de petites quantités pour la farce, mais malgré tout, il
m’en est resté, que j’ai déposé dans la cocotte à côté du faisan.
Celui-ci étant tellement rempli, je n’ai pas pu le coudre pour refermer
et je ne l’ai pas doré sur toutes les faces, c’est pourquoi il a cet
aspect un peu palôt (au moins, on est moins tenté de manger la peau …).

Faisan farci, sauce à l’orange sanguine

Pour 3 à 4 personnes :
1 belle poule faisane
150 g de foie de volaille
150 g de farce de volaille
2 oranges sanguines
1/2 CC de cinq-épices
2 échalotes
5 cL de vin blanc
sel
beurre

Râper le zeste d’une orange et la presser. Peler l’autre orange à vif
et prélever les suprêmes en incisant le long de chaque membrane blanche.
Hacher au couteau les foies de volaille, y compris le foie du faisan,
mélanger avec la farce de volaille, le zeste d’orange, les épices et du
sel, farcir le faisan.
Dans une cocotte, faire fondre les échalotes émincées avec 1 noix de
beurre. Déposer le faisan sur les échalotes, saler, parsemer de
quelques petits morceaux de beurre et laisser cuire quelques minutes.
Ajouter le vin blanc et le jus de l’orange, saler, poivrer, laisser
bouillir doucement à découvert quelques minutes, puis couvrir et
poursuivre la cuisson pendant 1/2 h.
Sortir le faisan, ajouter dans la cocotte les suprêmes d’orange et laisser réchauffer pendant le découpage.
J’ai servi avec une purée de patates douces.

Et comme il en restait (on n’est que deux), j’avais préparé ma boîte à emporter au boulot : bien meilleur qu’à la cantine !

Et maintenant, je vous laisse pour quelques jours de vacances …

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